Rocky - John G. Avildsen - 1976
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Rocky - John G. Avildsen - 1976
Ceux qui suivent le forum et ma vie auront eu la joie d'apprendre que j'ai acheté cet après midi le coffret Rocky ! Je n'ai donc pas perdu mon temps et j'ai revu dès ce soir le premier volet de cette saga légendaire !
Hop ! Le beau coffret !
Et donc le film ! Quel film !
Ca faisait un paquet d'années que je ne l'avais pas revu. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est juste moi qui me suis mal demerdé ou si ca vient des diffusions télé, mais j'ai largement plus vu le 3 et le 4 que les autres
Donc le 1. Sorte de film exemple, mètre étalon (italien désolé...) d'une expression entrée dans la culture populaire : Le rêve américain !
Car oui, Rocky c'est du rêve. Du rêve en barres. Comment un looser est projetté sous les feux de la rampe, a enfin sa chance, et au passage rencontre la femme de sa vie. Pas etonnant que Capra ait déclaré qu'il aurait aimé faire un tel film ! Mais ce premier volet évite tout de même avec une grande habileté de se vautrer dans le "trop plein" de rêves. La fin évite très finement ce qui aurait été prévisible dans tant d'autres oeuvres, à savoir (SPOILER, mais qui n'a pas vu Rocky ???) que Rocky gagne le combat ! (FIN SPOILER)
La force du film vient aussi de tout ce qui précède ce fameux combat. On part vraiment de la base, de la crasse des quartiers pourris de Philadelphie. A ce titre, la peinture est saisissante, et on reconnait bien la patte 70's du ciné US dans ces teintes de couleurs et ces climats urbains.
Adrienne n'est pas une bimbo, Paulie est un alcoolique, Rocky n'est même pas respecté des gamins de son quartier qui n'ont que foutre de ses conseils. Et c'est aussi tout ça qu'il va gagner avec ce combat, le droit de se regarder dans une glace, et d'être respecté et aimé.
Avec le recul, les séquelles, les parodies, les instants ancrés ds la memoire collective (Rocky debout en haut des marches de Philadelphie, Rocky qui boxe dans la viande...), il est difficile de voir "Rocky" aujourd'hui comme un film comme un autre. Un peu comme "Rambo", il a été tellement detourné de sa nature même, que bp de gens ont une fausse image du film, et passent à coté d'un grand grand film !
Rocky, c'est donc un personnage clé du cinéma américain, du rêve américain. Rêve qui s'est quelque peu brisé aujourd'hui, j'ai l'impression. Les nouvelles générations sont bercées par une propagande anti-americaine ds les médias français, et ce pays qui a tant fait rêver a un peu perdu de sa superbe. Je suis peut-être né au bon moment, car il a bercé ma vie et ma culture. Et Rocky c un peu de tout ça aussi !
Vive lui !!!!!!!
Oscar du meilleur film & meilleur realisateur 1977 qd même !
Hop ! Le beau coffret !
Et donc le film ! Quel film !
Ca faisait un paquet d'années que je ne l'avais pas revu. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est juste moi qui me suis mal demerdé ou si ca vient des diffusions télé, mais j'ai largement plus vu le 3 et le 4 que les autres
Donc le 1. Sorte de film exemple, mètre étalon (italien désolé...) d'une expression entrée dans la culture populaire : Le rêve américain !
Car oui, Rocky c'est du rêve. Du rêve en barres. Comment un looser est projetté sous les feux de la rampe, a enfin sa chance, et au passage rencontre la femme de sa vie. Pas etonnant que Capra ait déclaré qu'il aurait aimé faire un tel film ! Mais ce premier volet évite tout de même avec une grande habileté de se vautrer dans le "trop plein" de rêves. La fin évite très finement ce qui aurait été prévisible dans tant d'autres oeuvres, à savoir (SPOILER, mais qui n'a pas vu Rocky ???) que Rocky gagne le combat ! (FIN SPOILER)
La force du film vient aussi de tout ce qui précède ce fameux combat. On part vraiment de la base, de la crasse des quartiers pourris de Philadelphie. A ce titre, la peinture est saisissante, et on reconnait bien la patte 70's du ciné US dans ces teintes de couleurs et ces climats urbains.
Adrienne n'est pas une bimbo, Paulie est un alcoolique, Rocky n'est même pas respecté des gamins de son quartier qui n'ont que foutre de ses conseils. Et c'est aussi tout ça qu'il va gagner avec ce combat, le droit de se regarder dans une glace, et d'être respecté et aimé.
