Wild Side : DVD, Bluray, discussion, etc.
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
- Allan Theo
- Messages : 4703
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Wild Side : DVD, Bluray, discussion, etc.
Source: Dvdrama
Parallèlement à la sortie du Zatoichi de Kitano, Wild Side Video sortira, séparément, deux films de la série originale des années 60, les premiers parmi la sélection des 14 prévus chez l'éditeur.
Le premier des deux n'est autre que le premier de la série en elle-même, Le Masseur Aveugle (1962), réalisé par Kenji Misumi l'illustre réalisateur des principaux épisodes d'une majorité des épisodes de la saga Baby Cart.
Entièrement restauré, ce titre sera proposé dans un nouveau transfert 16/9 compatible 4/3 au format respecté 2.35 noir et blanc. Seule la version originale mono sous-titrée en français sera disponible, aucun doublage n'existant pour ces films inédits en France.
Les suppléments se composeront d'une présentation du film par Takashi Miike (réalisateur de Audition, Visitor Q, la trilogie des Dead or Alive, ...), d'une galerie de photos, de liens internet et... d'un poster plié exclusif de Yoshitaka Amano (illustrateur japoanias qui a travaillé sur la séries des jeux video Final Fantasy, et sur des épisodes de Batman, Wolverine ou Vampire Hunter D).
Le second film mis en vente le même jour sera le sixième de la série, Mort ou Vif (1964), réalisé par Kazuo Ikehiro, et où pour l'anecdote Zatoichi affrontera entre autres un méchant interprété par Tomisaburo Wakayama, le Lone Wolf lui-même de la saga Baby Cart ! Sans doute enfin l'occasion de le voir mourir à l'écran....
Le film est présenté dans des conditions techniques similaires à celle du premier opus, à savoir un transfert flambant neuf d'un master restauré, présenté en 16/9 compatible 4/3 au format respecté 2.35 couleur cette fois-ci, accompagné de la piste originale japonaise mono sous-titrée en français.
Les suppléments seront là encore une présentation de Takashi Miike et un poster plié, accompagnés d'une galerie photos, et de liens internet.
Sortie prévue de ces deux éditions : 02 juin 2004
Parallèlement à la sortie du Zatoichi de Kitano, Wild Side Video sortira, séparément, deux films de la série originale des années 60, les premiers parmi la sélection des 14 prévus chez l'éditeur.
Le premier des deux n'est autre que le premier de la série en elle-même, Le Masseur Aveugle (1962), réalisé par Kenji Misumi l'illustre réalisateur des principaux épisodes d'une majorité des épisodes de la saga Baby Cart.
Entièrement restauré, ce titre sera proposé dans un nouveau transfert 16/9 compatible 4/3 au format respecté 2.35 noir et blanc. Seule la version originale mono sous-titrée en français sera disponible, aucun doublage n'existant pour ces films inédits en France.
Les suppléments se composeront d'une présentation du film par Takashi Miike (réalisateur de Audition, Visitor Q, la trilogie des Dead or Alive, ...), d'une galerie de photos, de liens internet et... d'un poster plié exclusif de Yoshitaka Amano (illustrateur japoanias qui a travaillé sur la séries des jeux video Final Fantasy, et sur des épisodes de Batman, Wolverine ou Vampire Hunter D).
Le second film mis en vente le même jour sera le sixième de la série, Mort ou Vif (1964), réalisé par Kazuo Ikehiro, et où pour l'anecdote Zatoichi affrontera entre autres un méchant interprété par Tomisaburo Wakayama, le Lone Wolf lui-même de la saga Baby Cart ! Sans doute enfin l'occasion de le voir mourir à l'écran....
Le film est présenté dans des conditions techniques similaires à celle du premier opus, à savoir un transfert flambant neuf d'un master restauré, présenté en 16/9 compatible 4/3 au format respecté 2.35 couleur cette fois-ci, accompagné de la piste originale japonaise mono sous-titrée en français.
Les suppléments seront là encore une présentation de Takashi Miike et un poster plié, accompagnés d'une galerie photos, et de liens internet.
