Brian De Palma

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Jack Terri
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Brian De Palma

Message par Jack Terri » mer. août 03, 2005 4:19 pm

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http://briandepalma.over-blog.com/

Je l'ai découvert grâce à la vision de Carrie, un soir sur M6, en version française recadrée. À l'époque, ça devait être dans ce qui s'appelait "les jeudis de l'angoisse". J'avais trouvé ça tellement génial que je me suis mis dans la tête de tout découvrir de ce réalisateur-là... :wink:

Bio commentée
Brian Russell De Palma, né le 11 septembre 1940 à Newark dans le New Jersey, est le cadet d’une famille protestante de trois fils. Les parents, Anthony et Vivienne De Palma, laissent leurs garçons cohabiter dans un climat de concurrence, où chacun vit pour soi et s’achète, par exemple, les mêmes revues de science fiction pour compléter sa propre collection. Les yeux sont surtout tournés vers l’aîné, l’arrogant Bruce dont l’orgueil finira par lui faire perdre la raison. Insociable, il deviendra peu à peu misanthrope, partira vivre sur une île de Nouvelle-Zélande et mourra dans la plus grande solitude à la fin des les années quatre-vingt-dix. De son côté, le jeune Brian cultive très tôt une passion pour la physique dont il décide de faire sa spécialité (en partie pour s’attaquer au terrain de Bruce, également passionné de ce domaine). Adolescent surdoué, fasciné par l’astronomie et la science-fiction, il conçoit lui-même des ordinateurs et reçoit de nombreux prix, localement puis au niveau national. À dix-sept ans, il est récompensé par une médaille d’or pour une thèse portant cet obscur titre de : L’application de la cybernétique à la résolution d’équations différentielles (An Analog Computer to Solve Differential Equations). Plus intéressé par l’univers électronique des ordinateurs, il n’accorde pas encore beaucoup d’importance au septième art qu’il considère comme du loisir. Les films qui passent au cinéma le samedi soir représentent surtout l’occasion de sortir avec une petite copine. Néanmoins, deux films de Michael Powell découverts à la télévision le marquent : The Red Shoes et The Thief of Bagdad. Pendant ce temps, les relations entre ses parents se dégradent. Son père, qui exerce les métiers de professeur médical puis de chirurgien orthopédique, trompe sa femme avec une infirmière. La mère n’a pas suffisamment de courage pour le quitter mais assez pour tenter de se suicider. Après l’avoir trouvée avec une boite entière de barbituriques vidée, Brian conduit sa mère à l’hôpital. Ne pouvant pas laisser une situation comme celle-là s’envenimer, le jeune surdoué de la technique ira, muni d’un appareil photographique, sur les traces de son père qu'il suivra pendant plusieurs jours. En prenant des clichés de lui avec sa maîtresse, Brian acquiert ainsi le matériel nécessaire à présenter pour obtenir le divorce de ses parents…

Brian De Palma quittera le foyer familial pour entrer à l’université Columbia de New York, dans le but d’achever sa formation et de devenir astrophysicien. Mais pendant sa première année de faculté, âgé alors de dix-huit ans, il est fortement marqué par la vision d’un film découvert dans une salle new-yorkaise : Vertigo d’Alfred Hitchcock. La compagnie d’étudiants cinéphiles, d’amateurs de théâtre, l’arrivée d’Europe de nouvelles formes cinématographiques avec Godard, Truffaut, Rossellini ou Antonioni, et la fréquentation régulière des ciné-clubs, créeront chez lui la révélation. En 1958, Brian De Palma laisse définitivement tomber la physique, et s’oriente vers des études artistiques…

