Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Allie Fox ne trouve plus l'Amerique a sa hauteur, c'est un visionnaire, un inventeur maniaque et surdoue, l'idole de sa femme et de ses enfants. Son pays est devenu un reve avorte, un pays tombe aux mains de boutiquiers mediocres. Des que l'occasion se presente, il quitte ce vieux monde pour le Honduras ou il debarque avec toute sa famille en pleine jungle "au royaume des moustiques". Voila un pays enfin a sa mesure. Il va faire des miracles et son esprit inventif s'epanouit. Mais les dieux jalousent ce titan. Résumé : Allociné
Sorti discrêtement en Z2 chez Warner au début du mois, un film que j'aimais beaucoup quand j'étais plus jeune. Je l'ai vu une bonne dizaine de fois à l'époque. Depuis plus rien. C'est le second film américain de Peter Weir.
Je me demande comment ca a vieilli.
- Superwonderscope
- DeVilDead Team
- Messages : 20845
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
euh... tout dépend de quel point de vue tu te places. Soit c'est un film avec 20 ans de retard ou alors le premier film altermondialiste made in Hollywood avec 20 ans d'avance.
Chais pas.
J'aime beaucoup Helen Mirren.
Et c'est un film qu'il ne fait pas bon voir à la Réunion en ce moment.
Chais pas.
J'aime beaucoup Helen Mirren.
Et c'est un film qu'il ne fait pas bon voir à la Réunion en ce moment.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Très bon ! Peut-être un cran en dessous du roman de Paul Theroux. Le tout accompagné par une partition synthétique et éthérée de Maurice Jarre. J'adore ce film depuis sa découverte sur Canal+, avec un Harrison Ford en figure paternelle ultime (cerveau et muscles) qui nous donne des leçons d'autosuffisance et de survie.
Dernière modification par Machet le sam. juil. 10, 2021 6:40 am, modifié 1 fois.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
- eric draven
- Messages : 6509
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Quel beau film fort injustement oublié je crois. et que j'ai du voir comme mon obn Haribo plus de 20 fois alors. J'ignorais ce Z2!
Petite review:
Deuxième film US de Weir aprés Witness, Mosquito coast nous entraine au fin fond d'une jungle Hondurienne etouffante où un homme, un inventeur, va amener toute sa famille pour tenter de creer la vie, une civilisation nouvelle, un nouveau jardin d'Eden grace à une machine à glace.
Mosquito coast c'est toute la folie d'un homme qui va entrainer sa famille aux confins d'un voyage sans retour, la folie créatrice et inventive , le génie qui mène à la folie destructrice, un parcours étonnant qui va du frenetisme et l'engouement du départ à l'effondrement de tout un rêve menant inéluctablement à la violence et à la mort.
Mosquito Coast c'est comme un beau rêve auquel on aimerait croire mais qui se termine en cauchemar, l'Histoire d'un homme haissant la civilisation qui se prend pour Dieu et essaie de recreer un nouvel Eden.
On retrouve ici les themes Weiriens: L'Homme, la civilisation, la nature, Dieu et la religion. La nature est source de bonheur et de vie mais également de mort, rebelle et indomptable, une nature qui deteste qu'on joue avec. La civilisation quant à elle, soit on la fuit, elle revient, nous rattrape toujours, destructrice.. car là encore les beaux reves de Allie seront brisés par cette incursion surnoise de cette civilisation ds son projet par le biais de ces contre-bandiers.
C'est aussi la destruction de la famille, l'eclatement des valeurs.. A la nature rebelle repond ici la haine qui ne cessera de croitre deslors que le reve s'effondre.. une haine qui mene au rejet et à l'envie de meurtre.. Le fils ne souhaitant plus que la mort de ce père qu'il rejette desormais.
Superbement filmé dans de splendides décors naturels du Honduras, sublimé par l'envoutante BO de Maurice Jarre Mosquito coast bénéficie aussi d'une solide interprétation de harrison Ford en inventeur fou, Hele Miren loin des sodomies de Caligula- Dommage!!!!! - et River Phoeix, mon petit River ps encore un sex symbol rebel, encore un peu ingrat mais toujours parfait en fils determiné.
La fin ouverte laissera vaguer l'imagination sur les infinies étendues des lacs honduriens..
Dense, luxuriant, superbe et prenant, Mosquito Coast personellement passe toujours aussi bien 20 ans plus tard.
Petite review:
Deuxième film US de Weir aprés Witness, Mosquito coast nous entraine au fin fond d'une jungle Hondurienne etouffante où un homme, un inventeur, va amener toute sa famille pour tenter de creer la vie, une civilisation nouvelle, un nouveau jardin d'Eden grace à une machine à glace.
