Flags of Our Fathers - Clint Eastwood (2006)
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Arioch a raison. Juste après la prise du mont Suribashi, sur l'île d'Iwo-Jima, un groupe de Marines a bel et bien dressé un drapeau, sous l'oeil des autres combattants mais pas des photographes, plus à l'arrière (les combats continuaient). De plus, le drapeau que le groupe de Marines a dressé était trop petit.
Ils ont donc recommencé la scène sous l'oeil des photographes, cette fois-ci, quand les combats se sont éloignés du mont Suribashi.
Ils ont donc recommencé la scène sous l'oeil des photographes, cette fois-ci, quand les combats se sont éloignés du mont Suribashi.
- Abyssanctum
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Vu ce soir au Max Linder.
Une grande réussite, un film magnifique et émouvant.
C'est superbement filmé, l'image est bien travaillée sans donner un aspect dénaturé. Il n'y a pas de temps mort malgré un début un peu destructuré, et l'immersion fonctionne parfaitement. Quel bonheur de voir des acteurs principaux non star et aussi talentueux ! On ressent beaucoup d'émotions, de l'effroi au dégoût en passant par de la profonde tristesse.
Un bémol quand même (et parce qu'une critique à sens unique, c'est fade) : je regrette que dans la plupart des films de guerre récents les effets "choc" à base de tripaille soient devenus monnaie courante. Dans un film aussi subtil, nuancé, profond, voir de la barbaque en plein milieu de l'écran, même si je ne doute pas que ce soit la réalité, m'a paru maladroit. Pour moi ça ne sert à rien, et c'est même moins efficace que la suggestion, d'ailleurs magnifiquement employée à un moment clé du film.
Malgré ce détail Flags of our fathers est superbe, le genre de film auquel on repense avec plaisir dès la fin de la séance. Je vous recommande vivement d'aller le voir.
Une grande réussite, un film magnifique et émouvant.
C'est superbement filmé, l'image est bien travaillée sans donner un aspect dénaturé. Il n'y a pas de temps mort malgré un début un peu destructuré, et l'immersion fonctionne parfaitement. Quel bonheur de voir des acteurs principaux non star et aussi talentueux ! On ressent beaucoup d'émotions, de l'effroi au dégoût en passant par de la profonde tristesse.
Un bémol quand même (et parce qu'une critique à sens unique, c'est fade) : je regrette que dans la plupart des films de guerre récents les effets "choc" à base de tripaille soient devenus monnaie courante. Dans un film aussi subtil, nuancé, profond, voir de la barbaque en plein milieu de l'écran, même si je ne doute pas que ce soit la réalité, m'a paru maladroit. Pour moi ça ne sert à rien, et c'est même moins efficace que la suggestion, d'ailleurs magnifiquement employée à un moment clé du film.
Malgré ce détail Flags of our fathers est superbe, le genre de film auquel on repense avec plaisir dès la fin de la séance. Je vous recommande vivement d'aller le voir.
Mea culpa, je me suis effectivement trompé, j'ai sans doute mal lu l'article du monde !CHIEN_FOU a écrit :Arioch a raison. Juste après la prise du mont Suribashi, sur l'île d'Iwo-Jima, un groupe de Marines a bel et bien dressé un drapeau, sous l'oeil des autres combattants mais pas des photographes, plus à l'arrière (les combats continuaient). De plus, le drapeau que le groupe de Marines a dressé était trop petit.
Ils ont donc recommencé la scène sous l'oeil des photographes, cette fois-ci, quand les combats se sont éloignés du mont Suribashi.
Toi, tu creuses
Mémoires de nos pères est un film digne. Malgré l'horreur la plus viscérale qui les submerge, les soldats américains qui ont débarqué sur l'île d'Iwo Jima mènent un combat intérieur pour que leur part d'humanité survive. Alors qu'ils sortent à peine de l'adolescence pour la plupart, ils sont catapultés au milieu d'un champ de bataille où le métal fondu fabrique du cadavre à la chaîne tout en assurant un spectacle irréel. 12 000 japonais sont mobilisés sur cette île volcanique du Pacifique. Nous en verrons vaguement une dizaine à l'écran. Cachés, cloîtrés dans des cavernes, leur présence est avant tout signalée par les tirs répétés de leur armes lourdes. Mémoires de nos pères s'intéresse strictement au point de vue américain. Première partie d'un dyptique dont la seconde donnera en 2007 le point de vue japonais, on suit plus particulièrement le parcours de trois des hommes ayant hissé un drapeau immortalisé sur une pellicule. Rappelés au pays après que le cliché a fait le tour des unes de journaux, ils sont accueillis en héros et changent soudainement de grade : de chair à canon ils passent à pièges à gogo. En 1945 le marketing fait déjà des miracles ! Le laconique John "Doc" Bradley, le timide Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon entament une tournée nationale pour vendre les précieux Bons qui financent l'effort de guerre. Mais bien sûr, en leur for intérieur, le remords d'avoir laissé leur copains seuls sur le front ne les abandonne pas; tout comme ces visions d'horreur où leurs amis tombent au combat reviennent régulièrement à leur esprit.