Sortie prévue de ces deux éditions : 02 juin 2004
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
- Harry Hausen
- Messages : 811
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:36 pm
- Localisation : Dernière maison sur la gauche ...
- Harry Hausen
- Messages : 811
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:36 pm
- Localisation : Dernière maison sur la gauche ...
c'est simple quand il y a d'autres editions c'est z2 uk donc de la merdeHarry Hausen a écrit :Je le sais bien ça !!!
Mais c'était au cas ou il y aurait plusieurs éditions...
donc je recommence
z1
sinon pour les titres deja sortis en zone 1, ils sont quasiment tous critiques sur dvdtalk
http://www.dvdtalk.com/reviews/list.php ... t=zatoichi
et kungfucinema (1 à
encore plus de lecture
http://www.dvd-basen.dk/uk/home.php3?se ... =%25&ok=go
note : et y a pas que les 2 à 5 qui sont pas prevu par wild side
Je pense que c'est à cause de l'éditeur. Si c'est de la même qualité que les Bloodthirsty de la Toho, c'est effectivement pas terrible...Kerozene a écrit :Pourquoi Zone 2 UK = merde systématique ?
Faut m'expliquer là, c'est pas parceque certains films sont coupés qu'ils sont tous pourris !
Biotech is Godzilla !
Le reste du planning : http://www.hkmania.com/posternews/ex_su ... d_news=492
2 JUIN 2004
- Le Masseur Aveugle / ZATOICHI MONOGATORI (N°1) - Réalisé par Kenji Misumi (1962)
- Mort ou vif / ZATOICHI SENRYO KUBI (N°6) - (1963)
OCTOBRE 2004
- Voyage meurtrier / ZATOICHI KESSHÔ TABI (N°8) - Réalisé par Kenji Misumi (1963)
- Voyage en enfer / ZATOICHI JIGOKUTABI (N°12) - Réalisé par Kenji Misumi (1965)
- Le justicier / ZATOICHI ROYABURI (N° 16) – (1967)
- La route sanglante / ZATOICHI CHIKEMURI KAIDO (N°17) - Réalisé par Kenji Misumi (1967)
DECEMBRE 2004
- Le défi / ZATOICHI HATASHIJO (N°18) – (1968)
- Tambours de la colère / ZATOICHI KENKA DAIKO (N°19) - Réalisé par Kenji Misumi (1968)
- Zatôichi contre Yojimbo / ZATOICHI TO YOJIMBO (N°20) – (1970)
2005
- Fêtes sanglantes / ZATOICHI ABARE-HIMATSURI (N°21) - Réalisé par Kenji Misumi (1970)
- Zatôichi contre le sabreur manchot / SHIN-ZATOICHI : YABURE TOJINKEN (N° 22) – (1971)
- Voyage à Shiobara / ZATOICHI GOYOTABI (N°23) – (1972)
- La blessure / SHIN-ZATOICHI MONOGATORI : ORETA TSUE (N°24) - Réalisé par Shintaro Katsu(1972)
- Le retour au pays natal / SHIN ZATOICHI MONOGATORI : KASAMA NO CHIMATSURI (N° 25) – (1973)
2 JUIN 2004
- Le Masseur Aveugle / ZATOICHI MONOGATORI (N°1) - Réalisé par Kenji Misumi (1962)
- Mort ou vif / ZATOICHI SENRYO KUBI (N°6) - (1963)
OCTOBRE 2004
- Voyage meurtrier / ZATOICHI KESSHÔ TABI (N°8) - Réalisé par Kenji Misumi (1963)
- Voyage en enfer / ZATOICHI JIGOKUTABI (N°12) - Réalisé par Kenji Misumi (1965)
- Le justicier / ZATOICHI ROYABURI (N° 16) – (1967)
- La route sanglante / ZATOICHI CHIKEMURI KAIDO (N°17) - Réalisé par Kenji Misumi (1967)
DECEMBRE 2004
- Le défi / ZATOICHI HATASHIJO (N°18) – (1968)
- Tambours de la colère / ZATOICHI KENKA DAIKO (N°19) - Réalisé par Kenji Misumi (1968)
- Zatôichi contre Yojimbo / ZATOICHI TO YOJIMBO (N°20) – (1970)
2005
- Fêtes sanglantes / ZATOICHI ABARE-HIMATSURI (N°21) - Réalisé par Kenji Misumi (1970)
- Zatôichi contre le sabreur manchot / SHIN-ZATOICHI : YABURE TOJINKEN (N° 22) – (1971)
- Voyage à Shiobara / ZATOICHI GOYOTABI (N°23) – (1972)
- La blessure / SHIN-ZATOICHI MONOGATORI : ORETA TSUE (N°24) - Réalisé par Shintaro Katsu(1972)
- Le retour au pays natal / SHIN ZATOICHI MONOGATORI : KASAMA NO CHIMATSURI (N° 25) – (1973)
- Allan Theo
- Messages : 4703
- Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
parcequeKerozene a écrit :
Mais si les ZATOICHI sont à éviter, explique nous pourquoi ?
