Tuer n'est pas jouer - 1987 - John Glen

[comte vonkrolock]

3ème Bond vu au cinéma pour moi et encore un très bon souvenir de salle. On reviens au base de la mythologie de Ian Fleyming.

Un film revu dernièrement en HD quelques jours avant Octopussy et j'avais peur que ce soit un peu (très) daté, le générique par le groupe A-Ha, de la musique bien typé 80s, l'avant dernier film JB de John Glen.
Finalement le film s'avère bien supérieur aux 3 derniers avec Roger Moore, bon il y a bien quelques défauts, comme des erreurs de casting (Maryam d'Abo ). Mais dans l'ensemble je comprend aujourd'hui pourquoi j'ai eu la bizarre impression de me voir un peu de se film, dans le dernier sortie en salle Skyfall. A savoir une guerre des espions montée habillement par un marchand d'arme. Scénario classique toujours sur fond de guerre froide. L'introduction du nouvel agent Timothy Dalton, est a se titre classe et offre une des meilleurs scène d'actions en haut du rocher de Gibraltar, John Barry se déchaine a la manœuvre pour une partition qui marque et au passage fait oublier tous le coté disco des précédents épisodes.

Timothy Dalton sous son air sérieux sait ménager ces entrées que se soit lorsqu'il doit faire passer un transfuge de l'est par un pipeline ou lors d'une fantastique course poursuite en Aston Martin a la frontière Tchécoslovaque-Autriche, corrosif en effet le sel cette année

Vu dans ma période D&D et normal que j'ai craquer pour un jeu de rôle éditer par Descartes en 1988

Auquel j'ai peu jouer au final...

Concernant le BR si l'excellente scène sur Gibraltar affiche malheureusement une image peu défini et au couleur délavé par la suite sa s'améliore largement on nage dans une très fine HD avec moult détaille, ainsi qu'un DTS-demi débit pour la VF très enveloppant, le thème de John Barry profitant pleinement de se surcroit d'ambiance.

[arioch]

Pareil, j'avais acheté le JdR mais je crois que je n'ai JAMAIS joué avec. Il existe aussi un jeu de plateau Jeu Descartes (enfin existait puisque l'éditeur n'existe plus) dédié à James Bond. Et c'était... de la merde ! Ca doit encore trainer quelque part, chez moi... ou ailleurs..

[Lord Taki]

30 ans plus tard l'histoire n'aide pas le propos du film. Entre une vision déjà dépassée à l'époque de l'URSS et celle de la résistance afghane (avec un futur Ben Laden) c'est... compliqué.
En terme de cascades, la ridicule séquence en voiture est écrasée par le final en avion avec quelques plans réels impressionnants.

Reste que je me suis ennuyé ferme, maintenu éveillé par le très bon score du film.
Je lui préfère nettement Permis De Tuer.

[comte vonkrolock]

30 ans plus tard l'histoire n'aide pas le propos du film. Entre une vision déjà dépassée à l'époque de l'URSS et celle de la résistance afghane (avec un futur Ben Laden) c'est... compliqué.

Et le commandant Massoud il a jamais exister ?? A croire que le Ben Laden à carrément réussit à aspirer toute la popularité de la résistance Afghane.... S'est pas parce que les médias raconte les même conneries depuis des décennies, qu'il faut les relayés

[Superwonderscope]

Nouvelle revoyure sur Paramount +

je le revois à la baisse cette fois-ci. si dalton offre quelque chose de plus ténébreux pour Bond, le reste fleure bon le passage de relais entre l'univers Moore (gros bastringue décorum) et la volonté de rendre un Bond plus en phase avec Ian Fleming des origines. Les "gags" (la bagnole qui coule, comme noté par Manolito) fleurent bon l'esprit Moonraker dans l'essence. Come le camp du désert, on est quasiment dans Octopussy et son opulence factice.
Maryam d'Abo (qui va perpétuer cette sorte de malédiction qui règne sur quasiment toutes les Bond Girls - savoir une carrière qui ne décolle jamais), n'est pas aussi cruche que Tanya Roberts, mais pas loin.
les méchants ne sont pas vraiment charismatiques, le moins qu'on puisse dire. c'est très nébuleux, je me demandais surtout ce qu'il se passait les 20 premières minutes. Hormis la scène maousse du désert et la fuite en coque de violoncelle, je n'en avais aucun souvenir. je comprends mieux pourquoi. C'est assez passe-partout , même s'il faut reconnaitre que Glen est plus inspiré ici avec Dalton en vedette.
Ca reste mou dans sa progression, je m'ennuyais passablement.
La zique de barry est en effet dépoussiéréé, pas mal. La chanson de a-ha tient bien le choc et le générique de Bonder fait vraiment pitié - à noter qu'il y a eu grosse dispute entre Barry et eux, Barry étant automatiquement crédité comme ayant composé la musique de la chanson, ce qu'ils ne savaient pas. Barry s'étant comporté comme une diva à l'enregistrement). il existe deux versions de la chanson. celle du film, et celle présente sur l'album d'a-ha.

Passable, je pense que je ne le reverrai jamais.