Jean-Luc Godard a une influence considérable sur lui. Il réalise son premier court métrage d’étudiant en 1960, Icarus, suite à l’abandon de son réalisateur initial. C’est suivi l’année suivante de 6601224, The Story of An IBM Card, et surtout Woton’s Wake en 1962, pour lequel il remporte plusieurs prix. Au cours de ses études au Sarah Lawrence College, De Palma aborde le long-métrage avec The Wedding Party, co-réalisé avec Cynthia Munroe et un professeur d’art dramatique, Wilford Leach, qui aura une importance déterminante pour De Palma. C’est une comédie en partie improvisée par les comédiens dont c’est les débuts à l’écran : Robert De Niro et Jill Clayburgh. Le réalisateur en herbe poursuit son apprentissage sur divers documentaires et courts métrages dont The Responsive Eye consacré à une exposition d’Op Art au Musée d’Art Moderne de New York. En 1967, il revient au long métrage avec Murder à la Mod, thriller sophistiqué émaillé de références hitchcockiennes. L’euphorie contestataire des années soixante inspire De Palma. En s’interrogeant sur les paradoxes artificiels de la société américaine et l’absurdité de la guerre du Vietnam, il livre les comédies satiriques novatrices Greetings (Ours d’Argent au Festival de Berlin) qui sera le premier film classé X aux Etats-Unis, et Hi, Mom!, deux films prouvant que c’est l’un des meilleurs jeunes talents de la Nouvelle Vague américaine. Entre-temps, il réalise Dionysus in ‘69, film documentaire sur un happening filmé en écran partagé, technique qu’il reprendra dans plusieurs de ses films. De Palma devient une légende parmi les cinéastes new-yorkais indépendants, et de grands studios hollywoodiens commencent alors à s’intéresser à lui. Il se voit ainsi offrir des projets plus importants.

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On lui propose une comédie, Get to Know Your Rabbit, qu’il réalise en 1971 avec pour acteurs Tom Smothers, Katharine Ross et une très grande figure du cinéma alors sur le déclin, Orson Welles. Mais les relations avec les producteurs sont conflictuelles et De Palma est viré avant le montage. Il se change les idées en partant s’installer en Californie avec le futur « Nouvel Hollywood », dans la maison des actrices Jennifer Salt et Margot Kidder. À Noël, il leur offre un scénario qu’il a écrit pour elles, Sisters, qu’il tourne en 1973. Rompant avec le style à moitié improvisé de ses précédents films, il affirme avec ce film d’exceptionnelles qualités d’écriture, un sens de la construction, du cadrage et du rythme digne des meilleurs réalisateurs hollywoodiens. La consécration artistique arrivera l’année suivant ce coup de maître, lorsqu’il signe le thriller musical Phantom of the Paradise qui remporte en 1975 le Grand Prix du Festival d’Avoriaz. En 1976, il écrit et réalise Obsession, thriller romantique interprété par Cliff Robertson et Geneviève Bujold, où il rend un bel hommage à Hitchcock.

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Il porte à l’écran le premier roman de Stephen King, Carrie, et en dépit d'un timide marketing, c’est le triomphe international qui vaut une nomination à l’Oscar pour Sissy Spacek et Piper Laurie. C’est une des plus brillantes transpositions de l’œuvre de Stephen King. Sa célèbre séquence finale, qui a fait brusquement jaillir les popcorns de salles vibrantes, et certains procédés du film ont été depuis largement imités. Le film a révélé John Travolta ici dans son premier rôle au cinéma, Amy Irving, et Nancy Allen que De Palma épousera en 1979 (ils divorceront en 1983). En 1977, De Palma dirige Kirk Douglas, John Cassavetes et Amy Irving dans The Fury, film d’espionnage mêlant occultisme et politique-fiction. En 1978, il réalise Home Movies avec Kirk Douglas et Nancy Allen, et le concours de ses étudiants en cinéma de Sarah Lawrence College. Cette comédie semi autobiographique retrace directement ses propres aventures d’adolescent quand il espionnait son père.