Merci.
le topic c'est zatoichi, je parle des z2uk zatoichi.
les versions uk des zatoichis sont toutes inferieures aux zone 1
tu mates le zato one armed swordman, tu pleures dans toutes les scenes sombres, on y voit rien.
maintenant en gros fan, tu remarques que le 14 n'est dispo qu'en z2uk, donc là pas le choix, qualite ou pas, tu prends le z2uk, et là tu te rends compte que ce magnifique editeur anglais il a fait une chtite boulette c'est pas le 14, mais le 23 qui lui est dispo en z1 chez animeigo, l'editeur qu'il te faut
du coup t'as un peu mal au cul
le pro sur le sujet (zatoichi hein, pas sur le mal au cul) c'est cycy
déjà un petit moyen memo technique, misumi = bienAllan Theo a écrit :Vous pouvez nous faire un petit topo bien/pas bien à coté de chaque titre de film ?
sinon j'ai mis quelques liens plus haut et vic a fait part de son experience sur classik
http://www.dvdclassik.com/%7Edvdclass/p ... c&start=30
Hop, réinscrit !
Je vous remets, pour les intéressés, mes avis sur la série (sur le forum de Classik) :
- Le Masseur Aveugle / ZATOICHI MONOGATORI (N°1) - Réalisé par Kenji Misumi (1962)
N&b, petit budjet, on mise sur le charisme de Shintaro Katsu qui commence à se faire un nom dans les films de sabre et sur l'efficacité (artistique et de respect des contraintes) de Kenji Misumi. Le film pose les bases du personnage : yakuza sympathique, joueur imbattable, sabreur à la dextérité époustouflante, mais surtout personnage goguenard, bon vivant et truculent, rongé par le doute et la culpabilité, prompt à ridiculiser les mauvais yakuzas et à prendre la défenses des plus démunis. Katsu soigne sa silhouette de masseur rablé, cheveux ultra-ras, faussement gauche. Il affinera sa composition au fur et à mesure de la série, passant suivant les épisodes du cabotinage le plus jouissif à une sobriété inattendue, pour donner une épaisseur inédite et une véritable identité au personnage. La struture de l'intrigue donne le ton pour le reste de la série : Ichi-san parcourt le Japon, rencontre (ou retrouve) de braves gens avec qui il partage le quotidien et se retrouve malgrè lui mêlé aux machinations de méchants yakuzas ou d'officiels corrompus contre lesquels il se révolte...
Comme à son habitude, Misumi signe une mise en scéne audacieuse et élégante, donnant la part belle à des seconds rôles bien campés.
Très bon film, encore un peu timide par rapport aux sommets de fureur qui nous attendent...
- Mort ou vif / ZATOICHI SENRYO KUBI (N°6) - (1963) de Kazuo Ikehiro
Connu en France sous le titre (idiot) de Zatoichi le samourai aveugle, édité en vhs par Panda Film. Rythme languissant, personnages peu développés, le film vaut surtout pour la composition sobre de Katsu et un final très impressionnant avec un Tomisaburo Wakayama parfait en ronin sadique et froid maniant le fouet. De belles séquences nocturnes auxquelles la qualité de la vhs ne rend absolument pas justice.
