Vice Squad / Vf: Descente aux enfers - Gary Sherman (1982)
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Vice Squad / Vf: Descente aux enfers - Gary Sherman (1982)
Tout juste sortit il y a quelques mois chez Anchor Bay, un putain de thriller signé Gary Sherman, et sans aucun doute son meilleur film...
On quitte ici les habituels quartiers chauds de la Grande Pomme pour ceux tout aussi agité d'Hollywood : tout comme dans "Cruising" ou "Hardcore", on nous offre ici une décadente vision de la nuit et de la rue, avec un défilé impressionant de prostituées, Macs, Dealers, Gays-Cuir...
Au milieu de tout ça, la jolie Princess travaille à son compte, s'éloignant à son grand regret de sa gentille petite fille. Mais le sanguinaire Ramrod, un Mac sadique, vient d'éliminer violemment l'une de ses filles, également amie de Princess. Forcée de colaborer avec la police, Princess est envoyée pour piéger le psychopathe...mais tout ne ce passe pas comme prévu !
Contrairement aux apparences, "Vice Squad" est loin d'être un simple polar miteux 80's : la mise en scène est particulièrement efficace, les rebondissements sont nombreux et les acteurs convaincants. Parmis eux, on reconnaîtra (ou pas...) Season Hubley, l'ex-mignonne prostituée de "Hardcore" (décidement !!) et la victime mémorable des fous furieux dans "New York 1997"; et on gardera un grand souvenir de la grande gueule de Wings Hauser, terrifiant en sombre dégénéré, sorte de Terminator exterminateur de putes et grand amateur de viols au cintre
Brutal et violent (castration, tortures, passage à tabac...quoique ces scènes là restent assez peu graphiques), parfois drôle (un vieux chinois qui administre des tatanes à la volée ou la scène du client nécrophile), joliment photographié, "Vice Squad" se prend même des airs de conte de fées moderne et destroy (l'heroine nommée Princess, le méchant aux airs de grand méchant loup). Une petite bombe
- eric draven
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Volà des mois que je voulais faire un thread dessus et je repoussais sans cesse. Tu me donnes l'occasion de le faire.
Avec Vice squad, Sherman nous entraine dans l'enfer de New York la nuit, ses rues chaudes ses prostituées, sa drogue, ses maniaques, sa violence...
A ce titre le film est une réussite. Il nous livre une vision implacable de la ville, loin des clichés, une vision sans concession de sa violence, un jet brut de ce milieu impitoyable où chacun lutte pour sa vie, survie, à sa manière sous le clinquant des neons.
Tout aussi bruts sont ces personnages exempts de toute psychologie et tentative d'explication de leurs actes et comportements quelqu'elle soit. C'est ainsi, voila tout.
Chacun fait ce qu'il fait car il doit le faire. On ne reflechit pas. Ainsi la ligne dramatique est réduite à sa plus simple expression et Sherman concentre son histoire sur une seule et unique nuit, une nuit de violence.
C'est donc à une descente aux enfers qu'il nous invite rythmée par ce flic pret à tout, cette prostituée traquée et ce maniaque totalement fou et sanguinaire.
C'est à une suite de scénes de violence à laquelle on assiste où rien n'est n'epargné: castration, viol, défiguration..
Sherman sacrifie tout pour l'action, encore l'action et toujours l'action et c'est sur un rythme effréné que se déroule son film, aidé par une mise en scene trés efficace et un montage vif qui semble par moment donner le vertige.
L'interprétation est excellente. Hormis la Hubley en prostituée traquée, et la maitrise de Gary Swanson, on retiendra surtout l'hallucinante interprétation de Wings Hauser en maniaque fou, certainement l'un des plus impressionnants jamais montré à l'écran. Ses apparaitions resteront gravées dans l'esprit du spectateur et le viol au cintre comme un des plus magnifiques du genre.
Précisons tout de même que le film n'est pas trés graphique pour ceux qui en attendraient un déluge d'images fortes.. la plupart étant suggérées.. ce qui m'a pour ma part un peu décu habitué aux productions d'exploitation italiennes.
Hormis cela, Vice squad est un veritable tourbillon dans l'enfer de la nuit bénéficiant de plus d'une belle photo et d'une bande son trés rock. Un des meilleurs films de l'inégal Sherman.
Avec Vice squad, Sherman nous entraine dans l'enfer de New York la nuit, ses rues chaudes ses prostituées, sa drogue, ses maniaques, sa violence...
A ce titre le film est une réussite. Il nous livre une vision implacable de la ville, loin des clichés, une vision sans concession de sa violence, un jet brut de ce milieu impitoyable où chacun lutte pour sa vie, survie, à sa manière sous le clinquant des neons.
Tout aussi bruts sont ces personnages exempts de toute psychologie et tentative d'explication de leurs actes et comportements quelqu'elle soit. C'est ainsi, voila tout.
