Nine (Rob Marshall, 2009)
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Nine (Rob Marshall, 2009)
C'est confirmé, le succès de HAIRSPRAY et DREAMGIRLS rassurant un peu les bailleurs de fonds, le réalisateur et chorégraphe Rob Marshall retrouvera son producteur de CHICAGO pour mettre en boite l'ambitieuse adaptation ciné de NINE, comédie musicale de Mauri Yeston qui jouit d'une excellente réputation aux states depuis sa création en 82 à Broadway -où il avait reçu le Tony award de la meilleur création, battant contre tout attente ... DREAMGIRLS!-
C'est l'adaptation (culottée) du 8 1/2 de Fellini, pas moins!
On y suivra les pérégrinations et états d'âmes de Guido Contini, un metteur en scène tourmenté par une crise existentielle et tâchant de remettre de l'ordre dans sa vie et les femmes qui la peuplent.
Si Antonio Banderas avait fait sensation à Broadway dans la reprise de 2003, c'est Raul Julia qui a crée le rôle en 82, et Marshall pencherait pour Javier Bardem pour être Contini à l'écran.
Autour de lui, un all-star-cast féminin devrait venir se greffer:
on parle pour l'instant de Pénélope Cruz, Marion Cotillard et Catherine Zeta-Jones pour les rôle respectif de la maîtresse, la femme et la muse du réalisateur alors que Sophia Loren serait pressentie pour le rôle du fantôme de sa mère.
Si Bardem devrait être le seul rôle masculin adulte du film, on a aussi murmuré les noms de Juliette Binoche, Nicole Kidmann et Judi Dench pour completer la liste.
A noter que NINE sera la deuxième comédie musicale d’après Fellini à être adaptée au cinéma après le touchant SWEET CHARITY de Bob Fosse en 1967 –d’après « les nuits de Cabiria »-
C'est l'adaptation (culottée) du 8 1/2 de Fellini, pas moins!
On y suivra les pérégrinations et états d'âmes de Guido Contini, un metteur en scène tourmenté par une crise existentielle et tâchant de remettre de l'ordre dans sa vie et les femmes qui la peuplent.
Si Antonio Banderas avait fait sensation à Broadway dans la reprise de 2003, c'est Raul Julia qui a crée le rôle en 82, et Marshall pencherait pour Javier Bardem pour être Contini à l'écran.
Autour de lui, un all-star-cast féminin devrait venir se greffer:
on parle pour l'instant de Pénélope Cruz, Marion Cotillard et Catherine Zeta-Jones pour les rôle respectif de la maîtresse, la femme et la muse du réalisateur alors que Sophia Loren serait pressentie pour le rôle du fantôme de sa mère.
Si Bardem devrait être le seul rôle masculin adulte du film, on a aussi murmuré les noms de Juliette Binoche, Nicole Kidmann et Judi Dench pour completer la liste.
A noter que NINE sera la deuxième comédie musicale d’après Fellini à être adaptée au cinéma après le touchant SWEET CHARITY de Bob Fosse en 1967 –d’après « les nuits de Cabiria »-
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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...c'est sur que ALL THAT JAZZ -film que j'adore au demeurant- pompait allegrement 8 1/2!Plisken a écrit :On y suivra les pérégrinations et états d'âmes de Guido Contini, un metteur en scène tourmenté par une crise existentielle et tâchant de remettre de l'ordre dans sa vie et les femmes qui la peuplent.
C'est presque All That Jazz ça
Fosse adorait Fellini, et si SWEET CHARITY etait un remake des NUITS DE CABIRIA, on peut aussi voir dans la scene de la boite de nuit tout un visuel repris de LA DOLCE VITA
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Re: Nine (Rob Marshall, 200?)
...avec Cotillard et Bardem fraichement oscarisé, boilà de quoi rendre le projet tout de suite plus "hot".
Mais on peut déja parier les yeux "grand fermé" que le film se fera systematiquement echarper par la critique hexagonale.
La pièce a était montée en français aux "folies bergeres" (le nom d'ailleur d'un des grand numeros de l'oeuvre) il y a une dizaine d'année ...et à fait -oh surprise!- un four noir!
Mais on peut déja parier les yeux "grand fermé" que le film se fera systematiquement echarper par la critique hexagonale.
La pièce a était montée en français aux "folies bergeres" (le nom d'ailleur d'un des grand numeros de l'oeuvre) il y a une dizaine d'année ...et à fait -oh surprise!- un four noir!
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Re: Nine (Rob Marshall, 200?)
Daniel-Day lewis remplace un javier Bardem "exhausted"
suivant broadwayworld.com
"In statements released about director Rob Marshall switching agencies from ICM to CAA, Marshall commented on the Nine movie noting that "I am thrilled to report that everything on my film Nine is moving forward with great momentum. Daniel Day-Lewis' deal was closed last week and we are on schedule to begin rehearsals in London on July 28 with shooting to commence September 29."
