The Offence (1973) de Sydnet Lumet
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The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Bonne surprise que ce film de S. Lumet inédit en France, Sean Connery est dans un contre emplois complet. Il y joue un inspecteur de police miner par le fait de ne pas arriver a mettre la main sur ce violeur d'enfant qui échappe depuis quelques temps aux autorités, lorsque en pleine nuit deux agents interpelle un ivrogne qu'il pense le fameux agresseur. C'est noir, c'est glauque et froid, rarement film aura montrer de manière aussi sordide la banlieue anglaise (me rend compte que je reprend pratiquement ce qui a écris sur la jaquette du DVD.... ).
Ce film se prend un malin plaisir a vous saisir d'un coté pour ne plus vous lâcher tous le long. On est littéralement pris en otage par le réalisateur, excellent Lumet qui je ne sais pas s'il était au top de sa gloire, mais on a bien une mise en scène qui est longuement réfléchis. Difficile d'en dire plus sans éventer l'intrigue au final. Mais je me suis bien fait prendre par le jeux d'acteur de Sir Connery.
Et dire qu'a l'époque sa a été un bide monumental, c'est pourtant d'un très grand niveau.
Dernière modification par comte vonkrolock le mar. mai 25, 2010 8:23 pm, modifié 1 fois.
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- Filou
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Excellent en effet. Le film est tellement noir qu'il m'avait flanqué le cafard le soir où je l'ai vu. Sean Connery est magistrale, la scène avec sa femme est .
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Baahhh !!!! C'est elle qui lui demande de partager un peu de son quotidien d'officier de policeFilou a écrit :Excellent en effet. Le film est tellement noir qu'il m'avait flanqué le cafard le soir où je l'ai vu. Sean Connery est magistrale, la scène avec sa femme est .
Mais en effet c'est très sombre, je conseille pas sa un soir de fatigue ou bien un jours ou l'on est énerver....
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Encore une réussite pour Lumet avec ce polar anglais, à l'ambiance ambigue et sordide, sans réel équivalent, analysant avec acuité le rapport entre le criminel et le policier, l'un reflétant et projetant ses obsessions et fêlures sur l'autre, avec un excellent Connery, sortant alors du carcan Bondien qui avait fait sa gloire dans la décennie précédente, pour des rôles et des films plus complexes...
Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
a noter un score experimental qui renforce remarquablement la noirceur du film
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Un film déconcertant tant dans l'utilisation du personnage de Sean Connery que dans sa forme avec une réalisation assez étrange pour un gars comme Lumet. A la fois très proche de son style habituel (huis clos, scène de confrontation...) et en même temps très éloigné avec des effets de mise en scène inhabituels de sa part.
Le petit doc / itw sur le DVD Wild side est particulièrement intéressant quant au jeu des couleurs et à la subtilité de la mise en scène.
Un film qui m'a surtout marqué par son changement de ton brutal après l'arrestation d'un suspect. On sort du thriller classique pour basculer dans le portrait psychologique d'un personnage tout en se désintéressant complètement de la fin de l'enquête.
Si le film est surprenant, on peut toutefois comprendre qu'il ait eu du mal à trouver un public tant il est fermé et sombre.
Le petit doc / itw sur le DVD Wild side est particulièrement intéressant quant au jeu des couleurs et à la subtilité de la mise en scène.
Un film qui m'a surtout marqué par son changement de ton brutal après l'arrestation d'un suspect. On sort du thriller classique pour basculer dans le portrait psychologique d'un personnage tout en se désintéressant complètement de la fin de l'enquête.
Si le film est surprenant, on peut toutefois comprendre qu'il ait eu du mal à trouver un public tant il est fermé et sombre.
