SHORTBUS [2006] de John Cameron Mitchell

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Jerry Lewis
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SHORTBUS [2006] de John Cameron Mitchell

Message par Jerry Lewis » dim. mai 21, 2006 11:43 pm

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John Cameron Mitchell, le réalisateur du fabuleux "Hedwig and the angry inch" nous revient en octobre, avec cette bombe, présentée à Cannes....

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Short Bus suit plusieurs personnages new-yorkais dont les aventures tragi-comiques naviguent entre sexualité et sentiments. Tous fréquentent un club underground moderne, Short Bus, où s'expriment toutes les sexualités. Sofia est sexologue et n'a jamais connu l'orgasme. Avec son mari Rob, elle simule le plaisir depuis des années. Sofia croise Severin, une maîtresse dominatrice qui tente de l'aider. Parmi les patients de Sofia, James et Jamie sont un couple gay qui tente d'ouvrir ses relations sexuelles à un troisième partenaire. James propose une relation avec Ceth, mais Jamie reste sur ses gardes. James semble avoir un projet secret. Il est suivi par un mystérieux observateur, Caleb…

---> http://www.excessif.com/news.php?15364

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Ca s'annonce ENOOOOOOOOOOOOOOOORME !!!! :wink:

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Jerry Lewis
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Message par Jerry Lewis » jeu. juil. 13, 2006 1:54 am

Avec une affiche... prometteuse.....

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A l'heure actuelle,... le film sort en France au mois de novembre....

:wink:

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WoodstoK
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Message par WoodstoK » jeu. juil. 13, 2006 1:28 pm

Vu l'intelligence et le brio avec lequel HEDWIG fut concu(e), on ne peut qu'être très impatient de voir ce Shortbus, surtout après les échos Cannois.

En même temps, pas moyen que cette affiche soit utilisée sans que ça crée une polémique "SNCF" à la "Il Neige En Enfer" ou "Larry Flynt".
Très bien, ca va faire jaser, ca fera des entrées, parfait.

Quelques pics à cette adresse:

http://outnow.ch/Media/Img/2006/Shortbus/

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Jerry Lewis
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Message par Jerry Lewis » mar. oct. 24, 2006 10:28 am

Nouvelle affiche pour ce film,.....

A VOIR AB-SO-LU-MENT

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Message par Superwonderscope » mar. oct. 24, 2006 10:37 am

le film reporte un succès inespéré outre-atlantique , sur 54 écrans (et un nombre toujours + important de copies) mais moins de séances apr jour, et un résultat de 720 000 $. Sans mauvais jeu de mot, il bénéficie d'un bon bouche à oreille, allant au-delà de simple provocation pornographique.
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Message par NICOLAS mag » lun. nov. 13, 2006 5:40 pm

vu ses 2 films

tout d'abord shortbus, l'entrée en matière du film est assez dur (ouille les jeux de mots) par son coté purement provocateur et c'est dommage car ça risque de faire fuir un certain public d'autant que la suite est bien mieux, on finit par s'attacher au personnage (avec un peu de temps faut dire) et ça s'adoucit pour mieux passer le message du film. bref pour aimer le film il faut quand même arriver avertit et armé après c'est que du benef'

ensuite j'ai vu Hedwig dans un genre bien plus soft c'est un sacré drame musical plein d'idées tour à tour excentique et dingue puis sensible et pudique
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Message par Superwonderscope » jeu. juin 07, 2007 1:27 pm

Un film vraiment étonnant, qui sait aller delà de la simple provocation qu'il suscitera inévitablement. Les scènes crues de sexe vont et viennent entre les notions d'amour et de baise, d'insatisfaction permanente, de recherche de l'autre. Comment atteindre sa plénitude, comment vivre dans un environnement tel que le notre, où la technologie remplace la simple notion de rencontre et de découverte de l'autre?

Il y a un persoannge assez attachant (Ceth), qui recherche son mari par le truchement d'un gadget électronique reconnaissant un profil potentiel. Et c'est par le biais d'une agression qu'il rencontrera (peut etre?) son élu.

Sofia (une extraordinaire Sook Yin Lee) reste le point d'ancrage avec le couple des deux Jamie. Son persoannge met d'ailleurs le film en marge perpétuelle au fantastique : sa présence et ses tentatives d'orgasmes provoquent-ils ces baisses de charge d'électricité qui mettent en péril la lulmière dans Manhattan? Car elle n'a jamais connu d'orgasme...


SPOILER

C'est d'ailleurs le fait de l'atteindre de manière effective qui va faire rallumer toutes les luières de NYC plongé dans un blackout total

END SPOILER



L'ensemble des personnages se perdent ainsi au fond d'eux-mêmes, tout en se fondant dans les corps d'autrui. Le casting, très hétéroclite, donne à voir un exercice choral d'un force assez incroyable.


Peu importe la sexualité abordée (hetero, homo, bi, dominatrice, voyeur...), chacun semble en panne de jouissance dans ce NYC post 9/11 où nombre d'illusions et d'espérances se sont comme bloquées. Ce désenchantement et ces illusions perdues sont palpables, dans la ville comme dans le film. Même si celui-ci recèle quelques moment comiques réussis. A noter une scène entre les deux Jamie et Ceth où ce dernier demande au premier Jamie (en train de lui bouffer le cul) de lui parle en meme temps car il est habitué à cela pour etre excité :D . Cela fini par donner un trio vocal en train de hurler l'hymne américain tout en eprformant multiples pipes & feuilles de rose :D un grand moment où le MPAA a du s'étrangler :D

L'emballage visuel du film (Manhattan animé par images de synthèse volontairement schématiques, lui donnant un aspect un peu enfantin) donne beaucoup à cet aspect mi enfantin/mi adulte naïf qui survole le film.

Le ton est quand même assez noir, l'optimisme n'étant pas forcément de mise... pas mal de vague à l'ame, mais en tous cas, une franche réussite formelle et doté d'un angle social brutal, frontal mais tellement vrai.
Dernière modification par Superwonderscope le jeu. juin 07, 2007 2:45 pm, modifié 1 fois.
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Haribo
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Message par Haribo » jeu. juin 07, 2007 1:56 pm

Superwonderscope a écrit :Cela fini par donner un trio vocal en train de hurler l'hymne américain tout en eprformant muultiples pipes & feuilles de rose :D un grand moment où le MPAA a du s'étrangler :D
La meilleure séquence du film ! Ceth : Miam Miam :D
Sinon tout pareil que toi, la fantaisie et la tranquille insolence de SHORTBUS m'ont séduit... et ce ton noir...
Y a de l'âme, de la vie, du talent.
Le réalisateur parvient à nous rendre captivant ce sujet dont on a finalement l'habitude de voir des variantes avec des traitements assez chiants en général. Nos sociétés modernes et leurs maux... pas de pensum içi, de la chair, des âmes et de l'âme.
Son film est chaleureux, humain, drôle et attachant. Un film qui parle de cul mais surtout parle au coeur. C'est une qualité rare.

A voir, ca parait clair!

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Message par Seb2 » sam. juin 09, 2007 3:55 pm

A voir, c'est sur ! a revoir.... beaucoup moins !

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Message par eric draven » mer. juil. 11, 2007 10:33 pm

la curiosité m'a poussé à voir ce film qu'on m'avait conseillé en veritable adorateur de Larry Clark que je suis.. et je reste mitigé pris entre deux courants antagonistes. Je n'ai pas aimé mais juste apprécié tout en m'ennuyant sans m'ennuyer.

Short bus ce sont des scènes crues de sexe qui comme le dit SWS "vont et viennent entre les notions d'amour et de baise, d'insatisfaction permanente, de recherche de l'autre."
On est face à une tripotée de personanges qui ont tous un probleme liés au sexe qu'il soit gay, bi, hetro ou quelque soit ses tendances sexuelles ou sa condition, voyeur, dominateur, frigide...
Short bus tente de nous montrer comment atteindre sa plénitude sexuelle et vivre dans un environnement tel que le notre où la technologie moderne remplace la notion toute simple de rencontre et de découverte de l'autre.

Voila donc qu'entre deux scenes de sexe parfois trés crues et explicites puisqu'on atteint le porno soft, toute une galerie de personnages qui se croisent et s'entrecroisent et se retrouvent dans un salon du sexe où ils se déshinibent et apprennent à vivre leurs désirs et vaincre leurs frustrations.
Ils sont tous relié par une chinoise sexologue qui n'a jamais atteint l'orgasme, centre du film qu'elle devient, pivot autour duquel gravitent tous ces personnages.

Ce sont tous des personnages dont le probleme est lié a notre société moderne, nos modes de vie, nos tabous.. nos freins et nos peurs. Le tout forme un blocage plus ou moins conscient.

Si on joue beaucoup sur la provoc' on le fait sous le signe de la comédie et du gag.. Les personnages sont plus comiques que tragiques. On est loin, tres loin du desespoir et des ambiances suicidaires d'un Clark.. voila ce qui pour Eric manque au film.
Ce ton comédie irritant, ces problemes dont on a envie de rire alors qu'on devrait s'apitoyer, ces personnages perdus qui a travers le rire font passer leur triste sort.. Ce ton m'a quelque peu exaspéré et l'utilisation d'images de synthese m'a horripilé. :twisted: d'une laideur extreme.
A aucun moment je n'ai pas eprouvé quoique ce soit pour ces personnages de par ce ton enjoué et comique.

Short Bus est naif, ludique, constat certes brutal de nos vies mais à aucun moment je n'ai réellement accroché.. simplement resté en survol par ce coté comédie exasperant.. On veut du vrai TRASH 8)!! même si au bout d'un moment certains personnages deviennent attachans surtout Ceth, suicidaire désillusionné qui a toujours refusé de se faire sodomiser.

Les acteurs sont trés bons mais d'une laideur extrême :twisted: .. exit jeunes mignons, Eric n'a vu que du laideron :( :( ... mais on se rattrape sur les plans de kiki, une auto-fellation avec ejac faciale, une ejac murale, des bouffages gourmands de raies, de jolies fellations, des masturbations frenetiques, des fessées et meme un oeuf vibro dans un vagin!! :lol:

Bref.. mitigé, un exercice honorable et estimable mais à mes yeux raté de par le ton qu'il a employé et ne sied pas a ce qu'il veut faire transparaitre.
D'autant plus que comme on le sait, j'ai beaucoup de mal avec la comédie quelque soit son ton.

Apprecié une fois mais je ne le reverrai pas d'ici tot mais 1000 fois mieux que ce monumental eclat de rire, cette bouffonnerie ridicule et gagesque qu'est Tarnation.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf

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Message par Superfly » mer. sept. 12, 2007 2:12 am

Autant j'ai apprécié le sujet du film autant les scènes de cul étaient largement en trop. Y avait pas besoin de mettre 3 mecs se suçant si il n'y avait pas de réel but. Et c'est bien dommage car l'histoire des 3 mecs est vraiment bien écrite. Ce ton faussement provocateur m'a un peu irrité je l'avoue. Et ce sentiment fût renforcé quand je m'aperçus que les scènes d'orgies qui parsèment le film ont été tourné en 1 fois. Bon une histoire ce déroulant sur plusieurs jours ça la fout mal. A moins que les mecs passent leur temps à niquer, jours et nuit.

J'avoue aussi que ces histoires bien déprimantes m'ont un peu gonflé. Et même si ça se finit "bien", j'ai trouvé le persos un peu pathétiques.

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Message par Haribo » mer. sept. 12, 2007 2:31 pm

C'est marrant parce que les scènes de sexualité explicites du film, je les trouve justement détachées de toute volonté de provocation, et c'est probablement ce que j'ai trouvé le plus réussi dans le tour de force du film.
Oui effectivement, on voit trois mecs se sucer comme tu dis, mais l'intervention de ces passages dans le fil du film n'a rien d'agressif.
Un film détendu du gland certes, mais en rien vindicatif.
Quant à dire si ces scènes sont sans but réel... allons, allons... c'est pas un film sur un vieux conflit en Ouganda non plus...

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Message par Superfly » mer. sept. 12, 2007 2:50 pm

Je n'ai pas trouvé que la scène était provocante, j'ai juste trouvé qu'elle était trop longue et au bout d'un moment je me suis dis à quoi ça servait.
Pour les scènes d'orgies par exemple, pas la peine de montrer de coits. On y croit de toute façon. Mais c'est aussi une volonté de faire un film réel qui montre la réalité de la vie. C'est pour ça que le film n'est pas "érotique" au sens Tinto Brass :D malgré le nombre de foufounes/zigounettes à l'écran.

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Message par Haribo » mer. sept. 12, 2007 3:13 pm

Y a aussi pas mal d'humour dans ces passages disons délicats et ca c'est quand même assez rare, dans le "cinéma traditionnel".
Enfin bon moi j'ai trouvé ca très chaleureux comme film, aussi chaleureux que la température entre les gros nichons des films de Brass. :D

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Message par Superfly » mer. sept. 12, 2007 3:39 pm

J'ai plutôt trouvé ça froid malgré effectivement l'humour et la décontraction des personnages.

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