Mesrine 1 : L'instinct de mort - 2008 - JF Richet
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Conclusion de l'affaire... En tout cas, le film est encore d'actualité...
" PARIS (AFP) - Le producteur de cinéma Thomas Langmann, poursuivi pour violences à l'encontre de l'agent de l'acteur Benoît Magimel, a été condamné jeudi mais dispensé de peine par le tribunal correctionnel de Paris."
Le 25 novembre 2004, une altercation avait opposé le producteur à l'agent de l'acteur, François Samuelson, auquel il avait fracturé le nez en lui donnant un coup de tête, à la suite d'un différend sur le refus de M. Magimel de participer à un projet de film sur Jacques Mesrine.
A l'époque, M. Langmann avait expliqué que l'annonce du refus de l'acteur d'incarner l'ex-ennemi public numéro un, dans un communiqué de presse, sans l'en informer au préalable, l'avait mis dans une position très inconfortable vis-à-vis de ses partenaires financiers.
La 10e chambre du tribunal correctionnel a reconnu M. Langmann coupable mais l'a dispensé de peine, a-t-on appris de source judiciaire.
Le producteur a également été condamné à verser un euro de dommages-intérêts à M. Samuelson et payer 2.000 euros au titre des frais de justice.
Le projet de film sur la vie de Jacques Mesrine reste aujourd'hui d'actualité mais c'est Vincent Cassel qui doit l'incarner, comme l'indique l'acteur sur son blog."
" PARIS (AFP) - Le producteur de cinéma Thomas Langmann, poursuivi pour violences à l'encontre de l'agent de l'acteur Benoît Magimel, a été condamné jeudi mais dispensé de peine par le tribunal correctionnel de Paris."
Le 25 novembre 2004, une altercation avait opposé le producteur à l'agent de l'acteur, François Samuelson, auquel il avait fracturé le nez en lui donnant un coup de tête, à la suite d'un différend sur le refus de M. Magimel de participer à un projet de film sur Jacques Mesrine.
A l'époque, M. Langmann avait expliqué que l'annonce du refus de l'acteur d'incarner l'ex-ennemi public numéro un, dans un communiqué de presse, sans l'en informer au préalable, l'avait mis dans une position très inconfortable vis-à-vis de ses partenaires financiers.
La 10e chambre du tribunal correctionnel a reconnu M. Langmann coupable mais l'a dispensé de peine, a-t-on appris de source judiciaire.
Le producteur a également été condamné à verser un euro de dommages-intérêts à M. Samuelson et payer 2.000 euros au titre des frais de justice.
Le projet de film sur la vie de Jacques Mesrine reste aujourd'hui d'actualité mais c'est Vincent Cassel qui doit l'incarner, comme l'indique l'acteur sur son blog."
- Dragonball
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Re: L'instinct de mort - 2008 - JF Richet
Pour mettre un peu d'ordre dans les thread au sujet du diptyque L'instinct de mort / L'ennemi public numéro 1...
Ce thread est le thread pour "L'instinct de mort".
Le thread pour "L'ennemi public numéro 1", c'est celui-là :
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... =3&t=14312&
Bien à vous les studios...
Ce thread est le thread pour "L'instinct de mort".
Le thread pour "L'ennemi public numéro 1", c'est celui-là :
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... =3&t=14312&
Bien à vous les studios...
- RobertoTobias
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Re: L'instinct de mort - 2008 - JF Richet
Pourquoi attendre 5 mois entre les 2 parties ? la 1ère en novembre 2008, la 2nde en mars 2009 ...
- Verhoeven
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Re: L'instinct de mort - 2008 - JF Richet
Vu en avant première et j'ai beaucoup accroché.
QUELQUES SPOILERS
Ouverture sur un générique entièrement en split-screen, technique qui a un double avantage: présenter Mesrine et sa compagne au moment de sa mort mais également de dater l'histoire directement avec la mise en scène. On se croirait directement sorti d'un film de De Palma en début de carrière ou du générique de Dallas. Il est vrai que cette histoire est connue par beaucoup de français mais l'impression de réalisme est saisissante. On assiste aux derniers instants précédant la mort de notre personnage (j'ai du mal à dire héros), une façon également de boucler la boucle une fois la seconde partie achevée mais aussi pour nous rappeller de le tournure dramatique des évènements.