C’est au cours des années quatre-vingt que sa réputation d’affreux jojo du cinéma américain prendra forme, avec des films provocateurs où les perversions sexuelles gratinées, les meurtres au rasoir, à la perceuse ou à la tronçonneuse, scandaliseront et lui vaudront quelques démêlés avec les féministes. Ce sera le cas notamment avec Dressed to Kill qu’il réalise en 1980, interprété par Michael Caine, Angie Dickinson et Nancy Allen, qui est considéré aujourd’hui comme l’une des grandes réussites de sa carrière, tout comme Blow Out qu’il écrit et met en scène en 1981, hommage à sa façon au Blow Up d’Antonioni. Il explore avec ces deux films deux thèmes dominants de son œuvre : voyeurisme et manipulation. Mais malgré leurs indéniables qualités, le public n’est pas au rendez-vous. À cause des nombreuses références aux films d’Alfred Hitchcock, on l’accuse de n’être qu’un plagiaire du grand maître du suspense.

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En 1983, Brian De Palma réalise une nouvelle version baroque et hyper violente de Scarface, sur un scénario d’Oliver Stone d’après celui d’Howard Hawks et Ben Hecht. On y découvre un Al Pacino grandiose en psychopathe cocaïné jusqu’aux tréfonds des sinus, et le film révèle Michelle Pfeiffer. Évidemment, la critique n’est pas tendre, et ne le sera pas non plus avec son prochain film. En 1984, De Palma signe Body Double qui offre son premier grand rôle à Melanie Griffith dans ce qui sera le dernier thriller en hommage à Hitchcock, où les références fourmillent. La scène du meurtre à la perceuse longue mèche a fait pleuvoir des articles de presse incendiaires. Abandonnant temporairement ce genre qui a fait sa réputation, il réalise The Untouchables, d’après la célèbre série télévisée. Marquant le début de la collaboration entre De Palma et Ennio Morricone pour encore deux films, le film vaudra l’Oscar à Sean Connery et lancera simultanément les carrières de Kevin Costner et Andy Garcia. Grâce à l’immense succès du film, il peut se permettre de réaliser un sujet plus sensible et qu’il a toujours voulu porter à l’écran : l’histoire vraie du viol d’une jeune Vietnamienne par des soldats américains pendant la guerre du Vietnam. Ce sera Casualties of War où il dirige ainsi Michael J. Fox à contre-emploi, avec également Sean Penn. Le succès est cette fois manquant, et la critique trouve encore le moyen de tirer à boulets rouges sur De Palma, comme Village Voice qui met la photo de De Palma en couverture.

En 1990, il adapte le roman de Tom Wolfe The Bonfire of the Vanities avec Tom Hanks, Melanie Griffith et Bruce Willis, mais le film ne sera qu’un gros fiasco financier et critique, le plus difficile à encaisser pour De Palma. Il reste néanmoins créatif et s’est alors risqué à de nouvelles expériences toujours impressionnantes du point de vue artistique, retournant au thriller en 1992 avec Raising Cain qu’interprètent John Lithgow et Lolita Davidovitch, et qui divise ses fans, ou dirigeant Al Pacino dans ce qui est considéré comme l’un des meilleurs polars des années 90, Carlito’s Way, racontant le destin inexorable d’un ancien trafiquant repenti. Entre-temps, il épouse la productrice Gale Anne Hurd, en 1991. Ils auront une fille, Lolita, et divorceront en 1993. Il se remariera en 1995 avec une certaine Darnell Gregorio, avec qui il aura également une fille, Piper, et ils divorceront en 1997.

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C’est en 1996 avec Mission: Impossible, interprété par Tom Cruise, Jon Voight, Emmanuelle Béart, Kristin Scott Thomas et Jean Réno, que De Palma connaîtra un succès international (son plus gros à ce jour). Cette adaptation plutôt libre de la série culte sera suivie du thriller Snake Eyes, interprété par Nicolas Cage et Gary Sinise, dont le premier plan est impressionnant de virtuosité. En 2000, sort son premier film de science-fiction : Mission to Mars, interprété par Gary Sinise, Tim Robbins, Don Cheadle et Connie Nielsen. Le film est descendu par la critique et le public ne suit pas. De Palma s’installe en France, parcourt Paris en mobylette, et décide d’y tourner un film sur les mésaventures d’une manipulatrice. Marquant son retour au thriller érotique, il réalise Femme Fatale en 2002, avec Rebecca Romijn et Antonio Banderas, démarrant sur un audacieux vol de bijoux au Palais des Festivals de Cannes.

