L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20812
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Message par Superwonderscope » mer. janv. 20, 2010 2:42 pm

Surfant sur la vague du giallo au titre animalier, le pas bon Bitto " Albert J. Walker" Albertini a commis ce "Plus venimeux que le Cobra", connu aussi sous le titre "Human Cobras". Tourné visiblement à Stockholm, NYC et peut être même le Kenya (?)

Le dvd semble être finalement sorti la semaine dernière chez Mya Communications après un un certain délai. (disponible chez dvdpacific, en tout cas)

Image

le film serait plein cadre (bizarre, j'avais le souvenir d'un Scope mais ma mémoir me trahit peut etre...) , en italien 2.0 avec st anglais et c'est tout.


Un gangster (joué par G. Ardisson) apprend la mort de son frère. En enquêtant, il croit reconnaitre en la personne d'un nommé Mortimer (L. pingozzi) l'homme derrière ce meurtre. Mais lorsque Mortimer est également assassiné, son enquête va prendre un autre direction....

En tous cas, un casting alléchant pour le fan de base de cinoche italien populaire des 70's, même si j'ai le lointain souvenir d'un giallo extrêmement médiocre.
Erika Blanc, Giorgio Ardisson, Alberto de Mendoza, Luciano Pingozzi, Janine Reynaud...
la partie technique est assurée par la "recycle machine team" dont le scénario de Ernesto Gastaldi et Luciano Martino + un score de Stelvio Cipriani.

Une autre affiche (plaisante!) qui en a inspiré/s'est inspiré de plus d'une (De Alla ricerca del piacere jusqu'au récent Amer)

Image
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Avatar de l’utilisateur
flint
Messages : 122
Inscription : lun. nov. 03, 2008 12:34 pm
Localisation : massif central

Re: L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Message par flint » mer. janv. 20, 2010 5:42 pm

Que peut-on attendre de Bitto Albertini, de toutes façons ? Rien, évidemment. "Plus venimeux que le cobra" est un giallo apathique, avec une première demi-heure d'une rare indigence, sur fond d'enquête policière mortellement ennuyeuse. George Ardisson est médiocre; Janine Reynaud et Luciano Pigozzi sont sous-employés.
Devant cette catastrophe, même Cipriani ne s'est pas foulé, refourguant pour l'occasion l'un des thèmes de "Femina Ridens".

Avatar de l’utilisateur
eric draven
Messages : 6509
Inscription : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Re: L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Message par eric draven » mer. janv. 20, 2010 10:58 pm

Cet homme plus vénimeux que le cobra fut l'unique incursion du toujours trés drole et distrayant Albertini dans le giallo ( on doit a celui qui fut le spécialiste du film d'action et d'aventures des 60s, des perles d'exploitation comme Emanuelle en Afrique avec la vachaude Schubert, Emanuelle nera 2, L'eveil des sens d'emy Wong, le tres rigolo Stracrash 2 cent fois superieur au ridicule Stracrash avec l'insupportable Munro tout en cuir et surtout deux mondo rigolo Mondo Nude e crudele 1 et 2 et ses indigenes qui pour avorter se jettent d'un arbre pour s'écraser le ventre, on jubile de bonheur! :-D ).

L'histoire de cet homme fort vénimeux est simple: Un ex-gangster enquete sur la mort de son frère. Cela le mène au Kenya où il retrouve le meurtrier supposé qu'il laisse mourir lors d'un safari. Malheureusement les personnes qui l'entourent continuent de mourir tuées par un mystérieux assassin qui est....Chut!! :D

Voilà une intrigue simpliste dont le (la..) :D coupable sera vite démasquée par le spectateur puisque Albertini ne ménage guère le suspens et voue à l'échec ce giallo par la molesse de l'ensemble et son air de déjà vu.
Il a voulu ici tenter le giallo d'atmosphère épousant le film d'aventures. Le cadre est certes original et peu commun au genre mais hormis cela, la plupart du film est notamment copié sur Le chat à 9 queues du défunt Argento :mrgreen: dont Albertini reprend la plupart des meurtres, commis soit au rasoir soit par strangulation.
Ceux ci sont assez abondants, le cadre est pittoresque et dépaysant mais cela ne suffit guère à rendre interessant l'ensemble où la distribution fait ce qu'elle a à faire sans plus avec en tête Ardisson qu'on a connu plus véhément et Pigoozzi en faire-valoir.
A leurs cotés de la sexy garce made in époque, deux rousses :mrgreen:, la Raynaud et la Blanc..
Pas détestable seulement oubliable.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf

tromate
Messages : 163
Inscription : lun. mai 03, 2004 1:28 pm
Localisation : dans une taverne crasseuse