Mosquito coast c'est toute la folie d'un homme qui va entrainer sa famille aux confins d'un voyage sans retour, la folie créatrice et inventive , le génie qui mène à la folie destructrice, un parcours étonnant qui va du frenetisme et l'engouement du départ à l'effondrement de tout un rêve menant inéluctablement à la violence et à la mort.
Mosquito Coast c'est comme un beau rêve auquel on aimerait croire mais qui se termine en cauchemar, l'Histoire d'un homme haissant la civilisation qui se prend pour Dieu et essaie de recreer un nouvel Eden.
On retrouve ici les themes Weiriens: L'Homme, la civilisation, la nature, Dieu et la religion. La nature est source de bonheur et de vie mais également de mort, rebelle et indomptable, une nature qui deteste qu'on joue avec. La civilisation quant à elle, soit on la fuit, elle revient, nous rattrape toujours, destructrice.. car là encore les beaux reves de Allie seront brisés par cette incursion surnoise de cette civilisation ds son projet par le biais de ces contre-bandiers.
C'est aussi la destruction de la famille, l'eclatement des valeurs.. A la nature rebelle repond ici la haine qui ne cessera de croitre deslors que le reve s'effondre.. une haine qui mene au rejet et à l'envie de meurtre.. Le fils ne souhaitant plus que la mort de ce père qu'il rejette desormais.
Superbement filmé dans de splendides décors naturels du Honduras, sublimé par l'envoutante BO de Maurice Jarre Mosquito coast bénéficie aussi d'une solide interprétation de harrison Ford en inventeur fou, Hele Miren loin des sodomies de Caligula- Dommage!!!!! - et River Phoeix, mon petit River ps encore un sex symbol rebel, encore un peu ingrat mais toujours parfait en fils determiné.
La fin ouverte laissera vaguer l'imagination sur les infinies étendues des lacs honduriens..
Dense, luxuriant, superbe et prenant, Mosquito Coast personellement passe toujours aussi bien 20 ans plus tard.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
- Plisken
- Messages : 2783
- Inscription : dim. mai 02, 2004 6:27 pm
- Localisation : http://perdu.com/
Découvert sur le zone 2 et j'ai adoré !!!! j'aime beaucoup le style de Weir et ce mosquito coast ne déroge pas à la rêgle. Sous couvert d'une aventure utopique faussement simpliste, Weir dessine le destin et l'intime d'un homme qui cherche à devenir l'égale de dieu car il fut déçu par ce dernier. Jonglant habilement avec le pur film d'aventure ( l'attaque des mercenaires ) et le récit philosophique, Weir avance ses billes tout au long du métrage afin de définir avec habileté un perso, qui au premier abords paraissait gentiment doux dingue, et qui finalement se laissera dévorer par son rêve d'humanisme. Les décors sont superbes, les rôles sont solidement campés avec un trés bon Harrison Ford. Un bien beau film énergique et réflexif.
-
- Messages : 10220
- Inscription : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Le deuxième Peteir Weir découvert pour ma part à l'époque (le premier étant Witness toujours avec Harrison Ford, mais j'arrive plus à accrocher du tous ) un film qui n'a pas pris une ride excellent de bout en bout, avec cette homme qui dans sa folie pousse toute sa famille dans ce rève utopique d'un monde avec une économie libre le retour au chose simple !! Un film en avance sur son temps
Reste un modèle du genre, avec le regretter River Phoenix (Stand By My).
Reste un modèle du genre, avec le regretter River Phoenix (Stand By My).
Le Z1 Warner (DVD 10) propose les deux format l'originale 1.85 (16/9) et le P&S sur la deuxième face les deux piste proposé sont Dolby SR ainsi que des st-fr et Eng. y se peut d'ailleur qui soit encodé Z2 comme souvant à l'époque chez Warner US.Plisken a écrit :Le Z2 qui vient de sortir est tout pourri
- Julien Davenne
- Messages : 125
- Inscription : dim. nov. 14, 2004 9:25 pm
- Contact :
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Je ne l'avais pas revu depuis une douzaine d'année... Et bien je crois que ça reste le meilleur film US du réalisateur avec "Truman" et "Fearless". Ce qui est intéressant c'est de voir le film évoluer très aisément sous la double identité de Paul Schrader et de Peter Weir, offrant un ton singulier et implacable, entre la poésie créatrice et l'arrogance cachée qu'il y a dans tout rêve d'utopie sociale. Sans démonstration rigide il invite à la méditation. Pour le coup Ford brise vraiment son image et s'était bien mis en danger, on peut comprendre l'échec cinglant du film à sa sortie. River Phoenix est très intense aussi, et ce que le film propose sur le paternalisme est particulièrement intéressant.