- Voyage meurtrier / ZATOICHI KESSHÔ TABI (N°8 ) - Réalisé par Kenji Misumi (1963)
- Voyage en enfer / ZATOICHI JIGOKUTABI (N°12) - Réalisé par Kenji Misumi (1965)
- La route sanglante / ZATOICHI CHIKEMURI KAIDO (N°17) - Réalisé par Kenji Misumi (1967)
- Tambours de la colère / ZATOICHI KENKA DAIKO (N°19) - Réalisé par Kenji Misumi (1968)
Films vu à la rétrospective de la Cinémathèque en mars 2000. Je n'ai pas un souvenir précis de chaque film, mais ils font incontestablement (à mon avis) partie des tout meilleurs de la série. Le 17 notament (batisé plus poétiquement par les traducteurs de la cinémathèque par La Route de Fumée et de Sang) est un grand moment, mêlant description de la vie quotidienne et scènes de violence paroxystique où Misumi rend parfaitement le chaos des situations. Ces épisodes sont sans doute la quintessence de la série par le sens du détail, l'accent mis sur les seconds rôles, le coté road-movie et l'amour évident que Misumi et les scéanristes portent aux arts populaires et à la reconstitution soignée.
- Fêtes sanglantes / ZATOICHI ABARE-HIMATSURI (N°21) - Réalisé par Kenji Misumi (1970)
Très beau film au climat assez solaire, situé pendant le festival du feu, fête populaire très importante pour les paysans. La mise en scène tend vers l'épure, le casting est au top et Katsu multiplie les grimaces. Le personnage tire de plus en plus vers la mélancolie. Là encore, comme dans tous les meilleurs épisodes, les scénaristes savent renouveler les exploits de l'aveugle tout en restant fidèle à l'esprit posé dès les premiers films.
- Zatôichi contre le sabreur manchot / SHIN-ZATOICHI : YABURE TOJINKEN (N° 22) – (1971) de Kimiyoshi Yasuda
Episode honnête et atypique où Jimmy Wang Yu reprend son rôle de sabreur manchot immrtalisé dans le One-armed Swordman de Chang Che, film extrêmement populaire au Japon. Le film met essentiellement l'accent sur le choc culturel Chine/Japon et laisse une place importante aux seconds couteaux face à un Zatoichi un peu effacé. A voir.
- Voyage à Shiobara / ZATOICHI GOYOTABI (N°23) – (1972)
Vu récemment et déjà presque oublié... Très routinier mais pas désagréable pour autant, où émerge un beau portrait de femme et qq moments de violence bien mis en scène.
Parmi les films non-sélectionnés par Wild Side, il faut retenir :
- Zoku Zatoichi Monogatari (1962) de Kazuo Mori : second épisode, 1h12 de n&b brumeux, concentré de fureur et de mélancolie. Avec un Tomisaburo Wakayama impeccable en frère ennemi. On en apprend un peu plus sur Zatoichi, son passé, son rapport avec les femmmes, etc. Un des tout meilleurs à mon sens.
- Zatoichi Kyojo Tabi (1963) de Tokuzo Tanaka (n°4) : après un troisième épisode poussif (pourtant réalisé également par Tanaka) qui mettait en scène l'ancien sensei de Zatoichi, Tanaka mène son récit de main de maître, plonge au coeur du personnage et Katsu livre sans doute une de ses performances les plus mémorables, tant du point de vue humain que martial. La dernière demi-heure est un sommet d'intensité et de maitrise formelle. Mention spéciale à l'excellente Miwa Takada à qui est due une part importante de la réussite du film. Comme vous l'avez deviner un de mes préférés, si ce n'est mon préféré...