En 2005, il réunit Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank et Aaron Eckhart pour The Black Dahlia, d’après James Ellroy, film qui déconcerte et son succès est mitigé. Son dernier film, Redacted, sur la vie de soldats américains dans la guerre en Iraq, De Palma retrouve le style de ses débuts où il dénonçait la guerre du Vietnam, et refait parler de lui dans les médias américains scandalisés. Il décroche le Lion d’Argent du meilleur réalisateur au festival de Venise. À bientôt soixante-dix ans, avec son très probable projet de faire The Boston Stranglers, Brian De Palma prouve qu’après presque cinquante ans de carrière son désir de faire du cinéma reste intact.

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Dernière modification par Jack Terri le dim. sept. 06, 2009 1:14 am, modifié 4 fois.

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Prodigy
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Message par Prodigy » mer. août 03, 2005 4:26 pm

Il l'a fait :D

Donc :

- Body Double : 4/6
- Carrie : 5/6
- Phantom of the Paradise : 7/6, ze best, da chef d'oeuvre, ultimo masterpiece, je l'emmène sur une île déserte en chantant AYAYAYAAAAAAAAAHHHH 8)
- Blow Out : 6/6
- Sisters : 6/6
- Obsession : peu de souvenirs hélas
- The Untouchables : 3/6, du savoir faire mais gros loukoum bien fade :?
- Carlito's Way : 5/6 (-1 pour le score chiantissime et Penelope Ann Miller, tue l'amour ultime)
- Snake Eyes : 2/6 uniquement pour l'aspect virtuose, Cage et le scénario à sont à chier !
- Furie : 4/6 dont 1 point rien que pour le score de Williams
- Dressed to Kill : 3/6, ça bande un peu mou quand même :?
- Scarface : 1/6, totalement grotesque pour ma part, rigolo quand on le prend comme un objet ringardissime et kitsch au possible, sinon a encore plus mal vieilli que les chemises à fleur de Miami Vice
- Mission to Mars : 3/6, pas honteux, juste sans intérêt
- Mission: Impossible : 3/6 (cf. au-dessus)
- Femme Fatale : 2/6 (cf au-dessus et au-dessus :D)
- Raising Cain : 0/6, aïe
- The Bonfire of the Vanities : 3/6, impossible malgré tout de détester ce film

:p

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Jack Terri
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Message par Jack Terri » mer. août 03, 2005 4:41 pm

J'étais étonné la première fois en voyant que peu de monde aimait LES INCORRUPTIBLES. La scène du landau je peux comprendre (moi je l'aime bien), mais le film intégralement heu...
Prodigy a écrit :Il l'a fait :D
:D

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rusty james
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Message par rusty james » mer. août 03, 2005 4:41 pm

- Body Double : 4/6
- Carrie : 4/6
- Phantom of the Paradise : 2 ou 3/6 (désolé :oops: )
- Blow Out : 6/6
- Sisters : pas vu :oops:
- Obsession : 5/6
- The Untouchables : 3/6
- Snake Eyes : 6/6
- Furie : 3/6
- Dressed to Kill : 5/6
- Scarface : 3/6
- Mission to Mars : 1 ou 2/6
- Mission: Impossible : 5/6
- Femme Fatale : 00000000/6 beuhhh !!!
- Raising Cain : 4 (mais c'était y'a longtemps :oops: ) /6
- The Bonfire of the Vanities : 2,5/6

On avait bien consacré un top sur le boss mais c'était sur l'ancien forum :wink:

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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope » mer. août 03, 2005 4:50 pm

Pas de chef d'oeuvre intemporel, quelques oeuvres marquantes (le seul cinéaste capable de fimer une poursuite de voitures auralenti et de créér un suspense au rasoir à partir de là) mais une carrière aux oubliettes depuis quelques temps, l'ombre des thèmes planant sur des films à peine passables.

