Kaboom - Gregg Araki (2010)

[Superwonderscope]

Gregg Araki revient à ses premières amours cinématographiques et veut filmer "l'éveil sexuel d'un groupe d'étudiants". Il a engagé Roxane Mequida, Thomas Dekker, Rooney Mara (la jeunne femme qui reprend le role principal dans le remake de Nightmare on Elm Street), Ann Magnuson ou encore Chris Zylka.
Selon Hollywood reporter, le tournage a débuté le mois dernier pour une sortie Ete 2010.

[Jarlow]

La simple idée que ce mec puisse tourner me remplit de joie.

[dario carpenter]

La simple idée que ce mec puisse tourner me remplit de joie.

oui mais bon,le film en lui-même ...j'avais bien aimé "mysterious skin",mais là...

[Superfly]

Le film typique de festival. Assez "in" et "décalé" pour choquer et faire plaisir à l'audience mais les fans seront déçu par le manque de couilles de l'ensemble. Un film qui regroupe les délires d'un réal qui s'est endormi sur sa caméra.

[gorthal]

Je reviens du visionnage de cet ovni bordélique que j'ai a-do-ré.
Une première partie du film dans un mélange entre Beverly Hills cul et un montage clipesque.
Un final à mi chemin entre un "in your face" et une bonne blague potache mais efficace.

Résultat : gros rire nerveux au lancement du générique. Et ça ne m'arrive pas si souvent au ciné. Grande banane en sortant de la salle et le sentiment d'avoir passé un très très bon moment.

Je me demande si j'ai été le seul de la séance à comprendre le côté humoristique du "twist". Les autres spectateurs m'ont plutôt donné l'impression d'être passé à côté et d'être hébétés.

Et vous, l'avez-vous vu ? qu'en avez-vous pensé ?

[manuma]

Pas trop ma came, en fait. J’avais bien aimé Mysterious skin du même Araki, mais c’était dans un registre assez différent. Là, ça m’a rappelé au mauvais souvenir de Nowhere, que je n’avais même pas dû finir à l’époque (ou alors en accéléré).

Bon, je reconnais que c’est assez marrant par moment, que la plupart des dialogues et situations ne manquent pas de sel, et que cette liberté de ton fait toujours plaisir à voir et entendre. Mais à côté de ça, je trouve que les limites du film se font très vite ressentir, et que son discours rebelle nihiliste demeure un peu léger dans le mauvais sens du terme.

Heureusement que ça dépasse à peine les 82 minutes …

[JHBrennan]

Moi je suis un inconditionnel d'Araki! Dans "Kaboom", j'ai l'impression qu'il se répète un peu, mais à présent, il a le mérite de toucher un plus grand public avec les mêmes thèmes.

Par ailleurs si je pouvais chopper quelque part ses deux premiers films, ainsi que
"This is how the world ends", téléfilm tourné en 2000...

[fiend41]

Je me demande si j'ai été le seul de la séance à comprendre le côté humoristique du "twist". Les autres spectateurs m'ont plutôt donné l'impression d'être passé à côté et d'être hébétés.

as tu mangé des space cakes lors de la projection ? j'aimerais bien lire ton interprétation de ce qui y est humoristique ? car j'ai pas suivi où c'était amusant en fait à ce moment là . et la fin est si fun, mais si débile et illogique, pourquoi le père ne pouvait t'il pas attendre cette troupe d'idiots du van ?

[fairfax]

Un film sympathique, qui aura le mérite d'ouvrir le cinéma d'Araki à un public plus large. C'est assez léger mais au final pas très marquant. C'est pas the doom generation cette affaire.

Et pour répondre à fiend (qui semble t-il a découvert le film le même jour ue moi) :

Spoiler : :

Le père aura eu beau attendre les gus du van, ils ne seront jamais venus car je comprends qu'ils se sont foutus dans un ravin. C'est aussi par dépit qu'il fait tout péter (voir con expression)

[leWalrus]

Pas mal du tout, même si je suis encore déboussolé... (vu hier sur Netflix en HD)

Déjà Araki, je découvre un peu car j'ai vu que Mysterious SKin avant, donc je peux pas comparer à ses autres films (en particulier The Doom Generation et Nowhere, vu que j'ai l'impression que ça y ressemble).