- Zatoichi (1989) réalisé par Shintaro Katsu (n°26) : la série ciné s'arrête en 1974 et Katsu rempile pour une série télé. Sa carrière manque de se casser la gueule au début des 80's pour des pbs de cocaïne. Il revient en 89 avec le dernier épisode de Zatoichi qu'il réalise lui-même. Film somme, d'une longueur inhabituelle (2h contre les 1h20 d'un épisode typique), où Katsu montre qu'il a parfaitement assimilé la leçon du maître Misumi. Tout se qui faisait le charme et la force de la série est porté ici à son terme logique. L'acteur met plus que jamais l'accent sur la solitude (jusqu'à laisser pointer l'amertume) du personnage et le metteur en scène trouve l'équilibre quasi-parfait entre nonchalance et violence abstraite. Le final, mi-tragique mi-goguenard, semble vouloir dépasser en virtuosité et en inventivité (mais le bodycount est inférieur) celui de The Betrayal, chanbara mémorable de Tanaka avec Raizo Ichikawa. Superbes passages musicaux et, comme chez Misumi, la mise en scène s'inspire à plusieurs moments de l'épure théatrale du kabuki. Un film à la fois humble, ambitieux et personnel.
Je vous remets, pour les intéressés, mes avis sur la série (sur le forum de Classik) :
- Le Masseur Aveugle / ZATOICHI MONOGATORI (N°1) - Réalisé par Kenji Misumi (1962)
N&b, petit budjet, on mise sur le charisme de Shintaro Katsu qui commence à se faire un nom dans les films de sabre et sur l'efficacité (artistique et de respect des contraintes) de Kenji Misumi. Le film pose les bases du personnage : yakuza sympathique, joueur imbattable, sabreur à la dextérité époustouflante, mais surtout personnage goguenard, bon vivant et truculent, rongé par le doute et la culpabilité, prompt à ridiculiser les mauvais yakuzas et à prendre la défenses des plus démunis. Katsu soigne sa silhouette de masseur rablé, cheveux ultra-ras, faussement gauche. Il affinera sa composition au fur et à mesure de la série, passant suivant les épisodes du cabotinage le plus jouissif à une sobriété inattendue, pour donner une épaisseur inédite et une véritable identité au personnage. La struture de l'intrigue donne le ton pour le reste de la série : Ichi-san parcourt le Japon, rencontre (ou retrouve) de braves gens avec qui il partage le quotidien et se retrouve malgrè lui mêlé aux machinations de méchants yakuzas ou d'officiels corrompus contre lesquels il se révolte...
Comme à son habitude, Misumi signe une mise en scéne audacieuse et élégante, donnant la part belle à des seconds rôles bien campés.
Très bon film, encore un peu timide par rapport aux sommets de fureur qui nous attendent...
- Mort ou vif / ZATOICHI SENRYO KUBI (N°6) - (1963) de Kazuo Ikehiro
Connu en France sous le titre (idiot) de Zatoichi le samourai aveugle, édité en vhs par Panda Film. Rythme languissant, personnages peu développés, le film vaut surtout pour la composition sobre de Katsu et un final très impressionnant avec un Tomisaburo Wakayama parfait en ronin sadique et froid maniant le fouet. De belles séquences nocturnes auxquelles la qualité de la vhs ne rend absolument pas justice.
- Voyage meurtrier / ZATOICHI KESSHÔ TABI (N°8 ) - Réalisé par Kenji Misumi (1963)
- Voyage en enfer / ZATOICHI JIGOKUTABI (N°12) - Réalisé par Kenji Misumi (1965)
- La route sanglante / ZATOICHI CHIKEMURI KAIDO (N°17) - Réalisé par Kenji Misumi (1967)
- Tambours de la colère / ZATOICHI KENKA DAIKO (N°19) - Réalisé par Kenji Misumi (1968)
Films vu à la rétrospective de la Cinémathèque en mars 2000. Je n'ai pas un souvenir précis de chaque film, mais ils font incontestablement (à mon avis) partie des tout meilleurs de la série. Le 17 notament (batisé plus poétiquement par les traducteurs de la cinémathèque par La Route de Fumée et de Sang) est un grand moment, mêlant description de la vie quotidienne et scènes de violence paroxystique où Misumi rend parfaitement le chaos des situations. Ces épisodes sont sans doute la quintessence de la série par le sens du détail, l'accent mis sur les seconds rôles, le coté road-movie et l'amour évident que Misumi et les scéanristes portent aux arts populaires et à la reconstitution soignée.
