Une affaire d'état - Eric Valette (2009)

[kill bill]

On croyait le réalisateur de Maléfique parti à jamais aux Etats-Unis (ou au Canada en l'occurence pour Hybrid, en cours de finition...) et le voila de retour en France avec un petit polar politique que tout le monde (enfin ceux qui l'ont vu) annonce d'ores et déja fort efficace et sympathique.

C'est produit par Névé (La Chauve-Souris) et écrit par les deux comparses de Valette sur Maléfique, Alexandre Charlot et Franck Magnier (co-auteurs aussi de Dany Boon chez les Ch'tis et de Langmann se tape Astérix).

ça sort le 25 novembre prochain, et bizarrement j'ai pas trouvé de bande-annonce sur Allociné (j'ai pas cherché ailleurs faut dire...). C'est avec Rachida Brakni, André Dussolier et Thierry Frémont, tous parait-il plus énorme les uns que les autres.

Une critique enthousiaste :
http://www.dvdrama.com/news-35992-cine- ... d-etat.php

[kill bill]

Bon, sur CBO, ils annoncent désormais la sortie pour le 2 décembre 2009...

Et toujours pas de bande-annonce.

[kill bill]

http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 27440.html

Tous les échos qui me sont parvenus frisent la dithyrambe !

Sortie désormais le 25 novembre prochain dans (au bas mot) 450 salles !

[Sutter Cane]

Les premiers avis sont très bons effectivement. Le sujet à l'air assez fort.

J'aime beaucoup Maléfique et la démarche de Valette. Qu'il revienne avec un thriller politique ne me surprend pas plus que ça et j'ai hâte de voir le résultat.

[manuma]

Un honnête petit film de genre qui marche sur les traces des polars politiques des Lautner, Verneuil et Boisset des années 70, mais sans réussir à s’en affranchir, en accusant les mêmes limites que ceux-ci : goût un peu trop prononcé pour la réplique qui pète, situations et personnages bien trop typés, (le chef des RI, avec sa tête à la Daniel Ivernel) versant souvent dans la caricature (faut voir Denis Podalydès, qui en fait vraiment des caisses dans le rôle du marchand d'armes frileux, c’est tout juste s’il ne claque pas des dents de trouille à chaque réplique). Seule la conclusion s’éloigne du modèle imposé par ses ainés cinématographiques, et là par contre ça me semble être une grosse erreur.

Après, ça reste très efficace, sans temps mort, avec un récit dense mais bien tenu, un cast bien accrocheur – Dussollier et Boisson réunis presque 30 ans après Extérieur nuit, les excellents Eric Savin et Gérald Laroche en seconds couteaux, et surtout Thierry Frémont, dont le perso, clairement le plus passionnant de l’histoire, aurait mérité un traitement plus fouillé – et une séquence de fusillade / poursuite dans Paris by night très bien fichue.

[savoy1]

Un honnête petit film de genre qui marche sur les traces des polars politiques des Lautner, Verneuil et Boisset des années 70

Pour le fond peut-être, parce que pour ce qui est des péripéties, on est plus dans le vulgaire et le rentre-dedans typés 80’s, cf La guerre des polices ou Le faucon. Ici, les ministres sniffent de la coke et baisent à tout va, y’a des godemichets dans les tiroirs et des putes sur les trottoirs, une scène de ménage se règle à coup de pistolet à clous, les hommes de main ont la tête de HPG … la classe …

Après cela, malgré tout le respect que je dois à E. Valette, et bien qu’appréciant fortement les clins d’œil au cinoche populaire des 60’s/70’s, ce n’est pas avec les affiches d’un Django et d’un Ringo ritals affichés au mur et du Morricone westernien dans le lecteur de la bagnole, que notre réalisateur arrivera à masquer une mise en scène et un look de téléfilm, à mille lieues justement du ciné bis (mais Valette s’en réclame-t-il ?). Des rencontres en loucedé sur les bancs publics et des confidences en alcôve, c’est pas franchement le pied question plaisir de l’œil.
A part ça, le scénario, une véritable spirale drainant tous les personnages dans son sillage, est pas mal …

[Superfly]

C'est vrai qu'on sent bien la filiation avec le cinéma sec des années 70. La musique est d'ailleurs excellent et ressemble à des partitions de cette époque. Après même défauts cités en haut dont des persos trop typés, parfois mal joués (La Boisson joue comme une brique), un scénario est un peu trop facile dans son déroulement et une fin bien foireuse car trop angélique. Mais bon le rôle de Frémont arrive à filer de la consistance à ce film et quelques scènes sont là pour ne pas ennuyer. Pas mauvais mais totalement oubliable.