Le truc troublant, c'est qu'on est en plein dans l'univers de Brett Easton Ellis. Du coup, ce Kaboom ressemble à s'y méprendre à un mix improbable entre les Lois de l'Attraction et Glamorama. Finalement, ça m'a pas choqué plus que ça puisque cet univers me plait beaucoup. C'est juste que niveau originalité, on repassera quoi

On sent aussi le petit budget, le lieux différents sont peu nombreux et les extérieurs sous-exploités (la plage, le jardin de l'université). Par contre, j'ai trouvé les dialogues très bons et les acteurs au poil !

La mise en scène est vraiment fainéante. C'est peut être du au budget, mais à part la photo qui est mal du tout dans son style, le reste est filmé de façon plan-plan. Et ce final est d'une mocheté sans nom !

D'ailleurs parlons un peu de cette "histoire"...

Spoiler : :

Si j'ai bien compris, le mec se rend compte le jour de ses 19 ans que son père fait partie d'une secte qui projette de détruire le monde.

A mon sens, il y a 3 interprétations possibles :

1) au sens littéral : on y croit à fond au premier degré.

2) c'est la drogue : scène fortement appuyé au début, tout dérape suite à une soirée durant laquelle il manque un gâteau qui pourrait être fortement chargé. D'ailleurs, à partir de ce moment, le film bascule dans le fantastique avec la copine qui a des supers pouvoirs, le meurtre de la rousse façon giallo, etc. Le personnage cherche alors des explications à ce qu'il ne comprend pas (exemple : pourquoi son colloque fait du sport alors qu'il est hétéro ?, d'où sort cette fille qui lui vomit sur les chaussures, etc.)

3) c'est une métaphore du passage à l'âge adulte : dans le rêve du début, il voit une porte avec le nombre 19 dessus. 19 c'est l'âge qu'il va bientôt avoir, on peut imaginer que c'est à ce moment qu'on devient adulte. Lorsqu'il ouvre la porte, il voit une poubelle (image un peu trop appuyée d'ailleurs et pas super fine) : devenir adulte c'est moche quoi. La fin du monde est donc la fin de SON monde : les problèmes arrivent, on s'interroge sur sa famille, on déconne avec des mecs sur la plage, etc. Bref, bienvenu chez les adultes !

Au final, je recommande quand même. C'est assez déstabilisant comme film mais je suis plutôt dans ceux qui aiment. Après, il me faudra quelques jours pour digérer complétement ce que je viens de voir, quitte à le revoir dans quelques mois avec des idées fraiches.

[Winston Z.]

C'est sensé être le troisième volet de la trilogie "fin du monde" de Araki après Doom Generation et Nowhere, vus au ciné à l'époque. Malgré quelques passages amusants c'est loin d'être aussi fun, tripant, sexy ou nihiliste que Doom Generation. Plus proche de Nowhere pour le côté délire bordélique qui finit n'importe comment. Côté soundtrack je n'ai accroché qu'à une seule chanson mais je ne me lasse pas de me la repasser, son p'tit côté planant et sucré m'apaise : https://www.youtube.com/watch?v=tY8Lcc4ILk0
OUps, je confonds avec la BO de Nowhere... je n'ai pas celle de Kaboom mais j'aime bien le morceau de Ladytron dans la scène de la boîte de nuit : https://www.youtube.com/watch?v=esxxpR4SVPU

[Lord Taki]

Araki revient à ses premiers amours. Ce n'est pas son meilleur film mais c'est tellement foutraque et jusqu'au boutiste que j'aime.
Pas autant que Doom Generation (quel triangle amoureux) ou Nowhere (Beverly Hills sous X) néanmoins.