The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
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The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
The Fabelmans, le dernier Spielberg en date (ou le dernier tout court ? Rien en développement selon IMDB). Il s’agit d’une autobiographie de sa jeunesse un peu romancée. Film touchant. John Williams discret, tout en délicatesse. Mise en scène splendide. A ranger dans ses réussites.
Rien à redire. Peut-être un peu explicatif sur deux-trois dialogues, mais c’est tout. Un très grand Spielberg globalement.
Après les Golden Globes, les Oscars ? Je lui souhaite.
Rien à redire. Peut-être un peu explicatif sur deux-trois dialogues, mais c’est tout. Un très grand Spielberg globalement.
Après les Golden Globes, les Oscars ? Je lui souhaite.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Un très joli film mi-autobiographique mi-fiction. Ceux qui ont suivi la carrière de ce grand Monsieur seront aux anges.
Spielberg a précisé que ce ne serait pas son dernier film ...
Spielberg a précisé que ce ne serait pas son dernier film ...
Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Dans la filmo de Spielberg, c'est pas forcément une œuvre qu'on retiendra (enfin à mon sens...)
Mais ça reste un moment de grande qualité avec des passages vraiment touchants et d'autres plus drôles.
Il y a tout de même 2 où 3 petites longueurs. Rien de catastrophique, mais je me suis parfois demandé si quelques coupes n'auraient pas été nécessaire sur certaines séquences.
Ceci dit, c'est un plaisir de voir un film qui est porté par une telle maitrise de la mise en scène.
Spielberg est définitivement un génie et c'est sur qu'il va beaucoup manquer au cinéma
Mais ça reste un moment de grande qualité avec des passages vraiment touchants et d'autres plus drôles.
Il y a tout de même 2 où 3 petites longueurs. Rien de catastrophique, mais je me suis parfois demandé si quelques coupes n'auraient pas été nécessaire sur certaines séquences.
Ceci dit, c'est un plaisir de voir un film qui est porté par une telle maitrise de la mise en scène.
Spielberg est définitivement un génie et c'est sur qu'il va beaucoup manquer au cinéma
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Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
J'ai trouvé le film très anecdotique et surjoué dans les scènes de drame comme de comédie, difficile de s'attacher à ces personnages casting et émotions qui sonnent faux (mention à la mère irritante jouée par une mauvaise Michelle Williams), on se croirait par moments dans un sitcom anachronique. Un semi biopic de Spielberg illustratif, gentillet et superficiel, à réserver en priorité à ses inconditionnels..
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Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Bilan mitigé pour ma part. Tout ce qui touche au cinéma, sa découverte, son apprentissage, est vraiment réussi. C'est le cœur du film et Spielberg arrive parfaitement à transmettre son émotion, ses souvenirs, la magie du 7e art et son pouvoir. Je suis plus mitigé sur les parties "familiales", il y a des bons moments, mais Michelle Williams ne m'a pas convaincu (n'est pas Gena Rowlands qui veut), l'histoire de la famille m'a semblé bizarrement raconté, comme s'il y avait des trous dans le récit, bref, je n'ai pas vraiment été touché par tout ça... Les passages à l'école sont plutôt sympas, là aussi c'est inégal, les vraies réussites alternent avec du plus convenu, des "passages obligés" du genre, sans grande plus value... Bref, mitigé mais j'ai quand même apprécié, c'est juste qu'un tel sujet, venant d'un tel maitre, j'espérais qd même un peu plus, être vraiment emporté, ce qui n'a pas été le cas, sinon par intermittence ...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Très grande réussite de mon côté.
Tout est beau, bien joué et le ton est vraiment juste. De belles tranches de vie, simples, mais qui font mouche.
Contrairement à certains avis je trouve Michelle Williams formidable dans ce rôle assez complexe. Paul Dano est également juste et touchant.
Même Seth Rogen que je n'apprécie que rarement est très bien dirigé.
J'y suis allé, je n'attendais rien et je suis ressorti vraiment touché par cette histoire. Une histoire simple, sans méchant, avec des personnages complexes et un propos juste. Le film a le bon goût de s'arrêter au bon moment avec un dernier plan rempli d'humilité.
C'est vraiment un grand film très maîtrisé. Et, même si on devine l'homme parfois meurtri derrière la caméra, c'est fait avec beaucoup de bienveillance et le recul nécessaire qu'imposait ce sujet.
MAGNIFIQUE.
Tout est beau, bien joué et le ton est vraiment juste. De belles tranches de vie, simples, mais qui font mouche.
Contrairement à certains avis je trouve Michelle Williams formidable dans ce rôle assez complexe. Paul Dano est également juste et touchant.
Même Seth Rogen que je n'apprécie que rarement est très bien dirigé.
J'y suis allé, je n'attendais rien et je suis ressorti vraiment touché par cette histoire. Une histoire simple, sans méchant, avec des personnages complexes et un propos juste. Le film a le bon goût de s'arrêter au bon moment avec un dernier plan rempli d'humilité.
