Chacun cherche son chat - 1996 - Cédric Klapisch

[Manolito]

Chloé, une maquilleuse un peu paumée, confie son chat à madame Renée, une vieille dame parisienne pitoresque, pour les vacances. Mais au retour de Chloé, catastrophe : le chat a disparu ! Tout le quartier de la Bastille se met en émoi poure retrouver le félidé en cavale...

En 1996, la renommée de Cédric Klapisch augmente significativement avec deux succès coup sur coup : "Un air de famille" d'après une pièce de Bacri ey Jaoui, et "Chacun cherche son chat", qui est plus dans le prolongement du "Péril jeune" et dans le style qui va continuer à faire le succès de Klapisch, d'un réalisateur très "générationnel", pour ce que cela veut dire.

"Chacun cherche son chat" est pourtant charmant et plutôt réussi par sa grande mondestie, son humour pince-sans-rire, portée par une distribution sympathique et un regard nostalgique porté sur un quartier populaire en pleine mutation, livré en pature au milieux brachés... "Chacun cherche son chat" est pour moi le plus réussi, le plus sympathique des films de Klapisch, cinéaste sans grand génie, mais modeste, compétent et cohérent...

[Duncan Idaho]

je l'avais regardé distraitement lors de son dernier passage à la télé il y a de ça qq années, ça m'avait paru pas mal, faudrait que je le visionne avec un peu plus de sérieux la prochaine fois... si il repasse un jour !

[DPG]

Tout le contraire de Manolito, pour moi c'est le plus mauvais Klapisch ! Meme si le film se regarde agreablement une fois d'un oeil distrait, je n'ai pas du tout accroché à cette description d'un quartier populaire en mutation. L'actrice principale etait bien fade dans mes souvenirs, et ce petit enchainements de scènes les unes derrière les autres m'avait laissé de marbre. Que m'en reste-t-il aujourd'hui ? Duris qui lui sort "Ils sont classes tes seins"...

[manuma]

Moi je rejoins le Mano là dessus : le film que je préfère de Klapisch. Une jolie chronique, fraîche et marrante, qui vire un peu à la comédie romantique sur la fin ... si je me rappelle bien. Il y a quelques petites idées de mise en scène sympas - les vacances de l'héroïne que Klapisch résume en un plan de quelques secondes de la nana plongeant au milieu de la mer - et une bande-son d'époque qui colle bien aux images. Maintenant, je l'ai vu il y a un moment et je ne sais pas si ça passe toujours aussi bien aujourd'hui ...

[Superfly]

Pareil pour bibi, un très bon film très sympathique sur la vie des quelques personnages dans le 12ème. Sur les même bases que les cinéastes chiant que nous balance la Femis... Klapisch rend son film vraiment attachant grâce à ses personnages si authentiques.

[KX69]

Un de mes films cultes quoique ça fait un moment que je ne l'ai pas revu. mais j'y repensais récemment. Une comédie tendre et fraiche mais également mélancolique qui me donnait la pêche. Un regard plutot attrayant sur la capitale pour le provincial que j'étais alors et qui allait prochainement "monté " à Paris. Les acteurs sont attachants: Zinedine Soualem, Madame René, Olivier Py surtout Garance Clavel pour laquelle j'avais vraiment un gros faible , toute en grace et fragilité, complétement émouvante. Bref j'adore... je pensais qu'elle ferait une bien plus interessante carrière au cinéma d'ailleurs.
Et puis la BO, un poil branchouille de l'époque (comme souvent pour chez Klaplisc qui en passant est incontestablement mon cinéaste français préféré) mais trés sympa surtout le "Glory box" de Portishead pour le final. Il faut absolument que je me le refasse..

[DPG]

Revu récemment, et clairement à la hausse quand je relis mon avis plus haut (il y a 15 ans qd même !)

Ca reste une petite chronique de quartier plutôt attachante et sincère. Je pense que le fait de vivre maintenant depuis 20 ans à Paris m'a aidé à apprécier le film et surtout, au delà de son récit un peu plan-plan, sa description d'une vie de quartier en pleine mutation. Revoir ainsi des coins jadis populaires du 12e est désormais assez émouvant, car on ne croise plus bp de petites vieilles et de bistrots de quartier comme ds le film désormais vers Ledru Rollin ou la rue Keller... Le casting est inégal mais sympathique, bourré de seconds rôles chers à Klapisch, la BO un peu trop ancrée ds son époque, ce qui amène du charme autant que des limites, chacun jugera... Il reste quelques visions intéressantes, et finalement assez modernes, sur une jeune femme dans une grande ville, les milieux de la mode, les rêves de vie... Voilà, plutôt satisfait de revoir mon jugement bien à la hausse !

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