Après Spielberg, Malick, Woo et tant d'autres, Clint Eastwood nous rappelle que la guerre est dégueulasse. Il faudra de toute façon toujours le rappeler. Mais au-delà de cet aphorisme (et de la guimauve qui peut écoeurer ceux qui ont vu et revu Saving Private Ryan ou Band of Brothers), Eastwood porte un regard légèrement différent de celui de ses récents prédecesseurs. La figure du patriarche couve ce film de bout en bout. Celui qui fut l'impitoyable inspecteur Harry est aujourd'hui un vieil homme de 76 ans. Il sait pertinemment que la mort n'est plus très loin. Mais il la regarde en face, sereinement, regrettant malgré tout que tant de gamins soient morts au combat pour que la vie continue au pays. Regrettant aussi que ceux revenus et accueillis en héros, le furent un temps seulement, le temps parfois que le système les presse avant de les jeter. Avant de les oublier. C'est donc un devoir de mémoire que nous rend Clint Eastwood en nous racontant la véritable histoire d'une photographie récupérée par la propagande militaire. Mémoires de nos pères est un hommage de plus, certainement pas un hommage de trop.
Après Spielberg, Malick, Woo et tant d'autres, Clint Eastwood nous rappelle que la guerre est dégueulasse. Il faudra de toute façon toujours le rappeler. Mais au-delà de cet aphorisme (et de la guimauve qui peut écoeurer ceux qui ont vu et revu Saving Private Ryan ou Band of Brothers), Eastwood porte un regard légèrement différent de celui de ses récents prédecesseurs. La figure du patriarche couve ce film de bout en bout. Celui qui fut l'impitoyable inspecteur Harry est aujourd'hui un vieil homme de 76 ans. Il sait pertinemment que la mort n'est plus très loin. Mais il la regarde en face, sereinement, regrettant malgré tout que tant de gamins soient morts au combat pour que la vie continue au pays. Regrettant aussi que ceux revenus et accueillis en héros, le furent un temps seulement, le temps parfois que le système les presse avant de les jeter. Avant de les oublier. C'est donc un devoir de mémoire que nous rend Clint Eastwood en nous racontant la véritable histoire d'une photographie récupérée par la propagande militaire. Mémoires de nos pères est un hommage de plus, certainement pas un hommage de trop.
Story of Ricky est le film le plus émouvant du XXième siècle.
- Superwonderscope
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Engouement critique mais le public ne suit pas.
10 000 entrées sur 50 (50!) salles parisiennes, ça fait 200 entrées de moyenne sur une journée. avec en moyenne 5 séance quotidienne, ça fait du 40 spectateurs par séance. C'est quand même pas beaucoup, très loin du bébé d'un million de dollar, par exemple.
Il faudra que le bouche à oreille soit excellent pour espérer poursuivre sa carrière honorablement, d'autant plus que les chiffres Province sont encore moins bon. Pour un lancement en pleines vacances de la Toussaint, c'est pas génial.
10 000 entrées sur 50 (50!) salles parisiennes, ça fait 200 entrées de moyenne sur une journée. avec en moyenne 5 séance quotidienne, ça fait du 40 spectateurs par séance. C'est quand même pas beaucoup, très loin du bébé d'un million de dollar, par exemple.
Il faudra que le bouche à oreille soit excellent pour espérer poursuivre sa carrière honorablement, d'autant plus que les chiffres Province sont encore moins bon. Pour un lancement en pleines vacances de la Toussaint, c'est pas génial.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
- kookaburra
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Vu aujourd'hui.
Un grand film poignant sur les horreurs de la guerre et une reconstitution historique hallucinante. La scène du débarquement est juste énorme (des croiseurs, des avions, des tanks, des canons: ça pète de partout!) et enverrait presque celle de Ryan aux fraises!
Reste une narration non linéaire pas toujours très claire (j'ai dû perdre le fil à un moment) et quelques petits problèmes de rythme (à mon avis). Néanmoins ces petits défauts n'altèrent en rien l'impact émotionel du film (quel plan final!).
Et en effet le film est peu avare en étalage de bidoche.
Et une petite remarque au passage: si je ne me trompe pas c'est la première fois que Clint a tant recours au numérique, non?