Avec le recul, les séquelles, les parodies, les instants ancrés ds la memoire collective (Rocky debout en haut des marches de Philadelphie, Rocky qui boxe dans la viande...), il est difficile de voir "Rocky" aujourd'hui comme un film comme un autre. Un peu comme "Rambo", il a été tellement detourné de sa nature même, que bp de gens ont une fausse image du film, et passent à coté d'un grand grand film !
Rocky, c'est donc un personnage clé du cinéma américain, du rêve américain. Rêve qui s'est quelque peu brisé aujourd'hui, j'ai l'impression. Les nouvelles générations sont bercées par une propagande anti-americaine ds les médias français, et ce pays qui a tant fait rêver a un peu perdu de sa superbe. Je suis peut-être né au bon moment, car il a bercé ma vie et ma culture. Et Rocky c un peu de tout ça aussi !
Vive lui !!!!!!!
Oscar du meilleur film & meilleur realisateur 1977 qd même !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
C'est beau comme une chanson de Johnny Halliday ce que tu dis.
Nan sans dec, je souscris complètement sans réserve.
Très beau film, d'excellents personnages, une fibre psychologique rare et un Burgess Meredith bouleversant. (une scène poignante avec cet immense acteur faite de silence et de dépit qui me retourne à chaque fois)
Naïf et puissamment mis en scène. Le cinéma américain populaire comme j'aime.
C'est aussi pour ces raisons que je déplore Rocky 5 (dommage il y a de belles choses dedans, dont un sursaut psychologique qui manquait aux autres suites), qui capitalise tout ce qui ne va pas dans le develloppement de la saga.
Nan mais franchement tout ca pour en arriver ou? Confier son argent à un alcoolique et retourner vivre dans une cave.
Ca fait froid dans le dos.
Nan sans dec, je souscris complètement sans réserve.
Très beau film, d'excellents personnages, une fibre psychologique rare et un Burgess Meredith bouleversant. (une scène poignante avec cet immense acteur faite de silence et de dépit qui me retourne à chaque fois)
Naïf et puissamment mis en scène. Le cinéma américain populaire comme j'aime.
C'est aussi pour ces raisons que je déplore Rocky 5 (dommage il y a de belles choses dedans, dont un sursaut psychologique qui manquait aux autres suites), qui capitalise tout ce qui ne va pas dans le develloppement de la saga.
Nan mais franchement tout ca pour en arriver ou? Confier son argent à un alcoolique et retourner vivre dans une cave.
Ca fait froid dans le dos.
Un très grand film, le meilleur de Sly. Mais un film humble, comme son créateur, et par conséquent un film sur lequel les gens pas très courageux ne se sont pas génés pour ricarner.
Et pourtant, un très grand mélo sportif, porté par une galerie d'excellents comédiens (Burt Young, Carl Weathers, Joe Spinell..) et la formidable musique de Bill Conti. Quand les choses vont mal (et les choses vont toujours mal pour Rocky !), Rocky fait le dos rond, pleure un coup. Et puis il repart toujours, l'air de rien, creusant son sillon centimètre après centimètre. Du très beau cinéma américain. Quand on aime ce film, on a cette impression d'appartenir un peu à la famille de Rocky, de le connaître comme un ami, de se dire qu'on ira passer les fêtes de noël avec lui, entre Adriane, Mickey et Paulie...
Les suites seront toutes très inférieures, à mon avis...
Et pourtant, un très grand mélo sportif, porté par une galerie d'excellents comédiens (Burt Young, Carl Weathers, Joe Spinell..) et la formidable musique de Bill Conti. Quand les choses vont mal (et les choses vont toujours mal pour Rocky !), Rocky fait le dos rond, pleure un coup. Et puis il repart toujours, l'air de rien, creusant son sillon centimètre après centimètre. Du très beau cinéma américain. Quand on aime ce film, on a cette impression d'appartenir un peu à la famille de Rocky, de le connaître comme un ami, de se dire qu'on ira passer les fêtes de noël avec lui, entre Adriane, Mickey et Paulie...
Les suites seront toutes très inférieures, à mon avis...
Dernière modification par Anonymous le ven. oct. 14, 2005 9:36 am, modifié 1 fois.