Après l'intro, on suit le sens chronologique de sa vie qui va le mener dans l'engrenage de la violence. Traumatisé par la guerre d'Algérie, Mesrine y perd progressivement son innocence et deviens rapidement l'homme âpre, violent et ambigu que tout le monde connnait. Richet ne fait de concessions avec le personnage qu'il va décrire avec sa complexité et ses sentiments. On passe sans transitions de l'être le plus charmant (très belle séquence de parloir avec sa fille, émouvant en amoureux rejeté, très proche de ses potes) à l'être le plus abject qui tue sans frémir un instant. La mise en scène est soignée et nerveuse. La caméra proche des personnages, avec eux, au sein de l'action. Le film, point-final d'une longue enquête, se veut le plus proche de la réalité. Et malgré quelques tentatives de retour dans le droit chemin, très vite sa rage et sa folie vont définitivement l'emporter.
Mais la force du film vient surtout de l'interprétation, Cassel EST Mesrine, le choix est parfait (j'ai du mal à imaginer Magimel qui était préssenti au départ). On sait qu'il est capable de jouer sur l'émotion ou la violence sans perdre en crédibilité. Depardieu en parrain paternaliste, Lellouche en ami d'enfance ou encore Cecile de France en petite amie complice de ses méfaits.
Et c'est à la fin de son périple canadien et son évasion que se termine cette première partie. On en ressort frustrés car le final est assez sec, mais impatients de voir le dénouement d'une histoire qui malgré tout ne va pas se réécrire.
EDIT: désolé pour le doublon...
QUELQUES SPOILERS
Ouverture sur un générique entièrement en split-screen, technique qui a un double avantage: présenter Mesrine et sa compagne au moment de sa mort mais également de dater l'histoire directement avec la mise en scène. On se croirait directement sorti d'un film de De Palma en début de carrière ou du générique de Dallas. Il est vrai que cette histoire est connue par beaucoup de français mais l'impression de réalisme est saisissante. On assiste aux derniers instants précédant la mort de notre personnage (j'ai du mal à dire héros), une façon également de boucler la boucle une fois la seconde partie achevée mais aussi pour nous rappeller de le tournure dramatique des évènements.
Après l'intro, on suit le sens chronologique de sa vie qui va le mener dans l'engrenage de la violence. Traumatisé par la guerre d'Algérie, Mesrine y perd progressivement son innocence et deviens rapidement l'homme âpre, violent et ambigu que tout le monde connnait. Richet ne fait de concessions avec le personnage qu'il va décrire avec sa complexité et ses sentiments. On passe sans transitions de l'être le plus charmant (très belle séquence de parloir avec sa fille, émouvant en amoureux rejeté, très proche de ses potes) à l'être le plus abject qui tue sans frémir un instant. La mise en scène est soignée et nerveuse. La caméra proche des personnages, avec eux, au sein de l'action. Le film, point-final d'une longue enquête, se veut le plus proche de la réalité. Et malgré quelques tentatives de retour dans le droit chemin, très vite sa rage et sa folie vont définitivement l'emporter.
Mais la force du film vient surtout de l'interprétation, Cassel EST Mesrine, le choix est parfait (j'ai du mal à imaginer Magimel qui était préssenti au départ). On sait qu'il est capable de jouer sur l'émotion ou la violence sans perdre en crédibilité. Depardieu en parrain paternaliste, Lellouche en ami d'enfance ou encore Cecile de France en petite amie complice de ses méfaits.
Et c'est à la fin de son périple canadien et son évasion que se termine cette première partie. On en ressort frustrés car le final est assez sec, mais impatients de voir le dénouement d'une histoire qui malgré tout ne va pas se réécrire.
EDIT: désolé pour le doublon...
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- chevaliers47
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Re: L'instinct de mort - 2008 - JF Richet
Vu ce soir , très bon film
J'avais peur que cassel surjoue le personnage mais pas du tout ça passe très bien ainsi que cécile de france et l'acteur qui joue j-p mercier !
Du coup on se laisse emporter par le film et on arrive a la fin de ce premier épisode frustré de devoir attendre pour voir le deuxième ....
Reste a voir pour la suite si gerard lanvin est aussi crédible dans le rôle de charlie bauer
J'avais peur que cassel surjoue le personnage mais pas du tout ça passe très bien ainsi que cécile de france et l'acteur qui joue j-p mercier !
Du coup on se laisse emporter par le film et on arrive a la fin de ce premier épisode frustré de devoir attendre pour voir le deuxième ....
Reste a voir pour la suite si gerard lanvin est aussi crédible dans le rôle de charlie bauer