C'est vraiment un grand film très maîtrisé. Et, même si on devine l'homme parfois meurtri derrière la caméra, c'est fait avec beaucoup de bienveillance et le recul nécessaire qu'imposait ce sujet.
MAGNIFIQUE.
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Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Vu a l'instant sur Prime Japon et bilan mitige pour ma part.
La partie enfant qui decouvre la magie du cinema et a une revelation marche a fond. On capte et apprehende le futur realisateur a travers la camera de l'enfant qui filme ses trains electrique et fait ses films avec ses potes scouts.
La ou je decroche est la partie famille. L'acteur qui joue Spielberg-sans-le-nommer est nickel, le pere aussi, les soeurs aussi, meme l'oncle Benny. La mere par contre, me parait jouer a coter par moment plus que de raisons. Bon, on devine un cote artiste-pas-tres-(mentalement)-stable, mais l'actrice joue quand meme de traviole par moment que c'en est genant.
Est-ce intentionnel ou alors inconscient de la part de Spielberg, genre: ou un truc du genre? Si c'est le cas, c'est une fausse bonne idee a mon humble avis...
Dans la partie vie privee de Spielberg-sans-le-nommer, il y a quand meme des trucs passablement henaurme, que...ca...pourrait...etre...vrai...ou pas? Comme ou alors le cote , je sais que l'epoque (et la naivete) sont de mise, mais quand meme, ils sont pas super-futes dans la famille Spielberg-sans-la-nommer...
Un element de la vie privee ou je me tate encore est que le fils est un artiste, comme sa mere, mais pas en musique, danse ou chant. Du pere il a un sens innee de la technique (cinematographique) et de la debrouille. Mais, malgre qu'il tient eminement des deux, il n'appartient ni au monde de la premiere, ni au monde du deuxieme et reste donc un solitaire quelque part. Le film semble plus le presenter comme une sorte de mono-manique cinemaniaque, je dirais et donc rate un peu le coche...? Comme dit, pas 100% sur quant a ce point, mais pas totalement convaincu du rendu sur ce point non plus...
Hasard du calendrier, hier--et c'est ca qui m'a fait jeter un oeil au film sur Prime--sur la NHK nationale, il y avait un docu/interview de Spielberg sur...The Fabelmans ou le bonhomme explique son parcours...parcours parfois tres different de ce qu'il y a dans le film, notamment dans la partie famille qui part en vrille. Apres le docu hier, je regarde le film aujourd'hui et en arrive a la conclusion que certains morceaux de la partie "vie privee" ont ete tres fictionnalises...
Le probleme a la fin, est que si on a une partie ou on a zero probleme a voir Spielberg-le-futur-realisateur, la partie "vie privee" semble avoir ete traitee avec une telle distance--par l'interesse(!)--que ca en parait tres fictionnel. Au final, Spielberg semble rester pudique et ne livrer que certaines choses, d'ou: moins un film (auto-)biographique que semi-biographique du Spielberg (la partie futur-realisateur-en-devenir) et une partie biographique d'un quidam inconnu au bataillon, mais qui presente certaines similarites avec Spielberg, dans la partie "vie privee". D''ou: film qui a le c.l entre deux chaises...Pas une fiction...mais pas un film (auto)biographique, non plus et inversement...
Un peu l'impression que Spielberg aurait du laisser une scenario et des instructions precises sur comment traiter / filmer la partie sur sa cinephilie / cinemanie et la relisaer et tous les details sur sa vie privee pour que quelqu'un ne realise le film en piochant dedans apres sa mort ou un truc du genre.
Un peu anecdotique au final en ce qui me concerne...Dommage, une belle occasion ratee.
La partie enfant qui decouvre la magie du cinema et a une revelation marche a fond. On capte et apprehende le futur realisateur a travers la camera de l'enfant qui filme ses trains electrique et fait ses films avec ses potes scouts.
La ou je decroche est la partie famille. L'acteur qui joue Spielberg-sans-le-nommer est nickel, le pere aussi, les soeurs aussi, meme l'oncle Benny. La mere par contre, me parait jouer a coter par moment plus que de raisons. Bon, on devine un cote artiste-pas-tres-(mentalement)-stable
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Est-ce intentionnel ou alors inconscient de la part de Spielberg, genre:
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Dans la partie vie privee de Spielberg-sans-le-nommer, il y a quand meme des trucs passablement henaurme, que...ca...pourrait...etre...vrai...ou pas? Comme
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Un element de la vie privee ou je me tate encore est que le fils est un artiste, comme sa mere, mais pas en musique, danse ou chant. Du pere il a un sens innee de la technique (cinematographique) et de la debrouille. Mais, malgre qu'il tient eminement des deux, il n'appartient ni au monde de la premiere, ni au monde du deuxieme et reste donc un solitaire quelque part. Le film semble plus le presenter comme une sorte de mono-manique cinemaniaque, je dirais et donc rate un peu le coche...? Comme dit, pas 100% sur quant a ce point, mais pas totalement convaincu du rendu sur ce point non plus...
