Les droits ont détenus par Studio canal. Il est sorti en DVD en France via une collection StudioCanal/Studio Magazine (en 2007) et Il existe un DVD russe.
Amusant de revoir ce polar, tant le ton direct m'a paru inhabituel dans la paysage du polar français.
Je me disais pendant la vision qu'on avait pas de chance : aux USA ils ont Robert Redford, Paul Newman ou Steve McQueen et en France, on se tape Claude Brasseur. Tu parles d'un sex symbol. Pauvre Marlène Jobert. On aurait pu lui trouver un lead plus sexy
Sinon, Claude Rich cassait bien son image en donnant un Ballestrat veule, manipulateur, lâche... du plus bel effet. Brasseur refait son numéro de gros bras casseur. Totale exploitation de Marlène Jobert qui se fout à poil de manière totalement gratuite. Tout comme sa tentative de viol, parfaitement inutile. Ca me gène toujours, ce type de constat. Toujours les nanas qui y passent pour ce type de scène.
D'un autre côté, tous les flics passent pour de belles enflures. Modernes, langage fleuri, racistes, homophobes, misogynes, pleutres... crachant sur le politiquement correct. de bons candidats à l’extrême gauche ou à l’extrême droite.
Marrant de voir Richard Lemieuvre dans un rôle.. d'exhibitionniste
Pour la caméra, Robin Davis n'a jamais été un grand metteur en scène. on a donc affaire à un film TV supérieur à la moyenne. ce qui le différencie dmeure le ton, la violence, les dialogues crus et les situations.
Le passage dans un cinéma porno de Pigalle est assez mémorable. ce qui permet un petit saut dans le temps. Il s'agit du Cinéma Axis, avec ses 3 salles (de mémoire : En levrette, Voluptés Nordiques et Gamines à tout faire). on y voit donc un morceau de films X -des spécialistes sont demandés pour savoir ce qu'on y voit comme film!-, mais aussi l'intérieur de la salle, relativement "sage"
C'est bien une photographie de la flicaille giscardienne, avec son monde interlope de PIgalle : ses prostitué(e)s, des macs, ses tueurs violents. Pas de vocation documentaire, mais bien d'exploitation. Le film trouve un peu ses limites ici, puisant ses forces dans l'affrontement entre "l'anti-gang" et "la brigade territoriale". Le problème politique est à peine effleuré, François périer en mode politicard énervé "on", bien caricatural. Les dialogues de Marlène JObert sont assez ridicules, hélas, car elle possède un rôle assez charnu, bien ambigu.
Avec une fin typique du polar français 70's.
Au final, ça m'a fait assez plaisir de le revoir, mais j'ai été un poil déçu par un film finalement assez bavard, avare en action, et au final assez conventionnel malgré son aspect de violence ordinaire cool avec des policiers modernes dont il souhaite se parer. Dommage. Le film aura par ailleurs été un modèle dans les affrontements de fonctionnaires, entre Colt 45 et autres 36 Quai des orfèvres.
Les italiens sont quand même plus énergiques et mieux balancés quant il s'agit de polar 70's.
Enorme succès public : 1 792 000 entrées lors de sa sortie.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?