Frankie, tout juste revenu du vietnam, est encore hanté par cette guerre et les térribles actes que celle ci l'a poussé à comettre. Sans emploi, habitant dans un appartement miteux avec sa femme et son fils diforme, celui ci sombre peu à peu dans la folie.
C'est toujours très agréable, et rassurant, de constater que de petites oeuvres bricolées avec 2 euros (enfin, 40 000 dollars pour être plus précis ! ) peuvent parfois dégager une intensité que bien des blockbusters friqués serait incapable de transmettre.
Alors, évidement, "Combat Shock", ce n'est pas "The Deer hunter". Cependant, ce film transpire tellement le malaise, le désespoir et la souffrance qu'il ne peut qu'avoir une grande impact sur le spectateur.
L'aspect famélique du héros, la crasse de l'univers et la violence dans lequel il évolue et se sentiment d'une plongé inéluctable vers l'abime sont très impréssionnants.
On regarde Frankie (Rick Giovinazzo, excellent), encaisser durant tout le film sans broncher (les voyous qui le maltraite, ça femme qui le considère comem de la merde, ses cauchemards qui l'obsedent, son fils monstreux qui ne cesse d'emettre des ris térrifiant) attendant fébrilement le moment ou celui ci va définitivement peter les plombs.
Moment qui finit évidement par arriver dans un déchainement de violence aussi hard que glauque.
Un très bon film, mais a regarder de préférence avec du xanacs à porter de main !