Re: L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Message par tromate » mer. janv. 20, 2010 11:31 pm

aaaaaaaaa
Dernière modification par tromate le sam. mai 04, 2013 3:13 am, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20812
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Re: L'Uomo Piu Velenoso del Cobra - Bitto Albertini (1971)

Message par Superwonderscope » lun. avr. 08, 2013 10:24 am

Ça n'est en effet guère folichon. Mais on est assez loin d'un Giallo quand même, puisque le film n'en épousa pas vraiment la structure. Il s'agit plutôt d'un suspense émanant directement des structures Cosi Dolce Cosi Perversa et autres Lenzi de la fin des années 60. Agrémenté d'un travelogue dont Albertini se fera un des portes-drapeaux quelques années plus tard. Ça m'a fait penser à Au Tropique du cancer avec Anita Strindberg ( mais en beaucoup moins réussi) dans le genre dépliant touristique mâtiné de suspense. Ici, c'est Stockholm, New York, le Kenya, un safari (bien sur)...
Il faut dire que je l'ai vu dans une version plein cadre (la seule version existant à ma connaissance?), ce qui n'aide pas à profiter de la mise en scène - d'autant plus que le Scope m'a paru plutôt bien utilisé.
C'est étrangement privé de scènes sexy, même Erika Blanc prend une douche en maillot de bain :D - la violence est à minima, hormis un ou deux coups de rasoir donnant une giclée de sang sur le mur.
On sent la patte (fatiguée) des manipulations conjugales des Gastaldi/Martino dans le scénario. Qui ne révèle qu'un véritable suspense qu'à compter de ses deux-tiers . et comme dit ci-dessus, il est trrrrrrrrrrrès facile de deviner l'instigateur des meurtres. Car qui plus est, les meurtres sont perpétrés sont pas par une ombre gantée de noir, mais bel et bien par un personnage bien visible. le suspens se trouve donc ailleurs. Mais le scénario ne s'est quand même pas beaucoup foulé.
Le film est assez cheap sous certains aspects (les décors sont hideux!) mais du fait des extérieurs (NYC, Kenya..) on se dot qu'il y a quand même un minimum de budget pour en faire une bandelette à suspens exotique de facture juste médiocre.
On est très loin d'une mise en scène inspiré à al Sergio Martino ou même aux premiers Lenzi. Ça reste fonctionnel, léthargique et prévisible, moral.
Dommage aussi pour certains acteurs dont la prestation (petite) dessert plus le film qu'autre chose. Quand on voit ce que Janine Reynaud donne comme présence perverse à La Queue du Scorpion, elle est ici à peine utilisée. Quel dommage! Idem pour Pingozzi, simple pleutre sur deux scènes. un vrai gachis. Et ça n'est par Ardisson, peut expressif qui viendra sauver les meubles. les vrais meilleurs sont, pas une surprise, Erika Blanc et Alberto de Mendoza, toujours aussi pro.
On est quand même au-dessus de la vague d'après 1973, excessivement médiocre dans le scénario et le rendu (genre Il Vizio ha le calze nere, Ciak! si Muore (avec Girogio Ardisson, tiens) ou le pire comme La Polizia Brancola nel Buio).
Sans grand intéret mais regardable par temps de pluie.

PS : la musique de Stelvio Cipriani est bien une musique originale (le CD vient de sortir chez Digitmovies), sotre de neo-jazz avec quelques accents de Lalo Schiffrin sur une mélodie. Il y a en effet deux morceaux repris à Femina Ridens que la production a recollé au film. Dont la chanson du film qu'on entend à la radio pendant le meurtre de Janine Reynaud et la scène juste avant, qui est celle de la danse de séduction de Dagmar Lassander.
Un procédé assez courant - plusieurs films de Lenzi se retrouvent ainsi par exemple avec la même chanson " Why?" d'Orgasmo/Une folle envie d'aimer.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Répondre