Non parce que pour une première fois c'est carrément une réussite! En même temps j'ai crû voir dans le générique que le superviseurs des effets visuels étaient aussi réalisateur de seconde équipe donc...
Un grand film poignant sur les horreurs de la guerre et une reconstitution historique hallucinante. La scène du débarquement est juste énorme (des croiseurs, des avions, des tanks, des canons: ça pète de partout!) et enverrait presque celle de Ryan aux fraises!
Reste une narration non linéaire pas toujours très claire (j'ai dû perdre le fil à un moment) et quelques petits problèmes de rythme (à mon avis). Néanmoins ces petits défauts n'altèrent en rien l'impact émotionel du film (quel plan final!).
Et en effet le film est peu avare en étalage de bidoche.
Et une petite remarque au passage: si je ne me trompe pas c'est la première fois que Clint a tant recours au numérique, non?
Non parce que pour une première fois c'est carrément une réussite! En même temps j'ai crû voir dans le générique que le superviseurs des effets visuels étaient aussi réalisateur de seconde équipe donc...
Aprés avoir cotoyé et tutoyé la mort au cours de ses 3 derniers films, Eastwood aborde une nouvelle partie de sa carriére en versant dans la commémoration de la geste humaine au travers d'une des légendes sur laquelle s'est batie l'amérique. Avant d'étre un film de guerre , mémoires de nos péres est avant tout un film sur la création et la notion de héros. Eastwood en dernier grand représentant du "classicisme" fait ouvertement référence à John Ford , au cours de deux plans magnifiques et fortement connotés "americana" , sur lesquels se ramassent toute la thématique de son oeuvre. Un scénario hyper bien huilé ( peut être trop à mon gout même !!!) , une forme vigoureuse , bien moins léthargique que le mélooooooooooooo million dollars baby , pour une retranscription de la guerre vraiment bien foutue (*). La narration morcelée en flash back , est un poil confuse pour se repérer avec les persos secondaires , mais c'est vraiment pour chipoter.
Reste la fin, émouvante mais un rien trop didactique sur le déroulement et la caractérisation des personnages ( le sort de l'indien-américain j'en étais sûr ), à la limite tout son contenu était inscrit en creux dans le déroulement de l'intrigue. Voila une belle oeuvre "noble" et intelligente, qui ouvre une toute nouvelle voix de prospection pour eastwood à presque 80 balais , et comme disait le borgne John Ford :
" Quand la légende est plus belle que la réalité, il faut imprimer la légende....."
* : quelqu'un sait si les séquences de guerre ont été tournées en numérique, car je trouve que la profondeur de champs sur certaines scénes est tout bonnement phénoménales, genre un perso net au premier plan, et un arriére plan tout aussi net !!! ou des balles ricochent et des bombes explosent.
Reste la fin, émouvante mais un rien trop didactique sur le déroulement et la caractérisation des personnages ( le sort de l'indien-américain j'en étais sûr ), à la limite tout son contenu était inscrit en creux dans le déroulement de l'intrigue. Voila une belle oeuvre "noble" et intelligente, qui ouvre une toute nouvelle voix de prospection pour eastwood à presque 80 balais , et comme disait le borgne John Ford :
" Quand la légende est plus belle que la réalité, il faut imprimer la légende....."
* : quelqu'un sait si les séquences de guerre ont été tournées en numérique, car je trouve que la profondeur de champs sur certaines scénes est tout bonnement phénoménales, genre un perso net au premier plan, et un arriére plan tout aussi net !!! ou des balles ricochent et des bombes explosent.
- Abyssanctum
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Je pense qu'il y en a pas mal, oui. Rien que les plans où on voit une quasi infinité de bateaux dans la profondeur de champs.Maxcrom a écrit : * : quelqu'un sait si les séquences de guerre ont été tournées en numérique, car je trouve que la profondeur de champs sur certaines scénes est tout bonnement phénoménales, genre un perso net au premier plan, et un arriére plan tout aussi net !!! ou des balles ricochent et des bombes explosent.
Toi, tu creuses
non mais par numérique j'entend, des scénes tournées à l'aide d'une caméra numérique ( à la micheal mann quoiAbyssanctum a écrit :Je pense qu'il y en a pas mal, oui. Rien que les plans où on voit une quasi infinité de bateaux dans la profondeur de champs.Maxcrom a écrit : * : quelqu'un sait si les séquences de guerre ont été tournées en numérique, car je trouve que la profondeur de champs sur certaines scénes est tout bonnement phénoménales, genre un perso net au premier plan, et un arriére plan tout aussi net !!! ou des balles ricochent et des bombes explosent.
