TOP à .... Henri Verneuil !

[celia0]

Voici un TOP de qualité française.
Henri Verneuil, l'un des grands cinéastes populaires qui a en autre permis à Belmondo d'accomplir ses plus belles cascades et signé au passage des classiques du genre à la française.

De tête:

Un singe en Hiver: pas vu

Mélodie en sous sol: Pas vu et portant j'ai le dvd

Le grand chef: une comédie avec Fernandel: sympa mais dispensable.

Le clan des Siciliens: j'ai beaucoup aimé à la 2ème vision. Superbe musique de Morricone, un scénario solide, un trio impeccable même si j'ai du mal avec Gabin en sicilien.
15/20

Week end à Zoctcvcot (?): jamais pu le voir en entier, je n'accroche pas

Le casse: Un de mes Belmondo préféré: De la musique de Morricone, du scope aux couleurs seventies brillant de mille feu malheureusement très mal rendu en dvd, des cascades anthologiques de bebel et de remy julienne, de la séquence du restaurant qui me donne faim à chaque fois. Un sommet du cinéma populaire.
20/20

Peur sur la ville: un autre chef d'oeuvre de Verneuil, même s'il manque le beau scope du casse. Meilleur scénario que le casse toutefois et toujours une musique inoubliable de Morricone que ce dernier resservira en changeant à peine quelques notes dans plusieurs films dont revolver de sollima.
18/20

Le corps de mon ennemi: jamais pu le voir en entier......

I comme Icare: Autre chef d'oeuvre. Encore Morricone à la musique qui décidément porte bonheur à Verneuil. Un rythme sans faille, une tension constante. Une honte son absence en dvd.... UNE HONTE!!!!!
20/20

1000 milliards de dollars: j'aime très peu. Plus de Morricone à la musique. Place à une musique transparente de Philippe Sarde. daewere moins charismatique que Montand et l'histoire se suit avec ennui.

Les morfalous: aïe, j'aimais étant petit. C'est quand même tout petit et pas très drôle.

Mayrig et rue Paradis: Pas vu!

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[DPG]

De ce que j'ai vu chronologiquement :

Le mouton à cinq pattes (1954) : Un peu vieilli, totalement construit autour de son interprete principal (Fernandel), une comédie qui semble un peu d'un autre temps quand on la découvre aujourd'hui. Un certain charme subsiste, mais ca reste anecdotique.

La vache et le prisonnier (1959) : Vu ya pas mal de temps, tout gamin, donc assez peu de souvenirs. Je n'avais pas été autant emballé que sa reput' me l'avait laissé esperer. Comédie honnete, mais pas au niveau de son statut de classique. A revoir pt etre....

Un singe en hiver (1962) : Chef d'oeuvre ABSOLU. Une formidable adaptation, qui conserve merveilleusement l'esprit du roman de Blondin, porté par un tandem de comédiens au sommet, Gabin - Belmondo, ds un film en sorte de "passage de temoin" entre deux des comédiens les plus populaires de l'histoire du cinéma français. Ajoutez y un scope N&B du plus bel effet, les dialogues d'Audiard, et une mélancolie générale, renforcée par ces beaux paysages du bord de mer. Le meilleur film sur l'ivresse au passage. Un de mes films de chevet, tout confondu.

Mélodie en sous sol (1963) : Un bon polar, soigné techniquement, solidement interpreté, qui contient ses moments de bravoure et ses scènes cultes, mais pas forcement captivant de A à Z non plus. Mais du tout bon qd meme hein.

Cent mille dollars au soleil (1964) : Très bon film d'aventures populaire à la française. Sorte d'equivalent léger du "Salaire de la peur", porté par Bebel et Ventura. Très beau esthétiquement aussi, un vrai gd divertissement populaire de qualité.

Week end à Zuydcoote (1964) : Sympathique fable sur l'absurdité de la guerre, le film vaut surtout pour ses comédiens, et une vision assez originale de la guerre. Qui nous montre que meme au sein d'un conflit mondial concernant des millions de personnes, les hommes restent des hommes, individuels, avec leurs qualités et leurs faiblesses.

La bataille de San Sebastian (1968) : Vu tout gamin, pas bp de souvenirs du tout. Un bon divertissement pr autant que je me souvienne, à l'americaine, efficace.

Le clan des Siciliens (1969) : Casting trois étoiles, là aussi des scènes restées ds les mémoires. Du solide polar à la française, ambitieux, soigné. On pourrait esperer encore un chouia mieux qd meme au vu des talents en présence.

Le casse (1971) : Plus aucun souvenir si ce n'est la fin d'Omar Sharif !