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Effectivement un Lumet impressionnant avec un Sean Connery vraiment méconnaissable , on pense parfois au Fleischer de Boston et Rillington avec cette confrontation tendue, oppressante, superbement écrite et jouée...un film rugueux, brutal, extrême!comte vonkrolock a écrit :Bonne surprise que ce film de S. Lumet inédit en France, Sean Connery est dans un contre emplois complet. C'est noir, c'est glauque et froid, rarement film aura montrer de manière aussi sordide la banlieue anglaise (me rend compte que je reprend pratiquement ce qui a écris sur la jaquette du DVD.... ).
Ce film se prend un malin plaisir a vous saisir d'un coté pour ne plus vous lâcher tous le long. On est littéralement pris en otage par le réalisateur, excellent Lumet qui je ne sais pas s'il était au top de sa gloire, mais on a bien une mise en scène qui est longuement réfléchis. Difficile d'en dire plus sans éventer l'intrigue au final. Mais je me suis bien fait prendre par le jeux d'acteur de Sir Connery.
Et dire qu'a l'époque sa a été un bide monumental, c'est pourtant d'un très grand niveau.
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Revu sur le Blu ray Eureka!, avec une coppie splendide. Parfait pour les contrastes de cette photographie grise, saumâtre, avec une quasi absence de couleurs.
Mise en scè-ne au coreau pour Lumet qui excelle à rendre étouffant cet affrontement qui s'éloigne de son sujet initial (le viol et meurtre d'enfants), dont l'issue est oblitérée par cet affrontement entre un seul homme.
Je trouve que Connery se débrouille assez mal au début du film, trop moustachu-blnidé. c'est dès la scène avec sa femme qu'il apparait comme un acteur capable de plus d’ambiguïté. Lumet traque inlassablement les failles avec des plans simples,d es décors dépouillés jusqu'à l'extrême - tout en rendant le film passionnant; une très belle réussite, jusqu'à la dernière image.
(Il me semble que le plan où le pédophile suite la jeune victime au début, dans le tunnel, ressemble à s'y méprendre à la même scène dans Harry Brown?)
A noter que le film ne put se faire que grâce à Connery qui accepta de reprendre James Bond à conditions de faire deux films de son choix, sous la barre du million de dollars de budget. ce fut celui-ci en premier, et le second devait etre sa version de Macbeth. Mais le second fut annulé à cause de la version de Polanski.
Mise en scè-ne au coreau pour Lumet qui excelle à rendre étouffant cet affrontement qui s'éloigne de son sujet initial (le viol et meurtre d'enfants), dont l'issue est oblitérée par cet affrontement entre un seul homme.
Je trouve que Connery se débrouille assez mal au début du film, trop moustachu-blnidé. c'est dès la scène avec sa femme qu'il apparait comme un acteur capable de plus d’ambiguïté. Lumet traque inlassablement les failles avec des plans simples,d es décors dépouillés jusqu'à l'extrême - tout en rendant le film passionnant; une très belle réussite, jusqu'à la dernière image.
(Il me semble que le plan où le pédophile suite la jeune victime au début, dans le tunnel, ressemble à s'y méprendre à la même scène dans Harry Brown?)
A noter que le film ne put se faire que grâce à Connery qui accepta de reprendre James Bond à conditions de faire deux films de son choix, sous la barre du million de dollars de budget. ce fut celui-ci en premier, et le second devait etre sa version de Macbeth. Mais le second fut annulé à cause de la version de Polanski.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Il me semblait qu'une (autre) raison etait que The Offence avait fait un sacre bide en salles et aurait enterre le deal?second devait etre sa version de Macbeth. Mais le second fut annulé à cause de la version de Polanski.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
Un film impressionnant, qui commence finalement comme une banale enquète avant de virer au huis clos psychologique sordide.
On voit que Sean Connery avait besoin de briser son image de séducteur (le passage avec sa femme est terrible) ainsi que son image de héros intouchable (ici, le rock s'effrite). Le film est tout le contraire de ce qu'on pouvait attendre de lui à l'époque et ne sortira pas en France pour ces raisons. Quoiqu'il eb soit, Connery est énorme, vraiment bon, sur un rôle très exigent, très puissant...
La structure du film m'a vraiment impressionné.
