"Falling down", ou quand un homme au bout du rouleau décide que désormais, on ne lui marchera plus sur les pieds, on ne le regardera plus d'un air hautain, on ne cherchera plus à l'agrésser ou à l'escroquer.Un matin, un homme, coincé dans sa voiture en pleine embouteillage, craque et sort soudain de son véhicule. Il est au chômage, sa femme l'a quitté et il ne voit plus sa fille. Aujourd'hui, il ne va pas falloir l'emmerder !
Manifeste fasciste pour les uns, joyeux défouloir pour les autres, "Falling Down", de joel "personne ne m'aime" Schumacher, a divisé lors de sa sortie.
Enfin, on a surtout entedu certains habitués du genre crier au scandale à cause d'une sois disante incitation à l'auto defense.
Si on ne peut nier que le personage de William 'D-Fens' Foster (incarné par Michael Douglas) a une légère tendance à regler les petit tracas de la vie de tout les jours par la violence, il n'en est pas moins que cette levé de boucliers était peut être un peu (beaucoup ?) excéssive, le film de Joel Schumacher étant loin d'atteindre le dégré de violence des productions du genre des 80's (en particulier celles de la Canon) et se contentant de quelques pétages de plomb finalement bien sages.
D'ailleurs, le scène la plus "savoureuse" du film reste, à mon avis, celle, plutôt comique, ou Michael Douglas, Uzi à la main, s'en prend à un employé de Mac Do (La marque n'est pas citée, mais le raprochement est vitre fait !) un peu trop arrogant vu la merde qu'il serre à ses clients.
Robert Duvall incarne dans ce film un flic se mettant à la poursuite de D-Fens, un policier d'ailleurs lui aussi soumis (comme tout le monde en faite !) à divers problèmes personnels.
A noter que le final est malheureusement assez décevant, Joel Schumacher n'allant pas au bout de son idée de départ (le basculement, peu à peu irrémédiale, d'un homme dans la folie à cause de la préssion qu'exerce sur lui la société) et atténuant la violence de D-Fense (déjà pas franchement impréssionnante en faite !) par une pirouette scénaristique débile.
Reste un film qui se laisse regarder sans déplaisir, le parcour de D-Fens dans la jungle urbaine nous rappellant parfois des expériences personnelles et ses réactions parfois expéditives faisant remonter en nous certains fantasmes peu avouables.
Peut être est tout simplement celà qui a tant géné certaines personnes lors de sa sortie en salle.