Braveheart - 1995 - Mel Gibson
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Braveheart - 1995 - Mel Gibson
Au XIIIème siècle, William Wallace, un roturier écossais, devient un important chef de guerre qui va mener une révolte contre le Roi d'Angleterre...
Deux ans après le mélo "L'homme sans visage", Mel Gibson en tant que réalisateur s'attaque à un projet plus ambitieux avec "Braveheart", grande fresque historique médiévale sur un sujet méconnu du grand public. Tourné en Ecosse et en Irlande, essentiellement avec des acteurs européens, il connaît un grand succès critique et public, gagnant au passage 5 Oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.
J'avoue pour ma part ne pas être un grand fan de "Braveheart". Qui est pourtant un film que j'aimerais aimer. Indéniablement, le projet est ambitieux, le film est parcouru par un vrai souffle, une vraie volonté de voir grand, une vraie croyance en son sujet. Le regard de metteur en scène de Gibson est à l'évidence singulier - avec une fascination certaines pour la violence, les supplices sacrificiels comme on peut le constater dans le final à rallonge.
Les décors et la photo sont de belle qualité, les séquences de bataille, filmées comme des mêlés sanglantes (un peu brouillonnes) sont de grands spectacles. Le film est bien joué, avec une bonne galerie de bons comédiens comme Patrick McGoohan, Brendan Gleeson, Brian Cox, David O'Hara... Le spectacle est là, il n'y a pas à dire, et "Braveheart" a certainement de la personnalité à revendre.
Mais c'est aussi un film un brin trop exalté, avec un Gibson qui en fait parfois des tonnes dans les regards hallucinés, un propos vraiment sans nuance, des passages ridiculement hollywoodien (la romance - inventée - entre Wallace et la princesse Isabelle). Le dénouement est trop long, et la dernière heure semble s'égarer. Un film d'aventures imparfait, moins accompli techniquement que "Apocalypto" par exemple, mais un spectacle qui se revoit agréablement de loin en loin.
Vu sur le bluray américain de Paramount (zoné A), avec une très bonne copie 2.35 HD. Le petit point négatif, c'est qu'il y a quand même pas mal de petites poussières blanches et soucis d'état. Presque rien dans l'absolu en fait, mais plus que ce à quoi on s'attend pour un bluray récent d'un film qui n'est pas si ancien que cela. Quelques scènes de nuit pourraient avoir des contrastes un peu plus péchus.
Voilà pour les réserves, car pour le reste, c'est vraiment très bon, avec de belles couleurs, un rendu très naturel de l'image, un excellent piqué, du grain fin, rendu proprement. Pas de trace gênante de lissage scandaleux ou de halos suspect. C'est de la bonne HD au rendu bien cinéma ! Bande son truehd non compressée 5.1 (le film était originellement sorti en DTS et Dolby Digital) de très bonne qualité, et absolument monstrueuse durant les scènes de bataille, avec charges de cavalerie sérieusement puissantes ! Avec STF et VF.
Il existe évidemment un bluray français sorti aussi par Paramount.
Re: Braveheart - 1995 - Mel Gibson
En France, c'est Fox qui la sorti
Re: Braveheart - 1995 - Mel Gibson
Effectivement, my mistake...
- MadXav
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Re: Braveheart - 1995 - Mel Gibson
Après le Blu-Ray double disque, le Blu-ray simple disque, voici que Braveheart revient en double disque avec cette fois-ci un packaging un peu plus classe et un livret. Décidément, après Predator (voir thread mis à jour hier), la Fox est l'éditeur qui multiplie le plus les éditions HD des mêmes films !
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Re: Braveheart - 1995 - Mel Gibson
Je replace dans le contexte.
C'est la dernière bataille du film.
Robert the Bruce va révéler sa vraie nature, la bataille est terrible, la traîtrise est partout, les membres volent partout...il y a des bras, des mains..le sang gicle à gros bouillons...tagazou tagazou...le choc des armures et du métal.
Les épouses pleurent, les enfants cherchent leur père, Robert Le Bruce est plein de larmes au milieu des veuves et des orphelins.
Du James Horner et des larmes partout.
Enfin...pas partout.
Pendant que son jeune frère se noie à genoux façon Robert Boulin dans le chagrin...il y a une jeune fille qui se curre le nez, hilare...
Cela m'a sauté au visage surtout au moment ou Mel me glissait dans son commentaire des tas de détails sur son soucis d'authenticité...
En même temps pour cette séquence il explique qu il l'a conçu en 45 mn ...parce que les soldats réquisitionnés pour le film en avait marre de patauger dans la boue...
C'est la dernière bataille du film.
Robert the Bruce va révéler sa vraie nature, la bataille est terrible, la traîtrise est partout, les membres volent partout...il y a des bras, des mains..le sang gicle à gros bouillons...tagazou tagazou...le choc des armures et du métal.
Les épouses pleurent, les enfants cherchent leur père, Robert Le Bruce est plein de larmes au milieu des veuves et des orphelins.
Du James Horner et des larmes partout.
Enfin...pas partout.
Pendant que son jeune frère se noie à genoux façon Robert Boulin dans le chagrin...il y a une jeune fille qui se curre le nez, hilare...
Cela m'a sauté au visage surtout au moment ou Mel me glissait dans son commentaire des tas de détails sur son soucis d'authenticité...
En même temps pour cette séquence il explique qu il l'a conçu en 45 mn ...parce que les soldats réquisitionnés pour le film en avait marre de patauger dans la boue...