Peur sur la ville (1975) : Mortel. Pt etre le meilleur polar avec Bebel en tete d'affiche ! Un pur buddy movie, porté par une partition exceptionelle de Morricone. Un film que j'ai vu et revu durant tte ma jeunesse, voire plus tard, et qui n'a pas pris une ride. Les poursuites, en voiture, à pied, Mynos, le duo Bebel - Denner, les trips sur le son, les influences giallesques, vraiment du tout tout bon !

Les Morfalous (1984) : Pas bp de souvenirs, vu jeune aussi. C'etait un peu lourd ds mes souvenirs, tous les défauts des mauvais Bebel 80's, je me souviens plus vraiment si à coté de ça il y avait des qualités....

Mayrig / 588 rue Paradis (1992) : Un joli temoignage, sobre, classieux, emouvant. Sorte de testament, quelque part, c'est beau que Verneuil ait fini là dessus. Touchant, ce que le film perd en qualité objective, il le rattrape sans mal en émotion.



Globalement un très très grand réal à mes yeux, le genre de mec qui m'a fait aimer le cinéma, qui a bercé mon enfance, qui a travaillé avec tous les plus gds acteurs que j'ai pu aimer, de Gabin à Delon en passant par Belmondo ou Lino. A la manière d'un Lautner ou d'un De Broca, un des fers de lance du cinéma français populaire des années 60 à 80 (voir plus meme pr Verneuil). Le genre de gars dont TOUT LE MONDE a déjà vu des films, mais qui a toujours pris ça avec détachement, humilité, simplicité, pensant juste à faire son travail, loin des tortures mentales de ceux convaincus de faire du cinema d'auteur. Et ses films n'ont à mes yeux pas pris une ride. Le genre de mec à qui on a juste envie de dire "Merci" !

[Superwonderscope]

Verneuil est un réalisateur qui a toujours voulu avoir un statut de "grand" mais qui n'a jamais réussi à imposer une vraie patte, un vrai style. Ses films reposent essentiellement sur une brochettes d'acteurs/de "gueules" qui savent effectuer leur numéro et des scénaristes & dialoguistes imparables. Un technicien habile qui a su bien s'entourer mais sans réel génie.

Les années 50 ont surtout servi de faire-valoir à des stars du moment (Fernandel, entre autres), Verneuil ayant réalisé les meilleurs métrages de l'acteur, mais sans personnalité - le pouvait-il?-
Après 1980, ça sent sacrément le sapin, même quand il filme ses souvenirs.

de ce que j'ai vu...

La table aux crevés : XX adaptation du roman de Marcel Aymé. Fernandel tient le haut du pavé. Pas mal.

Le boulanger de Valorgue. X fernandel toujours, avec un scénario assez audacieux pour 1953.

L'ennemi public n°1 : XX Audiard aux manettes, c'est tout de suite beaucoup mieux. Zsa Zsa Gabor perdue au milieu, mais c'est assez fun. fernandel en fait des caisses.

Le Mouton a 5 pattes : X comédie mineure avec Fernandel en grande forme. Très statique.

La Vache et le prisonnier : XX une tendresse pour ce film qui passe plutot bien les années. Fernandel avant tout, car la mise en scène ne brille pas par son inventivité et le film vaut surtout pour son interprète et le sujet.

Le Président : X Gabin impérial qui fait son show. Bien fait mais la caméra s'efface complètement devant le monstre.

Les Lions sont lachés : XX curieusement, c'est peut etre ce que je préfère chez Verneuil. sans audiard et sans tete d'affiche démesurée qui bouffe l'écran, il se lache dans une comédie rythmée très 60's, mais à des lieues de la comédie à papa avec Fernandel.

Melodie en Sous Sol : aucun souvenir...

Un Singe en Hiver : X Vaut essentiellement pour le duo d'acteurs et les dialogues.

Week end à Zuydcoote : XX Bon film de guerre, étrangement désabusé.

La bataille de san Sebastian : XX tentative réussie de divertissement populaire. Interprétation solide, scénario linéaire et direct + mise en scène qui a gagné en ampleur.

Le Casse : je me suoviens bien avoir aimé (et écouter souvent la musique de Morricone) mais aucun souvenir du film...

Peur sur la Ville : X Bof. Les scènes d'action sont spectaculaires mais le scénario peche par un manque de suspens flagrant. Sorte de Maurizio merlinerie à la française avec psycho killer refoulé ultraviolent et des victimes féminines qui couchent. routinier.

I... come Icare. X, Bon film melant suspens et politique-fiction. Malheureusement, Verneuil n'est pas Costa-Gavras et le film ne sait pas aller au-delà du simple suspens manipulateur typique des années 70. (NB / Brigitte Lahaie tentait alors dans ce film de se refaire une carrière sous le nom de Brigitte Simonin... ce fut raté!)

