Traqué (The Hunted) de William Friedkin (2003)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Traqué (The Hunted) de William Friedkin (2003)
Je ne trouve aucun topic dédié, donc je m'y risque.
Friedkin revient, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est loin de s'être endormi. Le synopsis est assez simple : un ancien soldat des forces spéciales pète un plomb et se réfugie dans les bois, où il bute un par un tous les rednecks envoyés à ses trousses. Un seul homme peut l'arrêter : l'homme qui l'a formé.
Ca ne vous rappelle rien ? Bien sûr, on pense beaucoup à Rambo, et on soupçonne Friedkin de s'être inspiré du même fait divers. Toutefois, son approche documentaire ultra-réaliste fait mouche : le jeu du chasseur et du chassé, ou les affrontements à base de close combat, de même que le flash-back dédié à l'entraînement où l'on décrit les points vitaux à lacérer apportent une crédibilité énorme à l'ensemble. L'histoire est parsemée de quelques clichés (la femme-flic, le parallèle père-fils...) mais on sent bien que tout l'attrait de Friedkin pour son histoire réside dans cette filiation maître élève, l'éternel drame shaekspearien du fils qui cherche à tuer le père, que l'on pourra éventuellement mettre en parallèle avec le rapport qu'il entretient avec la nouvelle génération de réalisateurs...
En tout cas un bon, voire un grand Friedkin, extrême, sans concessions, un film de dur, de tatoué comme on lui connaît
Friedkin revient, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est loin de s'être endormi. Le synopsis est assez simple : un ancien soldat des forces spéciales pète un plomb et se réfugie dans les bois, où il bute un par un tous les rednecks envoyés à ses trousses. Un seul homme peut l'arrêter : l'homme qui l'a formé.
Ca ne vous rappelle rien ? Bien sûr, on pense beaucoup à Rambo, et on soupçonne Friedkin de s'être inspiré du même fait divers. Toutefois, son approche documentaire ultra-réaliste fait mouche : le jeu du chasseur et du chassé, ou les affrontements à base de close combat, de même que le flash-back dédié à l'entraînement où l'on décrit les points vitaux à lacérer apportent une crédibilité énorme à l'ensemble. L'histoire est parsemée de quelques clichés (la femme-flic, le parallèle père-fils...) mais on sent bien que tout l'attrait de Friedkin pour son histoire réside dans cette filiation maître élève, l'éternel drame shaekspearien du fils qui cherche à tuer le père, que l'on pourra éventuellement mettre en parallèle avec le rapport qu'il entretient avec la nouvelle génération de réalisateurs...
En tout cas un bon, voire un grand Friedkin, extrême, sans concessions, un film de dur, de tatoué comme on lui connaît
J'ai beaucoup aimé au cinéma. Du cinéma brutal et efficace et une magnifique forêt comme terrain de chasse. J'adore aussi la façon employée pour sortir sa voiture des encombrement: tu accélères et tu tamponnes les limaces qui te bloquent le passage
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
j'aime bien,sympa, une abstraction guerriére , l'homme contre lui même, ciselé avec une mise en scéne au cordeau , des plans puissants, des trognes bien burrinées qui se mettent sur la gueule. Une course poursuite éffrénée nourrie par les filiations , maitre/éléve , pére/fils. Un concept simple, mais fort bien utilisé par firedkin
Du cinéma carré, efficace, fait consciencieusement par un cinéaste toujours aussi doué malgré les limites d'un sujet il est vrai un peu court et rabattu. Cette chasse à l'homme propose un suspens qui fonctionne et des scènes d'action qui tiennent le coup, ainsi qu'une interprétation redoutablement béton, surtout du côté du colonel Trautman... heu pardon, de Tommy Lee Jones ! Friedkin a de beuax restes et remonte dans mon estime après "L'enfer du devoir"...
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Tout le talent de Friedkin se révéle quand, avec des scènes-clichés, il arrive à nous en mettre plein la gueule. Déjà, dès le début, avec cette citation biblique un chouïa modernisée et ce plan qui s'ouvre sur l'enfer sur terre, ça calme. Ensuite la séquence d'infiltration, où Bénicio del Toro met Stallone à l'amende en quelques plans, où bien la baston finale, chiante dans tous les films, mais incroyablement brutale et régressive ici.
- Dragonball
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Un bon film, carré et nerveux mais tout de même un peu décevant.
Après un excellent prologue dans l'enfer bosniaque et un début prometeur dans la fôret US, le film, lorsque le cadre de l'action se déplace dans la ville, perd beaucoup en intensité.
Le personnage interprété par Benicio Del Toro est intéréssant mais certain passages, comme lorsqu'il retourne dans sa maison, m'ont laissé perplexe, ceux ci étant assez étrange vu qu'il est ensé avoir completement pété les plombs.