-Outrages : XXX Un film qui me fait mal aux tripes, je ne peux pas le revoir. j'ai passé ma séance de cinéma en larmes non stop au bout d'une demi-heure. débordé par des sentiments violents et révolté, je suis ressorti à bout de forces. jamais je n'ai ressenti cela, ni je n'ai pu le revoir ni écouter la musique :shock:

-- Furie : XXX
- Carrie : XXX
- Blow Out : XXX
- Obsession : XXX

- Carlito's Way : XX (virtuosité only)
- Femme Fatale : XX (j'aime bien :oops: )
- Raising Cain : XX (un bestof autoparodique. j'adore!)
- Dressed to Kill : XX (plus je le revois, moins je l'aime :? )
- Sisters : XX

- Body Double : X (il a mechamment vieilli - et Lamberto sait que je l'adorais meme après 10 visions. Mais récemment, ce fut un choc :shock: )
- Phantom of the Paradise : X
- The Untouchables : X
- Snake Eyes : 0(irtuose certes mais condescendant et gagne-petit. Une des pires fins jamais tournées au cinema)

- Scarface : 0 Grotesque, c'est le mot.
- Mission: Impossible : 0 strictement sans aucun interet. et la scène du tunnel de l'Eurostar :shock: :D
--The Bonfire of the Vanities : 0

- Mission to Mars : 00 si, si une véritable honte.une insondable naiveté crasse, d'une stupidité lénifiante et une laideur inégalée depuis quelques années.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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rusty james
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Message par rusty james » mer. août 03, 2005 4:54 pm

Snake Eyes : 0(irtuose certes mais condescendant et gagne-petit. Une des pires fins jamais tournées au cinema)
Ah non elle est géniale cette fin ! Mais passons...

Prodigy y'en manque !!

Dont Carlito's way chef d'oeuvre absolu (pas de note donc 8) ) et Body double avec son côté kitsch effectivement qui mérite quand même un petit 4/6 pour moi :D

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DPG
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Message par DPG » mer. août 03, 2005 4:56 pm

Très bon thread :wink:

Un de mes reals préférés, tout simplement, même si j'ai encore deux trois lacunes à combler dont j'ai honte :oops:

Pour moi ça donne :

- "Phantom of the paradise" : Mon film préféré tout simplement (ex-aequo avec "Le parrain"). Tout est parfait selon moi. 6/6

- "Obsession" : Pas envie de se le taper tous les jours mais esthetiquement c sublime qd meme, la zik aussi d'ailleurs, partition memorable. 5/6

- "Carrie" : Tour de force encore une fois, un des films que De Palma a le plus préparé selon ses dires, une histoire touchante, une des meilleures adaptations de King à l'écran, un final inoubliable. 5/6

- "Pulsions" : Magnifique thriller, suspenses prenant de A à Z, putain de tension palpable à chaque instant, sensuel, cruel. Une bombe. 5/6

- "Blow out" : Tout pareil qu'au dessus, avec un enorme travail sur le son, jamais vu ailleurs et un final qui m'avait bouleversé. 6/6

- "Scarface" : Dans mon top 10 aussi. Pacino habité, une fresque grandiose, à la fois classique et moderne, rien que le générique avec tous ces noms (Pacino, De Palma, Stone...) en rouge sur noir sur fond de Moroder me collent des frissons meme après une vingtaine de visions. 6/6 of course.