Chacun fait ce qu'il fait car il doit le faire. On ne reflechit pas. Ainsi la ligne dramatique est réduite à sa plus simple expression et Sherman concentre son histoire sur une seule et unique nuit, une nuit de violence.
C'est donc à une descente aux enfers qu'il nous invite rythmée par ce flic pret à tout, cette prostituée traquée et ce maniaque totalement fou et sanguinaire.
C'est à une suite de scénes de violence à laquelle on assiste où rien n'est n'epargné: castration, viol, défiguration..
Sherman sacrifie tout pour l'action, encore l'action et toujours l'action et c'est sur un rythme effréné que se déroule son film, aidé par une mise en scene trés efficace et un montage vif qui semble par moment donner le vertige.
L'interprétation est excellente. Hormis la Hubley en prostituée traquée, et la maitrise de Gary Swanson, on retiendra surtout l'hallucinante interprétation de Wings Hauser en maniaque fou, certainement l'un des plus impressionnants jamais montré à l'écran. Ses apparaitions resteront gravées dans l'esprit du spectateur et le viol au cintre comme un des plus magnifiques du genre.
Précisons tout de même que le film n'est pas trés graphique pour ceux qui en attendraient un déluge d'images fortes.. la plupart étant suggérées.. ce qui m'a pour ma part un peu décu habitué aux productions d'exploitation italiennes.
Hormis cela, Vice squad est un veritable tourbillon dans l'enfer de la nuit bénéficiant de plus d'une belle photo et d'une bande son trés rock. Un des meilleurs films de l'inégal Sherman.
Dernière modification par eric draven le lun. sept. 04, 2006 7:46 pm, modifié 1 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Un bon vieux retour aux années 80 que l'on aimait tant! Vrai bon polar urbain à l'ambiance crade. C'était l'époque ou Sherman se distinguait dans le genre. Le métro de la mort dans les années 70, Mort ou vif, Réincarnations, et poltergeist 3 (que j'aime, si, si...)... Brave Gary, que deviens-tu (j'ai la fleme d'aller sur IMDB)?
- Plisken
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Il vient de finir : 39: A Film by Carroll McKane
Synopsis
Carroll McKane n’est pas un tueur en série ordinaire. Il travaille tout simplement trop bien. Il a tué exactement 17 couples sans se faire pincer, et aucun corps n’a été retrouvé. Comme il dit: "À quoi sert un secret s’il n’est jamais révélé?" En tant que prétendu maniaque de la vidéo, Carroll (Martin Cummins) s’est entouré de caméras enregistrant ses crimes. Après avoir kidnappé le Dr. Martin L. Selby (Lawrence MacGowan), psychologue médico-légal de renom, et l’avoir enfermé dans sa salle de meurtre souterraine, qui tient lieu de studio de cinéma indépendant comprenant huit caméras DV sur bras articulés, il lui dévoile qu’il tourne un film qui le rendra encore plus célèbre en le faisant devenir son biographe et le principal acteur de son 39e et dernier meurtre.
Synopsis
Carroll McKane n’est pas un tueur en série ordinaire. Il travaille tout simplement trop bien. Il a tué exactement 17 couples sans se faire pincer, et aucun corps n’a été retrouvé. Comme il dit: "À quoi sert un secret s’il n’est jamais révélé?" En tant que prétendu maniaque de la vidéo, Carroll (Martin Cummins) s’est entouré de caméras enregistrant ses crimes. Après avoir kidnappé le Dr. Martin L. Selby (Lawrence MacGowan), psychologue médico-légal de renom, et l’avoir enfermé dans sa salle de meurtre souterraine, qui tient lieu de studio de cinéma indépendant comprenant huit caméras DV sur bras articulés, il lui dévoile qu’il tourne un film qui le rendra encore plus célèbre en le faisant devenir son biographe et le principal acteur de son 39e et dernier meurtre.
- Dragonball
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- peter wonkley
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J'ai enfin vu ce sympathique film. J'aurais aimé plus de clashs virils , de coups de feu et de passages à tabac. Un film plus sage que ne le suggère l'affiche, beaucoup moins glauque et culotté que Cruising. Il reste par contre une approche documentaire, notement dans la première partie qui renvoie aux films de Friedkin. Gary Swanson campe un bon personnage de flic qui se donne à fond dans son boulot et la très plate Season joue très bien le rôle de la prostitué expérimentée. Wings Hauser ressemble à un ogre tout droit sorti d'un conte.
Un bon petit polar que j'aurais aimé plus tendu et plus verveux.
Un bon petit polar que j'aurais aimé plus tendu et plus verveux.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
à noter une belle intro du logo Studio Canal qui nargue bien sachant que le dvd est proposé exclusivement en VO et sans sous titres....
Si Studio Canal a les droits et estime que le film n'est pas rentable pour une sortie française, pourquoi ne pas proposer au moins des stf pour ce dvd?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
- peter wonkley
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