Day-Lewis replaced the previously attached Javier Bardem who left the project a few weeks ago citing exhaustion. Variety recently confirmed recent casting rumors noting that Penelope Cruz, Marion Cotillard, Sophia Loren, Nicole Kidman and Judi Dench are attached to the film as well."
suivant broadwayworld.com
"In statements released about director Rob Marshall switching agencies from ICM to CAA, Marshall commented on the Nine movie noting that "I am thrilled to report that everything on my film Nine is moving forward with great momentum. Daniel Day-Lewis' deal was closed last week and we are on schedule to begin rehearsals in London on July 28 with shooting to commence September 29."
Day-Lewis replaced the previously attached Javier Bardem who left the project a few weeks ago citing exhaustion. Variety recently confirmed recent casting rumors noting that Penelope Cruz, Marion Cotillard, Sophia Loren, Nicole Kidman and Judi Dench are attached to the film as well."
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Re: Nine (Rob Marshall, 2009)
Premiere image!
la sortie est prevue pour Novembre
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Re: Nine (Rob Marshall, 200?)
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Re: Nine (Rob Marshall, 200?)
...tout à fait d'accord!Plisken a écrit :
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Re: Nine (Rob Marshall, 200?)
Note en amont pour les amateurs de musicals : pour avoir vu la version française de la pièce aux Folies Bergères, à préciser que le film de Rob Marshall n'est pas une adaptation stricte du livret original, contrairement à la plupart des "classiques". Manquent pas mal de morceaux et certaines scènes sont interverties.
Le dispositif musical ici adopté est quelque peu frustrant en regard des canons habituels. En effet les morceaux chantés et dansés n'interviennent pas dans la "vraie" vie des personnages, mais sont utilisés en illustration des pensées et états d'âmes de ceux-ci. Les chansons sont donc présentées en montage parallèle avec les scènes de dialogue ou de confrontation leur correspondant. D'un côté, les acteurs en situation dans les décors romains, de l'autre, leurs avatars fantasmés dansant et chantant au sein de l'un des immenses hangars des studios de Cinecitta. Pour intéressante que soit cette approche, elle ne permet pas au spectacle musical de vivre pleinement, des dialogues venant s'intercaler entre les paroles des chansons. Le montage permet certes des effets toujours bienvenus (voir la splendide scène de souvenirs d'enfance faisant alterner la plage et le sol du studio recouvert de sable), mais le plus souvent l'envolée attendue ne se produit pas. De plus l'artificialité du spectacle mise ainsi en avant tendrait à faire passer le tout pour du simple théâtre filmé. Très frustrant donc de ne pas avoir fait céder complètement les clivages du couple scène/cinéma.
D'autre part, bien que le sujet principal soit la main mise de son entourage féminin sur la vie et la carrière du réalisateur, il y a également dans le matériau de base toute une partie brassant l'enfance et ses souvenirs. Sujet qui semble ici passablement dégraissé, ne faisant surnager au total qu'une banale affaire de triangle amoureux. Là encore frustrant, surtout au vu du poignant plan final, faisant se réconcilier l'homme d'âge mûr et son âme d'enfant.
Le dispositif musical ici adopté est quelque peu frustrant en regard des canons habituels. En effet les morceaux chantés et dansés n'interviennent pas dans la "vraie" vie des personnages, mais sont utilisés en illustration des pensées et états d'âmes de ceux-ci. Les chansons sont donc présentées en montage parallèle avec les scènes de dialogue ou de confrontation leur correspondant. D'un côté, les acteurs en situation dans les décors romains, de l'autre, leurs avatars fantasmés dansant et chantant au sein de l'un des immenses hangars des studios de Cinecitta. Pour intéressante que soit cette approche, elle ne permet pas au spectacle musical de vivre pleinement, des dialogues venant s'intercaler entre les paroles des chansons. Le montage permet certes des effets toujours bienvenus (voir la splendide scène de souvenirs d'enfance faisant alterner la plage et le sol du studio recouvert de sable), mais le plus souvent l'envolée attendue ne se produit pas. De plus l'artificialité du spectacle mise ainsi en avant tendrait à faire passer le tout pour du simple théâtre filmé. Très frustrant donc de ne pas avoir fait céder complètement les clivages du couple scène/cinéma.
D'autre part, bien que le sujet principal soit la main mise de son entourage féminin sur la vie et la carrière du réalisateur, il y a également dans le matériau de base toute une partie brassant l'enfance et ses souvenirs. Sujet qui semble ici passablement dégraissé, ne faisant surnager au total qu'une banale affaire de triangle amoureux. Là encore frustrant, surtout au vu du poignant plan final, faisant se réconcilier l'homme d'âge mûr et son âme d'enfant.