Hasard du calendrier, hier--et c'est ca qui m'a fait jeter un oeil au film sur Prime--sur la NHK nationale, il y avait un docu/interview de Spielberg sur...The Fabelmans ou le bonhomme explique son parcours...parcours parfois tres different de ce qu'il y a dans le film, notamment dans la partie famille qui part en vrille. Apres le docu hier, je regarde le film aujourd'hui et en arrive a la conclusion que certains morceaux de la partie "vie privee" ont ete tres fictionnalises...
Le probleme a la fin, est que si on a une partie ou on a zero probleme a voir Spielberg-le-futur-realisateur, la partie "vie privee" semble avoir ete traitee avec une telle distance--par l'interesse(!)--que ca en parait tres fictionnel. Au final, Spielberg semble rester pudique et ne livrer que certaines choses, d'ou: moins un film (auto-)biographique que semi-biographique du Spielberg (la partie futur-realisateur-en-devenir) et une partie biographique d'un quidam inconnu au bataillon, mais qui presente certaines similarites avec Spielberg, dans la partie "vie privee". D''ou: film qui a le c.l entre deux chaises...Pas une fiction...mais pas un film (auto)biographique, non plus et inversement...
Un peu l'impression que Spielberg aurait du laisser une scenario et des instructions precises sur comment traiter / filmer la partie sur sa cinephilie / cinemanie et la relisaer et tous les details sur sa vie privee pour que quelqu'un ne realise le film en piochant dedans apres sa mort ou un truc du genre.
Un peu anecdotique au final en ce qui me concerne...Dommage, une belle occasion ratee.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Pas mal re-pense a The Fabelmans depuis hier. Il y a d'autres trucs qui me font tiquer et rendent le film encore plus bancal dans ce qu'il cherche a montrer, dire ou sous-entendre.
Comme dit precedemment. Et quant au deroulement de cette partie du recit, selon l'interview de Spielberg .
Le probleme etant que le film fictionnalise toute cette partie avec. D'ou: gne? Pourquoi? Et c'est la que le film semble developper un argumentaire assez vague(?)/mal assume(?) / flou qui pend dans le vide(?).
Devant la realite, ni Spielberg, ni ses soeurs ne comprenne ce qui ce passe. Lorsqu'il film la realite, Spielberg ne remarque rien. Non, ce n'est que quand il manipule/tripatouille la realite sur la table de montage qu'il se rend compte de ce qu'il a filme. Meme chose avec la photo de fete de quartier. Il prend les photos et photographie la realite, regardes les photos et regarde donc une realite "telle quelle" et ne capte rien. Tandis qu'a son pere, ca saute aux yeux.
On dirait que le film semble developper une sortie d'argumentaire que Spielberg n'a qu'un lien assez faible avec la realite, prefere l'irrealite ou de remonter la realite selon ses propres idees. Dans l'interview, Spielberg disait que (rappellez-vous qu'on etait apres la guerre et que les sentiments devaient encore etre assez vivaces), plutot que d'avouer et dire autour de lui qu'il etait juif, il preferait dire qu'il etait...allemand, d'ou son nom.
Bon, dans la vie reelle, Spielberg etait en pleine negation de sa judaite. Ce qui ne transparait pas...vraiment dans le film. Dans le film, Spielberg-sans-le-nommer semble plutot en decallage avec la realite, genre monomanique/cinemaniaque, voire pas loin de l'autisme. Vraiment bizarre...
Comme dit precedemment
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Le probleme etant que le film fictionnalise toute cette partie avec
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Devant la realite, ni Spielberg, ni ses soeurs ne comprenne ce qui ce passe
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On dirait que le film semble developper une sortie d'argumentaire que Spielberg n'a qu'un lien assez faible avec la realite, prefere l'irrealite ou de remonter la realite selon ses propres idees. Dans l'interview, Spielberg disait que (rappellez-vous qu'on etait apres la guerre et que les sentiments devaient encore etre assez vivaces), plutot que d'avouer et dire autour de lui qu'il etait juif, il preferait dire qu'il etait...allemand, d'ou son nom.
Bon, dans la vie reelle, Spielberg etait en pleine negation de sa judaite. Ce qui ne transparait pas...vraiment dans le film. Dans le film, Spielberg-sans-le-nommer semble plutot en decallage avec la realite, genre monomanique/cinemaniaque, voire pas loin de l'autisme. Vraiment bizarre...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: The Fabelmans - Steven Spielberg (2022)
Revu en bluray hier. Si on coupe la carrière de Spielberg en deux parties, je dirai en 93 à partir de Shindler (on pourrait aussi résumer cela à avant, puis avec Kaminski), ce Fabelmans me semble être le plus beau Spielberg de cette seconde partie de carrière. Le plus personnel assurément. Je le rapproche de Catch me if you can, tant leurs thématiques (famille et parcours initiatique) me semblent proches. Beaucoup d’émotion (rires et larmes) en revoyant le film.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne