Pinot, Simple Flic de Gérard Jugnot (1984)
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Pinot, Simple Flic de Gérard Jugnot (1984)
(Jeudi sur W9)
2 ans après RAMBO et un an avant RAMBO II, Jugnot décide de mettre en scène un anti-héros franchouillard, marqué par une vie de solitude, écartelé entre son devoir de guerrier du macadam et sa compassion pour les jeunes âmes perdues dans la jungle urbaine
Son nom ? Pinot. Pinot le sans grade, l'officier de carrefour, intègre mais sans envergure, condamné aux basses besognes. Bien entendu, sa vie va connaître un tournant au moment venu de la rencontre avec une jeune junkie amoureuse d'un punk sans le moindre attachement pour elle.
De cette rencontre, le film fait voler en éclat les clichés sur les "flics fachos" et les "jeunes délinquants', chacun essayant de comprendre l'autre pour échapper à la solitude de son existence. On comprend vite que Pinot n'est pas fait pour ce milieu macho, beauf et violent (cf la scène de la tentative de viol) et que cette fille, trop sensible, n'est pas faite pour ce milieu punk ; mais les 2 sont si terriblement seuls qu'ils se cherchent un clan, une famille, sans nécessairement faire les bons choix.
Bon, dit comme ça on dirait pas, mais le film reste tout de même une comédie très drôle (Pinot, dans le bus, criant "mort aux vaches !" à l'intention d'un gardien de la paix, encouragé par une bande de punks, ou le génial "Pinot, RENDEZ L'ANTENNE !").
Le film réussit ce qui est sûrement le plus difficile dans une comédie : être à la fois drôle et touchant, quelque chose que les Inconnus, par exemple, ont de plus en plus de mal à retrouver dans leurs derniers films. En évitant les clichés, PINOT SIMPLE FLIC parvient à rendre réellement attachant ce pauvre Pinot, perdu dans un monde trop insensible pour lui.
- Dragonball
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C'est sensé être un film comique mais en fait, c'est vraiment super glauque, pire que L.627 !
Jugnot, petit flic minable, evolue dans un univers urbain sordide et d'(une tristesse abslue, cotoyant des individus tous plus paumé les uns que les autres.
De plus, la réalisation très banale et la photo terne et grisatre ajoute au coté dépréssif du film.
Pour ce qui est de l'humour, c'est raté !
Jugnot, petit flic minable, evolue dans un univers urbain sordide et d'(une tristesse abslue, cotoyant des individus tous plus paumé les uns que les autres.
De plus, la réalisation très banale et la photo terne et grisatre ajoute au coté dépréssif du film.
Pour ce qui est de l'humour, c'est raté !
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C'est vrai que l'esthétique est glauque, dans la veine des films des années 80 tournés en milieu urbain. Déjà, on voit que la banlieue dans les années 80 c'était pas trop ça. En cela, le film est assez desespéré, mais Jugnot et son supérieur, célèbre acteur comique dont je ne me souviens plus du nom, font à l'occasion leur numéro, ce qui apporte un peu de légèreté. Un peu comme dans la vie en fait, dans les cités on s'amuse aussi, à l'occasion, de ce point de vue le film est assez crédible.
- Jerry Lewis
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- eric draven
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Aprés Un indien dans la ville... Pinot!!
Vu en salles à sa sortie et j'ai un petit faible pour ce film sous ses couverts comiques pourtant plutot glauque, suintant la grisaille et la tristesse, un petit coté desespéré qui me plait bien.
Un coté triste où se méle la tendresse. Pinot est un être médiocre mais juste et bon, il en arrive à être pathetique mais tout enervant soit il par moment, il devient attachant. Et à force de courage, il parviendra à triompher comme d'autres personnages que Jugnot interpréta alors avec bonheur- Scout toujours, Le quart d'heure américain..
C'est tout ce qui fait la force de ce film où le rire est dosé sans lourdeur.
Ce mélange fait de Pinot une oeuvre agréable et attachante jouée avec justesse par Jugnot maiqs aussi Fanny Bastien, excellente en paumée, la Bastien ex-nymphette hamiltonnienne de Tendres cousines que j'avais découvert dans la belle serie TV Dorothée danseuse de corde l'année aupravant.
Un passage réussi derrière caméra avec Scout toujours même si celui ci n'a pas la force de Pinot.
Vu en salles à sa sortie et j'ai un petit faible pour ce film sous ses couverts comiques pourtant plutot glauque, suintant la grisaille et la tristesse, un petit coté desespéré qui me plait bien.
Un coté triste où se méle la tendresse. Pinot est un être médiocre mais juste et bon, il en arrive à être pathetique mais tout enervant soit il par moment, il devient attachant. Et à force de courage, il parviendra à triompher comme d'autres personnages que Jugnot interpréta alors avec bonheur- Scout toujours, Le quart d'heure américain..
C'est tout ce qui fait la force de ce film où le rire est dosé sans lourdeur.
Ce mélange fait de Pinot une oeuvre agréable et attachante jouée avec justesse par Jugnot maiqs aussi Fanny Bastien, excellente en paumée, la Bastien ex-nymphette hamiltonnienne de Tendres cousines que j'avais découvert dans la belle serie TV Dorothée danseuse de corde l'année aupravant.
Un passage réussi derrière caméra avec Scout toujours même si celui ci n'a pas la force de Pinot.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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- eric draven
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Eh oui!! une ex gloire 80s comme on aime!! La bastien.. j'avoue que étant gosse j'adorais sa gueule de paumée.Haribo a écrit :FANNY BASTIEN
Entre lionel Melet, Fabrice Josso et la Bastien, mon coeur balancait!!
Bon ca va... elle vieillit bien la donzelle... vu recemment dans Navarro ou un Julie lescaut...
Dernière modification par eric draven le jeu. juin 15, 2006 12:22 pm, modifié 1 fois.
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Ouhlala... Tout ça à la suite, ça fait mal. Curieusement, les derniers films de Jugnot sonnent plus ringards que ces premiers, qui reste dans leur fond et leur forme plutôt indémodables, je trouve... En gros : FALLAIT PAS, ça sonne vachement plus daté que SCOUT TOUJOURS !!!Jerry Lewis a écrit :Première réall de Jugnot,... et plutôt un "univers" bien vu.....
Il récidive juste après avec l'attachant "Scout toujours", se plante 'financièrement parlant) avec "Sans peur et sans reproche"..... avant de "toucher la grâce" avec "Une époque formidable".....
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horriblement démago "mais ouais mais les jeunes c'est pas leur faute", où Jugnot essaie de donner des leçons en tant que Jugnot, et pas en tant que Pinot.
Injustement classé comédie pour moi, si ce n'est quelques gags, mais sinon super glauque (essayer d'aider une junkie, le thème que je déteste voir au ciné) et vive la gauche à la touche pas mon pote et gloria Miterrand
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- eric draven
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Tu portes bien ton nom donc!ANTISOCIAL a écrit : essayer d'aider une junkie, le thème que je déteste voir au ciné..
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- the masqué
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ANTISOCIAL a écrit :horriblement démago "mais ouais mais les jeunes c'est pas leur faute", où Jugnot essaie de donner des leçons en tant que Jugnot, et pas en tant que Pinot.
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- eric draven
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T'en es à ton combien de paquets de kleenex, Fly?, j'ai épuisé mon stock!!!Superfly a écrit :ANTISOCIAL a écrit :horriblement démago "mais ouais mais les jeunes c'est pas leur faute", où Jugnot essaie de donner des leçons en tant que Jugnot, et pas en tant que Pinot.
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