- Fêtes sanglantes / ZATOICHI ABARE-HIMATSURI (N°21) - Réalisé par Kenji Misumi (1970)
Très beau film au climat assez solaire, situé pendant le festival du feu, fête populaire très importante pour les paysans. La mise en scène tend vers l'épure, le casting est au top et Katsu multiplie les grimaces. Le personnage tire de plus en plus vers la mélancolie. Là encore, comme dans tous les meilleurs épisodes, les scénaristes savent renouveler les exploits de l'aveugle tout en restant fidèle à l'esprit posé dès les premiers films.
- Zatôichi contre le sabreur manchot / SHIN-ZATOICHI : YABURE TOJINKEN (N° 22) – (1971) de Kimiyoshi Yasuda
Episode honnête et atypique où Jimmy Wang Yu reprend son rôle de sabreur manchot immrtalisé dans le One-armed Swordman de Chang Che, film extrêmement populaire au Japon. Le film met essentiellement l'accent sur le choc culturel Chine/Japon et laisse une place importante aux seconds couteaux face à un Zatoichi un peu effacé. A voir.
- Voyage à Shiobara / ZATOICHI GOYOTABI (N°23) – (1972)
Vu récemment et déjà presque oublié... Très routinier mais pas désagréable pour autant, où émerge un beau portrait de femme et qq moments de violence bien mis en scène.
Parmi les films non-sélectionnés par Wild Side, il faut retenir :
- Zoku Zatoichi Monogatari (1962) de Kazuo Mori : second épisode, 1h12 de n&b brumeux, concentré de fureur et de mélancolie. Avec un Tomisaburo Wakayama impeccable en frère ennemi. On en apprend un peu plus sur Zatoichi, son passé, son rapport avec les femmmes, etc. Un des tout meilleurs à mon sens.
- Zatoichi Kyojo Tabi (1963) de Tokuzo Tanaka (n°4) : après un troisième épisode poussif (pourtant réalisé également par Tanaka) qui mettait en scène l'ancien sensei de Zatoichi, Tanaka mène son récit de main de maître, plonge au coeur du personnage et Katsu livre sans doute une de ses performances les plus mémorables, tant du point de vue humain que martial. La dernière demi-heure est un sommet d'intensité et de maitrise formelle. Mention spéciale à l'excellente Miwa Takada à qui est due une part importante de la réussite du film. Comme vous l'avez deviner un de mes préférés, si ce n'est mon préféré...
- Zatoichi (1989) réalisé par Shintaro Katsu (n°26) : la série ciné s'arrête en 1974 et Katsu rempile pour une série télé. Sa carrière manque de se casser la gueule au début des 80's pour des pbs de cocaïne. Il revient en 89 avec le dernier épisode de Zatoichi qu'il réalise lui-même. Film somme, d'une longueur inhabituelle (2h contre les 1h20 d'un épisode typique), où Katsu montre qu'il a parfaitement assimilé la leçon du maître Misumi. Tout se qui faisait le charme et la force de la série est porté ici à son terme logique. L'acteur met plus que jamais l'accent sur la solitude (jusqu'à laisser pointer l'amertume) du personnage et le metteur en scène trouve l'équilibre quasi-parfait entre nonchalance et violence abstraite. Le final, mi-tragique mi-goguenard, semble vouloir dépasser en virtuosité et en inventivité (mais le bodycount est inférieur) celui de The Betrayal, chanbara mémorable de Tanaka avec Raizo Ichikawa. Superbes passages musicaux et, comme chez Misumi, la mise en scène s'inspire à plusieurs moments de l'épure théatrale du kabuki. Un film à la fois humble, ambitieux et personnel.
Ravi de constater que Manga Video US n'est pas le seul éditeur consacré à l'animation japonaise à avoir édité des films live japonais.noar13 a écrit :chez animeigo, l'editeur qu'il te faut
J'ai l'intégral de la première série de Bubblegum Crisis, l'édition est tout bonnement excellente, par parfaite, mais extrêmement satisfesante.
Signature