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par Homme du nord » mar. févr. 01, 2005 5:13 pm
26/01 Sky Capitain and the world of tomorrow : l’ouverture. Très bon mélange de SF old school, d’aventure à la Indy, romance légère avec la blonde cruche, le tout en ambiance film noir. Et personnellement, le traitement de l’image et la synthèse ne m’ont pas du tout choqué, bien au contraire. Je n’ai trouvé aucun défaut particulier en fait. Ce n’est pas ze ultimate film mais c’est tellement sympatique et divertissant !
27/01 Bunshinsaba : la purge. Mou, long, inutile, ca se traine, pas compris l’interet du film. Une scène de fou rire qu’il faut préciser : une femme qui se fait agresser par le fantome, ses yeux font un 180° chacun vers l’exterieur et scène suivante, sa fille annonce : « ma mère est à l’hopital, elle a mal aux yeux. »
27/01 Strings : le merveilleux. Tout simplement une merveille où on installe une tragedie grecque dans un univers fantaisiste, et où le concept d’utiliser des marionnettes est utilisé à fond. J’ai presque reussi à ne pas entendre ses saletés de momes faire leurs remarques pleines de bon sens - tel que : « elle n’a pas de poil » ou encore « j’ai envie de peter » - tellement pris par l’histoire et les idées en pagailles (mais pas en désordre)
27/01 Trauma : le vu-et-oublié. Je ne suis pas certain d’avoir compris le film, et beaucoup devait attendre la fin pour comprendre. Et bien non, c’est bien au spectateur de faire l’effort mais l’ensemble est beaucoup trop confus et lent pour le faire, aucune clé n'est donné.
27/01 La peau blanche : la surprise. Le mystère puis le fantastique et enfin l’horreur qui vient s’inserrer dans le quotidien de deux quebecois. Impossible de ne pas penser à « Sur le seuil », même schéma, même humour (même si la peau blanche est plus drole, volontairement), même montée crescendo de l’impossible dans une histoire qui parait anecdotique au départ. Et si ca continu, il faudra de plus en plus porter attention au film fantastique quebecois, c’est certain et c’est tant mieux.
27/01 Jian gui 2 (The eye 2) : l’arnaque. Croyant comme pour le premier suivre un enquete terrifiante, la seule surprise positive du film aura été de ne pas suivre à la lettre le schéma de ce premier volet. Le reste est un film à sketches où on s’ennui en attendant l’apparition fantomatique de la scène et son coup de violon qui fait peur. La fin est très drole dans le ridicule avec son double suicide raté.
28/01 Hypnos : le beau mais chiant. Blabla, la vie, blabla, la mort, blabla, la folie. Vraiment pompeux et inutilment compliqué. Tous ca pour raconter que cette petite salope aime la bite. La mise en scène, les decors, la photo ok mais alors pour le reste : « baillement ».
28/01 Hair High : la deception. L’esprit est bien là mais c’est vraiment dommage qu’on arrive à s’ennuyer même sur 1h20. Les gags fonctionnent mais l’impatience de voir ce chef d’œuvre est tombé à l’eau. Plus d’onirisme et moins de folie crade que "l'impitoyable lune de miel". Dommage.
28/01 Calvaire : la non-surprise. Tout simplement parce que j’ai vu ce que j’attendais de voir : glauque et détraqué. Malsain et epuisant (dans le bon sens du terme). Comme la dit un type derrière moi après la séance : Strip tease vu par Gaspard Noé. Deuxième meilleur film du festival pour moi.
28/01 Camara oscura : le petit perdu. Comment ce thriller débilos c’est retrouvé là ? Un dimanche soir sur M6, d’accord. Ne sachant pas à quoi s’attendre, le premier quart d’heure est plutot sympa mais la suite s’enlise en grand n’importe quoi et la partie finale est complètement naze. Reste quelques scènes marrantes à la MSG2 où ils jouent à cache cache sur un paquebot.
28/01 Bubba Ho-Tep : le coup de cœur. Habile mélange d’une comédie dramatique soupoudrée de fantastique et bercée d’une bande son incroyable. Vraiment touché par cette histoire de vieux qui se sent vieillir, qui se sent mourir, qui veut vivre pleinement une dernière fois avant la fin. Pour être enfin son propre héros et avoir une dernière trique. Comme dirai Ash : « Groovy ».
29/01 Saw : le grand prix du festival. Enfin une victoire merité. Pour cette petite perle de narration et mise en abime, terrifiant et efficasse. Ca ne se raconte pas, ca se voit, courrez le voir. Le jury a bien fait son boulot. Comment ca je vis dans un monde parrallèle ?
29/01 Save the green planet : la deuxième fois. Après cette deuxième vision ciné, et bien un peu plus d’ennui dans la première partie et beaucoup plus touchant dans sa dernière. Je n’avais pas remarqué comme le film mixait aussi efficassement et aussi rapidement les genres. On passe vraiment de l’horreur à la comedie au drame (ou inversement) en quelques plans et ca marche !
29/01 Shallow ground : le nanard. C’est assez mou du genou (les personnages passent leurs temps à aller d’un endroit à l’autre) mais y’a plein de sang partout, une histoire de vengeance neuneu, qualité téléfilm en général, quelques plans nichons, mais surtout des dialogues hallucinants, echantillons magiques : « ca ne va pas s’arreter d’etre pire avant que ca aille mieux ». Ou encore ce dialogue final qui sort de nulle part : « - pourquoi ? », « - je sais pas ».
29/01 Trouble : le telefilm. Je fait parti du peu qui ont apprecié mais décidement non, ce n’est pas le grand prix, pas compris. Petite remise en contexte : film pas vraiment speed vu à 23h00 après une salade vosgienne, un steack maitre d’hotel avec frite, une mousse au chocolat. Ce n’est peut-être pas les meilleurs conditions… J’aime beaucoup Magimel, la trame est assez bien construite, mais l’ensemble se traine, c’est assez frustrant et surtout un peu chiant. Forcément un twist final. Attention spoiler en noir : est-ce que vous aviez compris dans le film que Elina n’existe pas, que c’est le jumeau déguisé ? Amoureux de son frère jusqu’à lui tailler une pipe, huhu. A revoir éventuellement.
30/01 Chakushin ari (One missed call) : l’efficasse. Miike en cure de désintox, tant mieux, tant pis ? Un peu trop propre sur lui mais quelques scènes hautement efficasse. De la série des mèches noires avec un œil glauque, c’est un des meilleurs pour moi. J’ai pas tout tout compris à l’histoire ca la tête de Romain me cachait la fin de chaque sous-titre, grrrr. A revoir pour moi.
30/01 Koma : le dernier. Je commencais à sortir mon mouchoir pour le départ mais finalement je l’ai rangé et me suis endormi, ou presque. Le film démarre très bien mais reste bloqué en milieu où en s’ennui ferme. La fin remonte vraiment l’interet général. Très mitigé.
"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
-, en train de dire "tu vas crever saloooooooope, tu vas crever , saloooooooope" en matant une donzelle qui allait prendre une douche
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