- "Body double" : Un des premiers De Palma que j'ai vu. OK c'est un decalque d'Hitchcock de plus, mais quel décalque ! Le plus grand film de voyeurisme après "Fenetre sur cour". Et ya Frankie goes to Hollywood et Melanie :P 5/6

- "Les Incorruptibles" : Pour une commande, c'est une commande foutrement bien torché. OK c'est parfois gratuit, OK De Niro et Connery s'amusent bien ds leur petit numero, OK la scène du landeau sent un peu le "Regardez comment il est chouette mon hommage et comment je maitrise" mais bon ça reste un très bon film de gangsters selon moi, des personnages attachants, des scènes mémorables, un hommage aux vieux films des années 30. Brillant. 5/6

- "Outrages" : Pas enormement de souvenirs alors qu'il m'avait bien marqué. Un film dur et des comédiens au top, mais c'est juste moi qui suit tout sauf fan des films de guerre. 4/6

- "Le Bucher des vanités" : On est loin du navet souvent vanté pour moi. Ca reste un polar efficace, une bonne satire, même si qques personnages sont un peu too much. Un De Palma mineur mais tout sauf mauvais. 4/6

- "L'esprit de Cain" : Là par ctre, je suis bp plus d'accord avec ttes les mauvaises critiques. Pas enormement de souvenirs mais la vision fut "penible". Allez hop 2/6

- "L'impasse" : Anti-thèse de "Scarface" pour beaucoup. Un parfum mélancolique plane sur le film, une belle histoire magnifiquement mise en images. Je prefère qd meme "Scarface" assez facilement mais le film est tt de même très beau. 5/6

- "Snake eyes" : Pas mal de trucs assez gratuits, le tape à l'oeil ressort un peu trop à mon gout. Alors OK c prenant et c très bien torché mais j'attends plus que ce simple exercice de style. 3/6

- "Femme fatale" : Mitigé. L'excellent cotoie vraiment le très discutable selon moi. On est pas loin du foutage de gueule à certains moments. Mais bon, je pardonne encore et je vois le verre à moitié plein. 3/6

En gros, on peut dire que j'aime bien :D :wink:
Dernière modification par DPG le mer. août 03, 2005 4:59 pm, modifié 1 fois.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "

dario carpenter
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Message par dario carpenter » mer. août 03, 2005 4:56 pm

5/6:

blow out
outrages

4,5/6:

furie

4/6:

l'impasse
obssession
pulsions
Carrie

3/6:

body double
phantom of the paradise
mission impossible
Scarface

2/6 et 1/6:

femme fatale
l'esprit de cain
les incorruptibles
snake eyes
mission to mars

pas vus ses autres films,et il faudrait que j'en revoie certains (mission impossible,pulsions,phantom...) :oops: ,mais dans l'ensemble De Palma est un cinéaste que j'apprécie assez,même si j'ai un peu de mal avec ses derniers films.

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Tuck pendleton
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Message par Tuck pendleton » mer. août 03, 2005 4:57 pm

De palma c'est tout naze

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Plisken
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Message par Plisken » mer. août 03, 2005 4:59 pm

A mon tour :D

- Body Double : 4/6 (étonnant)
- Carrie : 6/6 (une claque !)
- Phantom of the Paradise : 6/6 (une méga claque)
- Blow Out : 6/6 (une supra méga claque)
- Sisters : 4/6 (magnifique)
- Obsession : 6/6 (une supra méga giga claque)
- The Untouchables : 5/6 (très bon mais ne ressemble pas à du DePalma habituel)
- Snake Eyes : 3/6 (bof...)
- Furie : 5/6 (Superbe)
- Dressed to Kill : 6/6 (le plan séquence dans le musée est une des plus belle scène de ciné) (hors norme pour les claques)
- Scarface : 6/6 (un monument)
- Mission to Mars : 2/6 (une grosse déception)
- Mission: Impossible : 4/6 (mouais.. c'est un film de Tom pouce)
- Femme Fatale : 2/6 (mais il est fou ?)
- Raising Cain : 3/6 (mouais...)
- The Bonfire of the Vanities : 5/6 (j'ai beaucoup rigolé)
- Casualties of War : 5/6 (archi violent)
- Wise Guys : 3/6 (euuuuuuuh)
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Superfly
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Message par Superfly » mer. août 03, 2005 5:02 pm