- rusty james
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- Lord Ruthven
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Je suis content de lire ce texte, car comme Rambo, Rocky est un film plus subtile que ce qu'on en a fait. Un beau drame que j'aime particulièrement. J'aime bien les trois premiers -le 3 mérite une réévaluation je trouve-, le 4 est rigolo mais hors catégorie , le 5 je n'ai que quelques souvenirs, il me semble qu'il revient à des racines plus sombres et plus humaines. Vivement Rocky VI.
Gna !
Le premier est excellent, c'est une très belle peinture des "petites gens", réalisée avec beaucoup de modestie et de candeur.
Avec les suites la candeur se transforme en naïveté, puis en connerie pure. Mais tout ça reste divertissant, sauf le 5 qui est quand même bien perrave dans sa volonté de retour aux sources.
Mon préféré c'est le IV, il est trop beau celui-là.
"Davaï Ivan !!"
Avec les suites la candeur se transforme en naïveté, puis en connerie pure. Mais tout ça reste divertissant, sauf le 5 qui est quand même bien perrave dans sa volonté de retour aux sources.
Mon préféré c'est le IV, il est trop beau celui-là.
"Davaï Ivan !!"
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Nouvelle édition le Disponible le 10 janvier 2007.
Attention ça va faire mal :
# DVD 1 Nouveau commentaire audio de Sylvester Stallone
# Commentaires audio des légendes la boxe : Lou Duva (Entraineur) & Bert Sugar (Commentateur)
# Commentaires audio de John G. Avildsen (Réalisateur), Irwin Winckler / Robert Chartoff (Producteurs), Talia Shire / Carl Weathers et Burt Young (Acteurs) et de Garrette Brown (Cadreur - Inventeur de la steadicam) – Disponible sur l'édition précédente
# 3 rounds avec l'entraineur Lou Duva
# A la rencontre d'une légende – Bert Sugar (Interview de la star de la boxe : auteur / commentateur et historien)
# "Les Opposants" – Documentaire (16 min env.)
DVD 2
# SUR LE RING : making-of en 3 parties (1h15 env.)
# STEADICAM : A l'époque et aujourd'hui avec Garrett Brown (17 min. env.)
# MAQUILLAGE : L'art et la manière avec Michael Westmore (15 min. env.)
# STACCATO : Les notes d'un compositeur avec Bill Conti (11 min. env.)
# Le Ring de la vérité (Documentaire) (10 min. env.)
# Commentaire vidéo de Sylvester Stallone (Documentaire : l'écriture du film, le casting et la pré-production) (29 min. env.) - Disponible sur l'édition précédente
# Sylvester Stallone invité du talk show "Dinah" ! (1976)
# Dans les coulisses avec le réalisateur John Avildsen (12 min. env.) - Disponible sur l'édition précédente
# Hommage à Burgess Meredith (Acteur) (7 min. env.) - Disponible sur l'édition précédente
# Hommage à James Crabe (Photographe) (3 min 30) - Disponible sur l'édition précédente
# Bonus caché – Sylvester on Sylvester (3 min. env.)
# Bandes-annonces / Spots TV originaux
# Spot TV : Pour la 1ère fois Sylvester Stallone
Attention ça va faire mal :
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- vandammage
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Si tu veux en parler entre un gary Daniels et l'Odyssée du Kung Fu, tu connais la date, l'endroit et l'heureHaribo a écrit : on peut prendre rendez-vous pour en discuter tous les deux si tu veux.
Dernière modification par vandammage le mar. févr. 06, 2007 4:04 pm, modifié 1 fois.
- Capricornnoshura
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pff c'est malin...Fatalis rex a écrit :Nouvelle édition le Disponible le 10 janvier 2007.
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Alors que j'ai acheté le coffret y a 1 mois...
( d'ailleurs à part le 1 les editions des autre films sont bofs bofs ( mais vous le saviez déjà en fait^^))
Sinon il fallait poster ce sujet y a 3 semaines, au moment où j'ai acheté le coffret, j'etais intarissable...
mais depuis j'ai regardé chacun des films au moins 3 fois et je suis un peu arrivé à saturation^^
du coup je posterais un vrai avis un autre jour. M'enfin bon concernant Rocky, y a pas photo : chef d'oeuvre !
- vandammage
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Fatalis rex a écrit :Nouvelle édition le Disponible le 10 janvier 2007.
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Quelqu'un l'a acheté? Ca donne quoi?