Manolito :
Qu'on défende ce film je veux bien, mais restons quand même dans l'exactitude...
Tu veux que l'on reste dans l'exactitude ? OK, Alors revois le film avec d'autres yeux que ceux du gauchisme conformisme qui fait sans cesse deux poids deux mesure... Sans compter la condescendance dont tous les critiques français ont fait preuve envers les population moyen orientales : "euh, ce sont des victimes, ils sont pas méchants." Parce que ce sont des victimes, exploités par un pays qui posssède une puissance économique, militaire et industrielle sans commune mesure, ils sont poussés à se défendre comme ils peuvent... La misère, le sentiment d'injustice et d'humiliation qui les anime font des cilbes faciles pour des groupes extrêmîstes qui n'hésitent pas à mettre une mitraillette dans les mains d'enfants. Le film de William Friedkin ne fait que mettre en évidence la haine qu'éprouve certaines populations moyen orientales pour le, je cite, le grand satan... Et le réalisateur de bien montrer cela aussi dans le film.
Pour en revenir au film avec plus de précision, William Friedkin montre effectivement les armes lors de la séquence de l'ambassade... Les américains répliquent et dans la foule en fuite, des armes sont brandies... ET William Friedkin met bien en évidence l'inégalité du combat par sa mise en scène. La surpuissance de l'armée américaine est bien mise en évidence par de nombreux plans maîtrisés et un certain traitement du son. Ainsi aux cris de la foule, répondent le rugissement des moteurs des hélicoptères, et ainsi de suite... Rien que par le montage parallèle, l'amrée américiane écrase la révolte, de toute façon vouée à l'échec... A l'encontre de nombreux films américains qui ne te font pas bondir, Manolito, la msie en scène ne montre jamais les Arabes avec condescendance. A aucun moment...
La présence d'armes ne justifie en rien une telle réplique de l'armée amérciane alors que des femmes, des enfants et des personnes âgées sont présentes dans la foule ... Un an plus tard, les informationsparlaient des dommages collatéraux dus aux frappes américaines. Voilà ce dont parle le film de William Friedkin. Les soldats américains sont de parfaites machines à tuer.
Rules of engagement montre la guerre telle qu'elle est : sale, horrible, injuste...
Encore quelques années plsu tard, lors de la seconde guerre du Golfe, parce que els medias se sont emparés des histoires de tortures perpétrées sur des prisonniers Irakiens, procés ont été fait sur les soldats. Ils affirmaient avoir exécuté les ordres. Les dirigeants se sont retirés, laissant de simples exécutants s'en prendre plein la gueule à leur place.
Rules of engagement parle de manipulation, de responsabilité, du combat de l'individu contre un système, d'amitiés, d'honneur et... d'humanité...
Rules of engagement est un grand film méprisé qui pourtant renoue avec les films dossiers des années 70 aussi bien dans sa forme que dans son fond : refus du spectaculaire et du manichéisme...