Contes immoraux (1974) de Walerian Borowczyk
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Contes immoraux (1974) de Walerian Borowczyk
Quatre histoires, Quatre époques, des femmes, toujours des femmes, de la sensualité, et du plaisir.
Dans "La marée", un jeune homme initie sa cousine aux plaisirs défendus sur une plage deserte.
Outre une actrice très jolie (elles le sont pratiquement toutes, Borowczyk sait ce qu'il fait ) et un Fabrice Luchinni qui déblatére n'importe quoi (eh oui déjà à cette époque ), on sent une fraicheur et une sensualité douce, et en même une certaine crudité dans l'ensemble. Simple.
Autre époque, avec "Thérése philosophe" ou une sale mome fouineuse se retrouve enfermée dans un débarat. Charlotte Alexandra, la "vraie jeune fille " de Breillat, est assez craquante (du moins dans ce film là !!), et celle-ci ne se gêne pas à s'initier au plaisir solitaire. Ambiance soignée et jolie histoire.
Pour une fois adaptée au cinéma de manière "réaliste", la légende de Elizabeth Bathory trouve un second souffle avec ce sketch, ou Borowczyk s'attarde longuement sur les jeunes vierges denudées Outre une orgie et un bain de sang mémorable, on remarquera la présence de la propre fille de Picasso dans le role de la comtesse sanglante. Du grand art.
Dernier arrêt sur la vie tulmutueuse de Lucréce Borgia, s'adonnant à des ébats incestueux de manière impudique Jolie attaque sur la religion et ce personnage atypique.
Borowczyk filme avec une précision et une beauté hors-normes ses jolies actrices, livre un grand et magnifique poéme érotique. Jamais vulgaire, réalisé avec beaucoup de soin, acclamé : un chef d'oeuvre.
- EXTERMINATOR
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vu il y a presque 10 ans dans un petit cinéma parisien (accatone ?, je crois).
Outre le fait d'être très mal assis, je me souviens d'un film assez agréable à regarder
Je me souviens aussi d'un film hyper mal interprété avec, notamment, un luchini toujours aussi insupportable dans des tirades à n'en plus finir....ça me rapelle son apparition dans Emmanuelle 4 de Leroi
Je me souviens enfin qu'en sortant de là, j'étais allé voir "When we were kings", histoire de varier les genres
Outre le fait d'être très mal assis, je me souviens d'un film assez agréable à regarder
Je me souviens aussi d'un film hyper mal interprété avec, notamment, un luchini toujours aussi insupportable dans des tirades à n'en plus finir....ça me rapelle son apparition dans Emmanuelle 4 de Leroi
Je me souviens enfin qu'en sortant de là, j'étais allé voir "When we were kings", histoire de varier les genres
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Si si je l'ai bien vu...
Comment dire ?... Sous des dehors de film pseudo-artistique et pseudo-intello, c'est finalement un film érotique comme un autre.
Je préfère des gens comme Manara (dans le domaine de la BD bien sûr) qui sont sincères et vont au bout de leur démarche. Borowczyk essaie de justifier son vice par une mise en scène pompeuse et un soit-disant propos esthétique.
Bref, on nous fait croire que c'est de l'art mais c'est bel et bien du cochon. On est à mille lieues de l'érotisme de Pasolini...
Comment dire ?... Sous des dehors de film pseudo-artistique et pseudo-intello, c'est finalement un film érotique comme un autre.
Je préfère des gens comme Manara (dans le domaine de la BD bien sûr) qui sont sincères et vont au bout de leur démarche. Borowczyk essaie de justifier son vice par une mise en scène pompeuse et un soit-disant propos esthétique.
Bref, on nous fait croire que c'est de l'art mais c'est bel et bien du cochon. On est à mille lieues de l'érotisme de Pasolini...
De mémoire, le film est assez inégal, et tandis que le premier morceau m'avait assez ennuyé, celui sur la mère Bathory m'avait beaucoup plu. D'ailleurs l'esthetisme érotique de Boro me parait plus efficace lorsqu'il se matîne de cruauté, le sommet étant probablement Dr Jeckyll et les femmes.
Maintenant, la question de savoir si c'est de l'art ou du cochon me semble assez énorme, mais bon.
Maintenant, la question de savoir si c'est de l'art ou du cochon me semble assez énorme, mais bon.