A peine sortie des roles de potiche (exepté dans Total Recall de Verhoven) et des apparitions compromettantes (elle a quand même joué la copine de Steven Seagal dans Nico ! ) grâce au succes de "Basic Instinct" (De Paul Verhoven aussi, tiens tiens ! ) ou elle avait fortement marqué les esprit, Sharon Stone retournait illico dans un navet de la pire espèce surfant de façon poussive sur son statut de nouvelle star la plus sexy du monde.Une jeune et très jolie femme (Sharon Stone, on s'en doute !) eménage dans un bel appartement en haut d'un bulding, ou une jeune femme est récement décédé. Elle fait bientôt connaissance avec les différrents habitants de ce grend bulding, qui cachent tous bien des mystère
On retrouve en effet dans Sliver pas mal d'éléments commun avec Basic Instinct (les 2 films ont pour scénariste le fameux Joe Eszterhas, sorte de Kevin Williamson du thriller sexy, en gros, quelques trucs sympa, mais aussi plein de daubes et une formule usée jusqu'a la corde à travers diffrents films intergeangables !).
On a donc droit à une intrigue à tiroir avec rombondissements, à une galerie de personnages étranges et inquiétant et a des scènes de cul sensées être chaudes.
Malheureusement, tout ces éléments qui fonctionnaient à merveille dans "Basic instinct" tombent ici à plat.
L'intrigue est franchement pathétique, les personnages ridicules (William Baldwin, en playboy voyeur, est aussi transparent qu'un emballage de Fish and Chips !) et les fameuse scènes de sexe, mine de rien l'un des principaux, sinon le principal, arguments promotionels du films, sont ridicules. (voir la scène hilarante ou William Baldwin, la fesse molle, prend sauvagements Sharon Stone contre une colonne ou encore leur petit jeu de touche pipi au restaurant).
Sinon, y a aussi Tom Berenger qui cachetonne dans le film. Le pauvre .....
A noter aussi quelques dialogues super raffinné comme lorsque la copine (très moche) de Sharon Stone, visiblement en manque de présence masculine, lui déclare :
"J'utilise tellement mon vibromasseur que j'ai développée une allergie au plastique".
Classe, à l'image du film !