Rare que je le fasse ... mais bon comme il est mort il y'a pas longtemps je lui rends hommage

Body Double : long mais fun. Deborah Shelton même habillée fait exploser ma braguette
Carrie : Trop vu
Phantom of the Paradise : Trop vu et écouté.
Blow Out : J'adore mais trop vu aussi. Je dépasse plus les 10p remières minutes
Sisters : Trop vieux pour m'accrocher
Obsession : trop lent et chiant.
The Untouchables : Sympa comme tout. Mais trop calibré.
Carlito's Way : Trop calibré, n'arrive pas à la cheville de Scarface.
Snake Eyes : Sympa et roublard. Un peu trop calibré
Furie : Pas vu depuis 3 siècle
Dressed to Kill : zzzzzzzzzzzzzzzz
Scarface : Chef d'oeuvre absolu. Je peux le revoir 30 fois.
Mission to Mars : Je suis obligé de critiquer ??
Mission: Impossible : Mon dieu.
Femme Fatale : pas vu car pas envie.
Raising Cain : vu au cinéma. Me suis bien marré et je l'aime bien.
The Bonfire of the Vanities : J'adore ... humour noir, cabotinage... quand depalma se retire le doigt du cul il montre son vrai visage.

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Jack Terri
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Message par Jack Terri » mer. août 03, 2005 5:03 pm

rusty james a écrit :et Body double avec son côté kitsch effectivement qui mérite quand même un petit 4/6 pour moi :D
Oui j'aodre le kitch du film! :D

Je vois ce film comme un véritable pétage de plomb de De Palma, imaginez un film d'Htichcock où il incruste une strip-teaseuse se masturbant aux fenêtres, où un acteur de films d'horreurs Z claustrophobe la mate au téléscope, des néo-nazis-punks-bondage qui dansent sur "Relax" de Frankie Goes to Hollywood en fute-string en cuir pour un pseudo-film porno (une histoire toujours aussi alambiquée), un meurtre à la perceuse, une fin génialissime... Je prends toujours un pied fou en le voyant ce film, et ça fait des années que ça dure! Image

Et pis le générique de fin quand même !
Dernière modification par Jack Terri le mer. août 03, 2005 5:33 pm, modifié 2 fois.

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Message par Jack Terri » mer. août 03, 2005 5:18 pm

DPG a écrit :Très bon thread :wink:
Merci.
Superfly a écrit :mais bon comme il est mort il y'a pas longtemps je lui rends hommage
Ne me fais plus peur comme ça, toi. :o

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Message par A » mer. août 03, 2005 5:25 pm

l'un de mes realisateurs preferes

Femme Fatale (2002) ****
Mission to Mars (2000) *
Snake Eyes (1998) ****
Mission: Impossible (1996) *****
Carlito's Way (1993) ****1/2
Raising Cain (1992) ***1/2
The Bonfire of the Vanities (1990) ****
Casualties of War (1989) ****1/2
The Untouchables (1987) ****1/2
Wise Guys (1986) ***1/2
Body Double (1984) ****1/2
Scarface (1983) *****
Blow Out (1981) *****
Dressed to Kill (1980) ****1/2
The Fury (1978) **1/2
Carrie (1976) *****
Obsession (1976) ***1/2
Phantom of the Paradise (1974) *****
Hi, Mom! (1970) ***1/2

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Message par Jack Terri » mer. août 03, 2005 5:46 pm

Tiens? un sondage s'est rajouté tout seul? :)

Et que fait-on si notre préféré c'est THE WEDDING PARTY ou WISE GUYS? :D et sinon merci...

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