[DPG]

A peu près pareil. Vu en salles à l'époque, j'avais passé un bon moment, mais qques mois après, j'en ai déjà plus aucun souvenir. Des bonnes intentions, un cast plutot solide, et des bonnes idées de mise en scène, mais un produit final assez convenu, dont la fin m'a pas convaincu, et qui ne sort pas franchement du lot. On peut saluer l'initiative, mais pas de quoi sauter au plafond pour autant.

[comte vonkrolock]

Un film qui en effet brasse les arrières cour du pouvoir de manière plutôt stéréotypés. Mais Eric Valette maitrise sont sujet et nous pond autre chose qu'un film dans la même catégorie le Président avec A. Dupontel totalement oubliable puisque rien ne se passe pendant près d'une 1H30.

Là on a du rythme, un minimum d'action pour éviter d'endormir son spectateur sur toute ces affaires d'otage. Si la plupart des comédiens de se film sur-joue un petit peu, ou bien sont en auto pilotage (surtout Rachida Brakni qui a l'air un peu perdue dans se genre là j'ai l'impression). André Dussollier lui joue très juste comme a son habitude ces hommes d'etat. Thierry Fremont nous sert un tueur agent des sales besogne de Dussolier, froid et méthodique qui est a la limite d'implosé. La poursuite final a Montmartre entre la flicquette et le tueur est emballante. Un bon moment de polar qui n'hésite pas a égratigner ces coulisses du pouvoir. Sa n'est pas forcément véridique mais en tous cas c'est efficace, cet effet papillon qui part d'un fait divers un avion abattu pour rapidement revenir a un coté plus terre à terre.

Pour résumer un bon cru d'Eric Valette qui s'en réussir a égaler se qu'il avait fait sur Maléfique nous livre un honnête spectacle.

Vu sur le BR sorti chez Pathé/Studio 37 image HD ultra précise. Un vrai plaisir de visionnage dans se format.

[Superwonderscope]

Mouais... je suis vraiment pas convaincu. Boisset avait un peu plus d'aspect rentre-dedans, quand même. En fait , à y repenser, la structure du parcours de Rachida Brakni (encore en fliquette après Secret Defense, où elle était bien plus convaincante) ressemble un peu à la Femme Flic... qui olus est, les années 70 étaient beaucoup plus pessimistes dans leurs conclusions vis-à-vis des puissants. Et puis bon, la rengaine "tous pourris" avec parties fines à la clé, c'est limite démago comme approche, et un peu facile.

C'est certes très pro, mais je n'ai jamais trouvé que le film s'élevait au-dessus du ton franco-français et d'un traitement assez lisse, convenu de son sujet. Un téléfilm de luxe, quoi. Et la musique, bordel, par moments, les gazouillis neo-bontempi, ça va pas du tout. Ca donne un aspect presque cheap à l'ensemble. (pour les chansons, je n'ai pas tout reconnu, mais ça fait penser à la démarche de Tarantino de reprendre des musiques/chansons d'autres films pour illustrer son propos, ce qui est raccord avec les affiches de westerns ritals - Django porte sa croix et la musique de Francesco de masi, entre autres-- dans le bureau du commissaire..)

