Titre français : Le sixième sens
Source : Allociné.Will Graham est un des experts-légistes les plus habiles du F.B.I. Il excelle dans l'art de reconstituer à partir d'éléments quasiment inexistants le profil d'un assassin. Mais son "sixième sens" lui a valu de frôler plusieurs fois la mort. Alors qu'il est retiré depuis trois ans, un ancien collègue, Crawford, vient le relancer pour une affaire qui s'annonce complexe : deux paisibles familles de Birminghan et Atlanta ont été, à un mois d'intervalle, sauvagement massacrées par un "tueur de la pleine lune".
Spoilers
Un des précurseurs des films de sérials killer des années 90, vague qui sera justement initié par sa suite, "Le silence des agneaux".
On retrouve bien dans "Manhunter", tirée du roman éponyme de Thomas Harris, les caractéristiques des films de Mann, en particulier le soin apporté à la psychologie des personnages et au relation existant entre ceux ci.
On est donc bien loin ici des thrillers lambda cherchant juste à verser dans une surenchère d'action et de scènes violentes. On notera d'ailleurs qu'Hannibal Lecter est beaucoup plus sobre (mais aussi plus inquiétant) chez Mann que chez Johnatan Demme, ou camper par Anthony Hopkins, il ressemble parfois un peu à un clown ! (Et je ne parle même pas de Lecter chez Scott et Ratner ! )
Mann soigne ses ambiances (sa réalisation est comme toujours excellente) et si les scènes choques sont rare, voir quasi inéxistante, l'ambiance du film est particulièrement oppréssante et tendu (notament à cause de la rélation entre le sérial Killer et une jeune aveugle).
Tous les acteurs sont excellents, et Tom Noonan est particulièrement impréssionnant, de même que Brian Cox, l'interprete d'Hannibal Lecter.
Un classique
J'aurais bien aimé savori ce qu'apportais de plus la Director's cut sortie chez Anchor Bay, et surtout, ce que valait l'édition Divimax. Il me semble en effet que sur la version Anchor, le Director's cut était de très mauvaise qualité.