Ich - Helmut Berger (1944 - 2023)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Ich - Helmut Berger (1944 - 2023)
Sur un fansite dédié à cet acteur autrichien, on trouve une synthèse intéressante sur son autobiographie "Ich", texte assez marrant, relatant de nombreuses anecdotes sur son travail, en grande partie consacré à Visconti, son maître amant, mais où l'on croise aussi Brass, Tessari, etc. De même qu'on apprend plein d'anecdotes croustillantes sur ce jet seter trash, les orgies, la drogue, ses disputes avec Delon ou Franco Nero, ses amitiés avec Florinda Bolkan ou Jack Nicholson, sa détestation d'Hollywood et de son hypocrisie, ses histoires d'amour avec Marisa Berenson et Brit Ekland. Toute une époque du cinéma européen !
http://www.helmut-berger.com/ich.htm
http://www.helmut-berger.com/ich01.htm
http://www.helmut-berger.com/ich02.htm
http://www.helmut-berger.com/ich03.htm
http://www.helmut-berger.com/ich04.htm
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Les liens ne fonctionnent pas apparement Manolito, du moins chez moi..
helmut.. ah Helmut.. de son vrai nom Helmut Bergerstein.. toute une icone du cinéma italien, une vie trash comme j'aime... Toute sa bio et son oeuvre seront bientot sur ZoneBis d'ailleurs pour les fans de l'autrichien dandy gay!
helmut.. ah Helmut.. de son vrai nom Helmut Bergerstein.. toute une icone du cinéma italien, une vie trash comme j'aime... Toute sa bio et son oeuvre seront bientot sur ZoneBis d'ailleurs pour les fans de l'autrichien dandy gay!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- eric draven
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Youpi!! excellent!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Re: Ich - Helmut Berger
https://variety.com/2023/film/global/he ... 235618509/
Helmut Berger nous a quitté !
Catholique autrichien élevé dans une famille d"hôteliers, il rentre dans le monde du cinéma repéré par Luchino Visconti dont il devient le compagnon, et qui lui donne son premier rôle mémorable, et peut-être encore aujourd'hui le plus connu, dans "Les damnés", où il impose un personnage d'hypersensible se vautrant dans l'inceste, la pédophilie, le matricide et le nazisme. Il connaît ensuite deux autres grands rôles, évidemment dans "Ludwig", biopic d'un Louis II de Bavière notamment tourmenté par son homosexualité mal assumée; et comme un jeune rejeton quasi-angélique de la riche famille juive du "Jardin des Finzi Continni" de De Sica.
Si on le voit chez d'autres "grand" cinéastes (chez Losey par exemple), il se prête aussi au jeu du cinéma bis à l'italienne, abordant des genres comme le giallo ("Cran d'arrêt" De Duccio Tessari), le polar ("Ultime violence" de Sergio Grieco), le film de guerre ("La grande bataille" de Lenzi), la nazisploitation ("Salon Kitty" de Brass)... Il fraie bien sûr avec Jesus Franco en dominant le casting délirant des "prédateurs de la nuit"à la fin des années 80. Il se fait plus rare, puis réapparaît dans les années 2010 notamment dans "Saint-Laurent" de Bonello, réalisateur définitivement marqué par Visconti, ou "Liberté" d'Albert Serra.
Comme David Bowie dans les 70s, il affiche sans complexe sa bisexualité dans sa vie privée et publique, en fait un élément souvent clé dans sa personnalité au cinéma, à une époque où cela pouvait encore couler une carrière. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela qu'il n'a jamais vraiment percé aux USA malgré quelques tentatives dans les années 70. Mais comme Bowie, cela lui a permis de revenir sur la scène ses dernières années et auprès d'un jeune public, comme une personnalité au fond très en avance sur son époque.
Helmut Berger nous a quitté !
Catholique autrichien élevé dans une famille d"hôteliers, il rentre dans le monde du cinéma repéré par Luchino Visconti dont il devient le compagnon, et qui lui donne son premier rôle mémorable, et peut-être encore aujourd'hui le plus connu, dans "Les damnés", où il impose un personnage d'hypersensible se vautrant dans l'inceste, la pédophilie, le matricide et le nazisme. Il connaît ensuite deux autres grands rôles, évidemment dans "Ludwig", biopic d'un Louis II de Bavière notamment tourmenté par son homosexualité mal assumée; et comme un jeune rejeton quasi-angélique de la riche famille juive du "Jardin des Finzi Continni" de De Sica.
Si on le voit chez d'autres "grand" cinéastes (chez Losey par exemple), il se prête aussi au jeu du cinéma bis à l'italienne, abordant des genres comme le giallo ("Cran d'arrêt" De Duccio Tessari), le polar ("Ultime violence" de Sergio Grieco), le film de guerre ("La grande bataille" de Lenzi), la nazisploitation ("Salon Kitty" de Brass)... Il fraie bien sûr avec Jesus Franco en dominant le casting délirant des "prédateurs de la nuit"à la fin des années 80. Il se fait plus rare, puis réapparaît dans les années 2010 notamment dans "Saint-Laurent" de Bonello, réalisateur définitivement marqué par Visconti, ou "Liberté" d'Albert Serra.
Comme David Bowie dans les 70s, il affiche sans complexe sa bisexualité dans sa vie privée et publique, en fait un élément souvent clé dans sa personnalité au cinéma, à une époque où cela pouvait encore couler une carrière. Peut-être est-ce d'ailleurs pour cela qu'il n'a jamais vraiment percé aux USA malgré quelques tentatives dans les années 70. Mais comme Bowie, cela lui a permis de revenir sur la scène ses dernières années et auprès d'un jeune public, comme une personnalité au fond très en avance sur son époque.