Je ne me suis pas spécialement ennuyé, mais rien ne m'a vraiment intéressé à l'écran. j'avais l'impression d'avoir déjà vu ça ailleurs, en sujet et en traitement. Thierry Frémont semble désormais abonné aux petits nerveux hystérique violents, dommage. C'est son personnage qui semble le plus intéressant ici, mais son action d'ex barbouze n'est pas très logique aux vues des bourdes qu'il accumule lors de ses missions. c'est quand même effarant .

une chose assez choquante : Christine Boisson. Mais que lui est-il arrivé ? Je ne sais pas si elle a eu un accident ou quoi, mais son visage refait est juste effarant. un peau titrée de partout et aucune émotion sur le visage. Quand elle sourit, on a l'impression que les coutures vont nous péter à la gueule. Horrible.

Ca n'a rien de déshonorant mais hormis deux trois plans violents, ça ne dépare pas d'une diffusio sur France 2 le mercredi soir.

Conclusion, j'ai envie de dire "caramba, encore raté" pour un film de Valette. En définitif, il n'y a guère que Maléfique qui me parait original dans sa filmo. Car entre son horrible remake de One Missed call, sa série B/Z Hybrid assez médiocre et celui-là, ben, bof, quoi.

Le Blu Ray français est superbe par contre. Certaines scènes m'ont parues peut etre trop précises pour étre honnetes, mais de manière générale, une très belle définition. Idem pour la piste DTS HD MA 5.1, généreuse en effets enveloppants.

[MadXav]

On m'a offert le film la semaine dernière, jonction symbolique entre Le Festival Mauvais Genre de l'an passé (Eric Valette) et celui de cette année (Présidé par Thierry Frémont). Je découvre donc dans la foulée parce que je sais qu'on va me demander un retour !

Et honnêtement, je ne suis pas des masses convaincu. Les bonnes choses tout d'abord avec en tête Dussolier qui est parfait dans son rôle de politicard magouilleur, et également Frémont, qui le fait carrément dans le rôle d'un tueur. On notera d'ailleurs son combat au corps à corps contre un film sur la fin, juste avant la course poursuite. Très efficace ce combat, très bien mis en scène. La course-poursuite me fait dire, après LA PROIE cette année, que Valette aime bien les gens qui courent quand même ! Reste qu'ici, et contrairement à Dupontel qui galope tout le temps, c'est efficace et convaincant. A ce titre et comme cela a été dit, UNE AFFAIRE D'ETAT est un film qui n’ennuie jamais, soit grâce de bonnes prestation d'acteurs, soit par qqes rebondissements corrects, soit par de l'action elle aussi honnête.

Le hic, c'est que l'histoire n'est pas palpitante, qu'on tourne un peu en rond et que si les deux acteurs sus-cités sont bons, les autres ne sont en revanche pas très convaincants. Le jeu de Rachida Brakni, j'ai un peu de mal par exemple...
Photographie et mise en scène ne sont pas non plus au top, m'amenant à formuler le même reproche que pour LA PROIE : On a plus l'impression de voir un bon DTV franchouillard qu'un vrai métrage de cinéma. Après c'est suggestif mais bon, je suis sûr que Valette peut faire mieux...

[Dragonball]

Un petit polar plutôt sympa et qui, vu les thèmes assez sensible qu'il aborde, à a moins le mérite d'exister !

Après, le film aurait probablement gagné à être un peu plus carré et a éviter certaines ellipses assez gênante, surtout concernant l'évolution de la fliquette, finalement assez peu présente dans le film !

Spoiler : :

De même, le dénouement est assez convenue, sorte de Happy end avec "méchants allant en prison" et flic incorruptible !

Spoiler : :

Apparemment dans la réalité ça ne se passe pas tout à fait comme ça !

[leWalrus]

Un film d'enquête qui nous place surtout du côté des méchants politiciens sur fond de prise d'otages en Afrique. J'ai trouvé tout cela très maîtrisé, comme toujours avec Eric Valette.
Alors, il ne s'agit pas d'une reconstitution mais d'un bon divertissement légèrement matiné d'action.
J'ai trouvé le scénario bien ficelé malgré la multiplication des personnages : tout semble a peu près retomber sur ses pieds à la fin du métrage.

En plus, ça dure 1h30 donc on a pas le temps de s'ennuyer.