Touareg le guerrier du désert (1984)

[drill killer]

J,aimerais savoir si il ya une edition dvd de ce film avec mark harmon que ce soit en zone 1 ou 2

[Kerozene]

La réponse est oui, zone 1 :




VIVAAAAAAAAA CASTELLARIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!

[steph horror fan]

le film passe ce soir sur Action, qui peut me parler du film ? il vaut le coup d'oeil ?

[eric draven]

Enzo Castellari s'évade cette fois dans les étendues sahariennes avec Tuareg, il guerriero del deserto.

Voici l'histoire de deux hommes qui, assoifés, arrivent dans un camp d'un guerrier tuareg situé dans une partie du désert qui jadis appartenait aux Francais. Deux soldats du nouveau gouvernement arrivent et exigent que les deux hommes, deux opposants politiques, leur soient rendus. Citant les lois de l'hospitalité du désert, le tuareg refuse. Un des réfugiés est alors abattu tandique le deuxième est emmené. Le guerrier tuareg va alors entreprendre une traversée du désert afin de le delivrer son hôte.

Le premier mot qui vient à l'esprit pour qualifier Tuareg est... dépaysant Les splendides étendues de sable sahariennes servent ici de décor au film, désert de sable doré tranchant sous le ciel bleu azur et le soleil resplendissant.
Castellari n'a fait que transposer les règles du film d'action et de guerre alors fort en vogue dans ces paysages qui sentent bon la beauté de l'Orient. Les chameaux remplacent simplement les chevaux, les sabres tiennent lieu de fusil et autre révolver et canon même si ceux ci ne sont pas exclus ici puisque Tuareg est avant tout un film de guerre, voiles et chechias se substituent aux chapeaux et autres défroques de soldats et rebelles. Rien de trés nouveau donc mais c'est ici la petite originalité de l'ensemble qui compte.

Correctement mis en scène et fort alertement réalisé, Tuareg possède ce petit souffle d'aventure qui de suite séduit. Sans temps mort, ce Guerrier du désert a ce petit arrière-gout si plaisant des oeuvres d'aventures et de guerre d'antan assaisonné à la sauce rambo sur lequel il lorgne ouvertement.

Castellari y ajoute une petite dose de philosophie berbère agrémentée d'une violence de bon aloi, Tuareg n'étant pas avare de scénes de combat, d'explosion et d'action en tout genre.
Au final, Castellari a signé là son Rambo du désert, un soldat du sable quasi invincible qui cette fois connait le desert par coeur et les méthodes de survie, un Rambo tout en voiles noires et turban joliment interprété par Mark Harmon dont le bleu des yeux n'a d'égal que celui du ciel. A ses cotés, on reconnaitra Ritza Brown, déjà apercue dans Ator et les vétérans Antonio sabato et Paolo Malco.

Tuareg il guerriero del deserto n'est ni Rambo et encore moins Lawrence d'Arabie , mais simplement un trés agréable petit film de guerre à dos de chameaux où sabres et fusils s'affrontent. Le film béneficie en outre d'une belle photographie qui met en valeur la beauté des décors naturels. Voilà un film qu'on prendra donc plaisir à voir ou revoir régulièrement.

[Mad Mat]

Très sympathique film d'action. C'est un peu Rambo dans le désert, avec Mark Harmon qui a abusé de l'autobronzant pour avoir l'air "oriental", Antonio Sabato en sergent bas du front, Enzo Castellari dans le rôle d'un soldat à peine plus fute-fute et le frère d'Enzo Castellari, Ennio Girolami, en noble-officier-qui-finit-par-comprendre-et-respecter-son-adversaire.
La scène où Mark Harmon fait le ménage à la mitrailleuse BREN est bien fichue, avec tous ces types qui s'écroulent au ralenti.
C'était le bon vieux temps !


ATTENTION SPOILERS !


Je n'ai pas trop compris la fin. Pourquoi le héros tue-t-il le type qu'il s'est échiné à protéger durant 1h30. S'agit-il simplement d'une méprise ? Il ne sait pas que le président, c'est lui, alors il le flingue, et oups il se rend compte que c'est son potos, il tire la gueule 5 minutes et rentre chez lui ?

[eric draven]

La fin est plutot claire.. Gayel, notre Tuareg enturbanné, s'est juré de tuer le Président pour avoir fait arrété sa famille. En le tuant, il se rend compte que l'homme qu'il a sauvé et lui ne font qu'un.
Il réalise donc l'horreur de la situation, revoit les moments où il l'a sauvé et le president lui même dans son dernier soupir ne comprend pas.
Un peu tiré par les cheveux mais bon... On est au royaume du Bis!!

[Mad Mat]

Merci eric ! Il faudra que je revisionne le film un de ces jours !