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Un film tout à fait à sa place dans la filmographie de Peter Weir, avec cette confrontation entre l'homme et la nature, la civilisation et la sauvagerie ; un film qui garde aujourd'hui une grande pertinence car recoupant des préoccupations très contemporaines de dénigrement de la société de consommation, mode de vie contemporain qui mène l'humanité à la destruction de son environnement et de ses ressources.
Allie Fox est d'emblée défini comme un sympathique hyperactif, plein d'énergie et d'idées ; mais aussi un insatiable, un éternel insatisfait qui veut toujours aller plus loin, jusqu'à l'erreur, jusqu'à l'absurde. Il veut le beurre et l'argent du beurre : la civilisation et la nature sauvage. Il va se heurter au mal des hommes (les contrebandiers) qu'il n'est pas possible de fuir même dans un recoin de jungle (on rejoint ici "Les chiens de paille") et aussi à la Nature, qu'on ne domine pas si aisément. Il s'enferme dans son idéalisme qui va se révéler finalement pur orgueil et égoïsme.
Un sujet vraiment intéressant, qui colle bien au style de Weir, une musique planante de Maurice Jarre, la beauté menaçante de la jungle bien captée... Mais aussi un scénario qui se prend un peu les pieds dans le tapis, avec une seconde partie du métrage (après le départ de la ville) qui tourne à vide et n'apporte plus grand chose par rapport au reste du métrage. La fin, prévisible, manque alors de poids. Ford en fait un peu trop et ne convainc pas totalement en fin de compte.
Mais "Mosquito Coast" reste un film d'aventures intéressants, riche dans son propos et sa démonstration. Ce n'est pas le plus réussi des films de Peter Weir, mais les amateurs de son cinéma ne seront pas déçus par ce long métrage cousin de "Fitzcarraldo".
Vu sur ciné cinéma club où il passe en ce moment, copie 1.85 16/9 correcte, avec VM anglaise stéréo d'origine.
Allie Fox est d'emblée défini comme un sympathique hyperactif, plein d'énergie et d'idées ; mais aussi un insatiable, un éternel insatisfait qui veut toujours aller plus loin, jusqu'à l'erreur, jusqu'à l'absurde. Il veut le beurre et l'argent du beurre : la civilisation et la nature sauvage. Il va se heurter au mal des hommes (les contrebandiers) qu'il n'est pas possible de fuir même dans un recoin de jungle (on rejoint ici "Les chiens de paille") et aussi à la Nature, qu'on ne domine pas si aisément. Il s'enferme dans son idéalisme qui va se révéler finalement pur orgueil et égoïsme.
Un sujet vraiment intéressant, qui colle bien au style de Weir, une musique planante de Maurice Jarre, la beauté menaçante de la jungle bien captée... Mais aussi un scénario qui se prend un peu les pieds dans le tapis, avec une seconde partie du métrage (après le départ de la ville) qui tourne à vide et n'apporte plus grand chose par rapport au reste du métrage. La fin, prévisible, manque alors de poids. Ford en fait un peu trop et ne convainc pas totalement en fin de compte.
Mais "Mosquito Coast" reste un film d'aventures intéressants, riche dans son propos et sa démonstration. Ce n'est pas le plus réussi des films de Peter Weir, mais les amateurs de son cinéma ne seront pas déçus par ce long métrage cousin de "Fitzcarraldo".
Vu sur ciné cinéma club où il passe en ce moment, copie 1.85 16/9 correcte, avec VM anglaise stéréo d'origine.
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Retour critique sur le film :
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... rison-ford
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... rison-ford
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
-
- Messages : 10220
- Inscription : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Et toujours pas une édition décente de ce film en support physique chez nous, un vrai comble à justement corrigé. Je suis donc revenu à mon Z1 US qui a au moins le mérite d'être 16/9ème, le disque à plus de 20 ans et fonctionne encore merveilleusement bienMachet a écrit : ↑sam. juil. 10, 2021 6:37 amRetour critique sur le film :
https://www.ecranlarge.com/films/dossie ... rison-ford
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
Snake Plisken Escape from NY
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
J’ai revu justement le film ce matin en dvd zone 1.
Vivement un bluray !
Vivement un bluray !
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Re: Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Diffusé sur Arte il y a 2,3 ans en +