Mille milliards de dollars : vu au cinéma à l'époque, je m'étais ennuyé. revu à la télé 10 ans après : plus aucun souvenir

Les Morfalous : OO OMG! C'etait horrible. le pire film de Verneuil, en fait. Et le film qui a sonné la fin du règne sans partage de Bébel sur le box office français. Scénario débile, interprétation cabotine à mort, Marie laforet en perdition. une vraie purge.

Mayrig: X récit se voulant touchant mais la dose était un peu forte sur le mélo... Le film n'est pas déplaisant en soi, mais il manque cruellement d'ampleur et était beaucoup trop long. je ne suis pas allé voir la suite en ce sens...

[Manolito]

1952 : La Table aux crevés : pas vu

1952 : Le Fruit défendu : pas vu

1952 : Brelan d'as : pas vu

1953 : Le Boulanger de Valorgue : pas vu

1953 : Carnaval : pas vu

1953 : L'Ennemi public numéro un : pas vu

1954 : Le Mouton à cinq pattes : pas vu

1955 : Les Amants du Tage : pas vu

1955 : Des gens sans importance : pas vu

1956 : Paris, Palace Hôtel : pas vu

1957 : Une manche et la belle : pas vu

1958 : Maxime : pas vu

1959 : Le Grand Chef : pas vu

1959 : La Vache et le Prisonnier : beau scope noir et blanc pour un film très solidement mis en scène et raisonnablement divertissant, même s'il ne laisse en rien un souvenir impérissable : 6/10

1960 : L'Affaire d'une nuit : pas vu

1960 : La Française et l'amour, film à sketches ( « L'Adultère ») : pas vu

1961 : Le Président : pas vu

1961 : Les lions sont lâchés : pas vu

1962 : Un singe en hiver : une mise en scène à nouveau robuste au service d'une histoire touchantes et d'une confrontation de deux monstres sacrés dans une confrontation/collaboration en phase parfaite. Etre un bon metteur en scène, c'est aussi se mettre au service du talent des autres... 8/10

Mélodie en sous-sol : pas vu

Cent mille dollars au soleil : pas vu

Week-end à Zuydcoote : un film de guerre hors du commun, fait avec des moyens assez importants, filmé large avec ambition, tout en apportant un regard particulier et désabusé sur une tragique parodie de bataille. 6/10

La Vingt-cinquième heure : pas vu

La Bataille de San Sebastian : pas vu

Le Clan des Siciliens : la polar frenchie solide par excellence. Sans grande suprise, certes, mais redoutablement carré et accrocheur. Du divertissement de luxe. 7/10

Le Casse : pas vu

Le Serpent : pas vu

Peur sur la ville : le Bebel classique par excellence, spectaculaire, carré, drôle, dans un Paris des 70s imparable (au temps de l'explosion du cinéma porno et de la construction du Front de Seine), Adalberto Maria Merli est un inoubliable "Minos". Une très grande réussite, qui se renvoie sans fin. Et la musique de Morricone ! 8/10

Le Corps de mon ennemi : Film Noir de vengeance aux petits accents chabrolien pour la collaboration Bebel/Verneuil suivante. Pas mal. 6/10

I comme Icare : solide et efficace, mais il est clair que cela manque un peu de fond pour un thriller politique. 7/10 quand même.

Les Morfalous : un amusant divertissement un peu surranné, de l'aventure franchouillarde à grands moyens qui m'a personnellement assez amusé. 6/10

[manuma]

Verneuil j’aime bien, c’est toute ma jeunesse. D’ailleurs j’aurai du mal à disserter sur les qualités et défauts de ses films car il s’agit pour la plupart de souvenirs cinématographiques remontant à plus d’une quinzaine d’années.

J’ai beaucoup d’indulgence pour Les Morfalous, le premier film que j’ai eu l’autorisation d’aller voir seul au ciné. Le Corps de mon ennemi est un Bebel assez atypique que j’aime bien, Peur sur ma ville, j'ai dû le voir 3 ou 4 fois et à chaque vision je flippais comme un malade sur les scènes à suspense, et I … comme icare m’avait rudement botté à l’époque. Faudrait que je m'en refasse certains, comme Le Casse, ne serait-ce que pour voir ce que ça donne aujourd'hui.

[badmotorfinger]

Bonjour à tous,

Je suis doctorant en cinéma et je prépare une thèse sur le film criminel français. Je me permets de ressusciter ce topic, car je suis à la recherche du film Brelan d'as, réalisé par Verneuil en 1952. J'ai besoin de voir ce film, mais il est absolument introuvable, donc si par hasard quelqu'un parmi vous possède une copie (même toute pourrie), qu'il n'hésite pas à me contacter! Merci beaucoup.

[Jerry Lewis]

Très décevant peut-être, mais putain... quelle affiche !!

[celia0]

Une affiche pur jus 80's. Ellea été faite peu après celle de rambo 2 si je ne m'abuse?