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- Abyssanctum
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ah oui au temps pour moi j'ai fait une confusion caméra numérique / inserts numériques. pff j'arrête pas de faire des bourdes sur ce thread je suis maudit pourtant le film est bienMaxcrom a écrit :non mais par numérique j'entend, des scénes tournées à l'aide d'une caméra numérique ( à la micheal mann quoiAbyssanctum a écrit :Je pense qu'il y en a pas mal, oui. Rien que les plans où on voit une quasi infinité de bateaux dans la profondeur de champs.Maxcrom a écrit : * : quelqu'un sait si les séquences de guerre ont été tournées en numérique, car je trouve que la profondeur de champs sur certaines scénes est tout bonnement phénoménales, genre un perso net au premier plan, et un arriére plan tout aussi net !!! ou des balles ricochent et des bombes explosent.) . Pas des inserts numériques incrustés sur de la peloche 35 mm ( aprés numérisation de la peloche )
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Arioch : va plutôt le voir à l'UGC Bercy sur un écran qui tue
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- Lord Ruthven
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Si il est dommage que le film rapelle à la fois le Soldat Ryan -on ne peux plus filmer une guerre sans faire trembler la caméra ?-, Stalingrad ou Windtalkers -la présence d'Adam Beach n'y est pas pour rien-, Mémoires de nos Pères n'en est pas moins un beau film , désabusé et un peu cynique sur le pouvoir du symbole, ses dérives ou l'héroisme. C'est presque un faux film de guerre, tant les combats -souvent intenses, à l'image du débarquement
- ne sont pas au centre du propos.
Bien fait, bien joué, subtil (la scène du gateau aurait pu être une catastrophe) dôté de matière à reflexion. Excellent.
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Bien fait, bien joué, subtil (la scène du gateau aurait pu être une catastrophe) dôté de matière à reflexion. Excellent.
Gna !
- kookaburra
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Oui d'ailleurs cette scène m'a fait halluciner, y'avait autant de bateaux engagés dans cette batailleAbyssanctum a écrit : Je pense qu'il y en a pas mal, oui. Rien que les plans où on voit une quasi infinité de bateaux dans la profondeur de champs.
![Question :?:](./images/smilies/icon_question.gif)
Ce qui est encore plus dingue c'est lorsqu'on se dit qu'au même moment y'avait au moins autant (voire certainement plus) de troupes prêtes à débarquer sur les plages françaises
![Exclamation :!:](./images/smilies/icon_exclaim.gif)
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Sinon avec le recul, les quelques petites réserves émises plus haut (problème de rythme et narration un brin confuse) s'oublient au profit des nombreuses qualités du film.
Ah et au fait, le film présentant la bataille vue du côté des Japonais s'appelle Letters from Iwo Jima et Ken Watanabee y interprète un général (infos lues dans Première).
- DPG
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Un poil moins entousiaste que mes petits camarades même si Eastwood reste une valeur sure. Disons que c'est parfait techniquement, que le travail de reconstitution est monumental, la direction d'acteurs également, les thêmes abordés sont forts et bien traités.
Mais tout ça donne aussi au film un coté "grosse machine" qui laisse un peu de côté la sensibilité du spectateur (la mienne en tout cas). Ajoutons à cela quelques baisses de rythme flagrantes en milieu de métrage, lors de la "tournée" de nos héros, où soyons francs, je me suis carrément fais chier. Heureusement, le propos est sincère, et finalement c'est ça qui fait la différence dans un magnifique dernier quart d'heure (même si comme dit plus haut, tout est prévisible et très académique, mais ça fonctionne qd meme !), sensible, humain, bref compensant presque ce qui faisait défaut au reste du film. On en ressort donc finalement en oubliant un peu les réserves qu'on pouvait avoir. Eastwood signe donc un bon film, mais pas une "masterpiece" non plus. Reste que je suis plutot pas mal curieux de voir son 2e volet maintenant tant celui là est "américain" !
Mais tout ça donne aussi au film un coté "grosse machine" qui laisse un peu de côté la sensibilité du spectateur (la mienne en tout cas). Ajoutons à cela quelques baisses de rythme flagrantes en milieu de métrage, lors de la "tournée" de nos héros, où soyons francs, je me suis carrément fais chier. Heureusement, le propos est sincère, et finalement c'est ça qui fait la différence dans un magnifique dernier quart d'heure (même si comme dit plus haut, tout est prévisible et très académique, mais ça fonctionne qd meme !), sensible, humain, bref compensant presque ce qui faisait défaut au reste du film. On en ressort donc finalement en oubliant un peu les réserves qu'on pouvait avoir. Eastwood signe donc un bon film, mais pas une "masterpiece" non plus. Reste que je suis plutot pas mal curieux de voir son 2e volet maintenant tant celui là est "américain" !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
- Lord Ruthven
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- peter wonkley
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