De même, les scènes d'action en ville sont assez faibles, Friedkin n'exploitant pas assez le cadre urbain, un comble quand même !
Reste une interprétation solide et tout de même pas mal de scènes asez jubilatoire, en particulier un affrontement final bien sauvage !
Après un excellent prologue dans l'enfer bosniaque et un début prometeur dans la fôret US, le film, lorsque le cadre de l'action se déplace dans la ville, perd beaucoup en intensité.
Le personnage interprété par Benicio Del Toro est intéréssant mais certain passages, comme lorsqu'il retourne dans sa maison, m'ont laissé perplexe, ceux ci étant assez étrange vu qu'il est ensé avoir completement pété les plombs.
De même, les scènes d'action en ville sont assez faibles, Friedkin n'exploitant pas assez le cadre urbain, un comble quand même !
Reste une interprétation solide et tout de même pas mal de scènes asez jubilatoire, en particulier un affrontement final bien sauvage !
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Vi je pense pareil. Les passages dans la ville sont pas terribles. A mon avis, c'était pour s'éloigner de RAMBO. Et la raison pour laquelle il est devenu fou reste pour moi floue. Et les agents de la CIA sont un peu bidons. Ca c'est pour les défauts que j'avais oublié de citer. Et l'espece de flirt entre Tommy Lee Jones et l'agent du FBI, au demeurant fort jolie, dont on se demande ce qu'il vient foutre là.Dragonball a écrit :Un bon film, carré et nerveux mais tout de même un peu décevant.
Après un excellent prologue dans l'enfer bosniaque et un début prometeur dans la fôret US, le film, lorsque le cadre de l'action se déplace dans la ville, perd beaucoup en intensité.
Le personnage interprété par Benicio Del Toro est intéréssant mais certain passages, comme lorsqu'il retourne dans sa maison, m'ont laissé perplexe, ceux ci étant assez étrange vu qu'il est ensé avoir completement pété les plombs.
De même, les scènes d'action en ville sont assez faibles, Friedkin n'exploitant pas assez le cadre urbain, un comble quand même !
Reste une interprétation solide et tout de même pas mal de scènes asez jubilatoire, en particulier un affrontement final bien sauvage !
Carré, concis, rentre dedans. Une chasse à l'homme comme on en rêvait depuis Rambo. Quel plaisir ! Thématiquement le film est riche aussi. Et en bonus Friedkin tire son chapeau à King Kong (quand Benicio monte en haut du pont) dans un moment purement jouissif. Que demande le peuple ?
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
- the masqué
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- Localisation : là où il fait beau
Bon même si je répète les arguments , le mot "caré" est le premier qui vien tà l'esprit.....
Le genre de film âpre et sans concessions qui montre que Friedkin es loin d'être devenu un manche........Doublé d'une petite réflexion sur l'Amérique qui fabrique ses propres monstres et aussi sur la violence inhérente à l'homme........
Petit grand film.Oh et puis , merde , grand film!
Le genre de film âpre et sans concessions qui montre que Friedkin es loin d'être devenu un manche........Doublé d'une petite réflexion sur l'Amérique qui fabrique ses propres monstres et aussi sur la violence inhérente à l'homme........
Petit grand film.Oh et puis , merde , grand film!
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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- Inscription : jeu. mai 25, 2006 1:35 pm
La suite du film n'est pas à la hauteur du réalisme de la fabuleuse intro trés travaillée dans les détails...fabuleuse sur le strict plan cinématographique car je pense que les médias ont assez tapé sur le peuple serbe et cela me fatigue assez quand jai droit à une nouvelle couche via le "7ème Art"...
J'ai toujours trouvé cette intro ridicule, à peine digne d'un Sniper 2
Je préfère de loin la suite, et surtout la poursuite centrale à travers la ville, où Friedkin s'amuse comme un fou. C'est dommage que Del Toro en fasse dix fois trop en tueur un peu cinoque et que Friedkin se foute comme d'une guigne de tous les passages "utiles" de son film (l'enquête, Connie Nielsen, les relations entre les persos et tout le reste) parce que sinon il sait toujours y faire, le bougre...
Je préfère de loin la suite, et surtout la poursuite centrale à travers la ville, où Friedkin s'amuse comme un fou. C'est dommage que Del Toro en fasse dix fois trop en tueur un peu cinoque et que Friedkin se foute comme d'une guigne de tous les passages "utiles" de son film (l'enquête, Connie Nielsen, les relations entre les persos et tout le reste) parce que sinon il sait toujours y faire, le bougre...
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bien...mais j'aimerais que tu me dises EN QUOI l'intro de Friedkin est nase...puique tas lair de ty connaître en interventions de troupes spèciales ?Prodigy a écrit :Non mais c'est pas le même budget, et à choisir je trouve ça plus crédible...
cite moi donc un film où ce genre de scène est selon toi "réaliste" ?....