On a droit à la capture du suspect qu'on sait coupable à "hundred bloody percents" d'après le protagoniste. Puis la séquence d'interrogatoire, une première fois. Pour le spectateur, elle semble claire.
Le héros est alors invité a rentrer chez lui et sur le trajet en voiture, des images, des flashs. On cherche à lier le tout, comprendre. Les images sont de plus en plus terribles et sombres. Quelque chose se fissure dans la mise en scène et dans l'esprit du personnage. Pour le spectateur, il y a comme un basculement, qui va se poursuivre chez lui, puis lors d'un nouvel interrogatoire. Mais le basculement s'est en réalité fait bien plus tôt, sans qu'on le comprenne.
Honnêtement c'est vraiment dingue parce qu'on a l'impression d'avoir 4 interrogatoires ou duels psychologiques, dont un en "double". Et à chaque fois, le sentiment (faussé) que la fragilité va crescendo.
Bref, c'est difficile de décrire davantage sans sombrer dans le spoiler pur et simple mais j'ai adoré. Un film assez éprouvant et marquant. Tout comme l'amusant et troublant tic de langage du protagoniste puis appuis systématiquement ses affirmations par l'ajout du mot "bloody", là où d'autres utiliseraient "funckin'" par exemple. La compilation ultime des 43 Bloody (qui peut spoiler un peu) :
https://www.youtube.com/watch?v=pezhYWrPcD0
On voit que Sean Connery avait besoin de briser son image de séducteur (le passage avec sa femme est terrible) ainsi que son image de héros intouchable (ici, le rock s'effrite). Le film est tout le contraire de ce qu'on pouvait attendre de lui à l'époque et ne sortira pas en France pour ces raisons. Quoiqu'il eb soit, Connery est énorme, vraiment bon, sur un rôle très exigent, très puissant...
La structure du film m'a vraiment impressionné.
On a droit à la capture du suspect qu'on sait coupable à "hundred bloody percents" d'après le protagoniste. Puis la séquence d'interrogatoire, une première fois. Pour le spectateur, elle semble claire.
Le héros est alors invité a rentrer chez lui et sur le trajet en voiture, des images, des flashs. On cherche à lier le tout, comprendre. Les images sont de plus en plus terribles et sombres. Quelque chose se fissure dans la mise en scène et dans l'esprit du personnage. Pour le spectateur, il y a comme un basculement, qui va se poursuivre chez lui, puis lors d'un nouvel interrogatoire. Mais le basculement s'est en réalité fait bien plus tôt, sans qu'on le comprenne.
Honnêtement c'est vraiment dingue parce qu'on a l'impression d'avoir 4 interrogatoires ou duels psychologiques, dont un en "double". Et à chaque fois, le sentiment (faussé) que la fragilité va crescendo.
Bref, c'est difficile de décrire davantage sans sombrer dans le spoiler pur et simple mais j'ai adoré. Un film assez éprouvant et marquant. Tout comme l'amusant et troublant tic de langage du protagoniste puis appuis systématiquement ses affirmations par l'ajout du mot "bloody", là où d'autres utiliseraient "funckin'" par exemple. La compilation ultime des 43 Bloody (qui peut spoiler un peu) :
https://www.youtube.com/watch?v=pezhYWrPcD0
Re: The Offence (1973) de Sydnet Lumet
50 ans après ... enfin je l'ai vu et je n'ai pas pas été déçu
C'est probablement le truc le plus noir que j'ai pu voir. Sean Connery est impressionnant : carrure, dégaine, bagout ...
La "seconde" partie reste assez proche d'une mise en scène de théâtre. Mais quelle maitrise de la part de Lumet et des tous les acteurs.
10/10
C'est probablement le truc le plus noir que j'ai pu voir. Sean Connery est impressionnant : carrure, dégaine, bagout ...
La "seconde" partie reste assez proche d'une mise en scène de théâtre. Mais quelle maitrise de la part de Lumet et des tous les acteurs.
10/10