À Londres, un tueur en série s’en prend aux policiers. Que se passe-t-il lorsque ceux qui sont censés protéger deviennent la cible ? Face à un ennemi aussi rusé que pervers, Brant, un flic aux méthodes atypiques, se lance dans l’enquête...
Je m'attendais a un polar carré tout se qui a de plus simple, et au final j'ai eu droit a un très grand numéro Jason Statham.
Imaginé un inspecteur Harry qui serait lever constamment du pied gauche, homophobes, machos. L'abruti fini en somme. L'inspecteur Brant c'est un peu tout ça, voir pire
Encore une énième variation d'un personnage bourru de la police, brutase néanderthalienne qui n'aurait pas évolué dans sa branche. Mais quel personnage il permet à Statham de s'offrir les meilleures scènes dialoguées que j'ai pu voir avec lui depuis fort longtemps.
Faut voir comme il maltraite ces indics, face un tueur de flic encore plus retord que lui. L'affrontement même si au final il s'avère un peu téléphoner, beaucoup de stéréotypes y passe, prenant de bout en bout. Dès le début on se demande ou veut en venir le réalisateur avec ce montage trop moderne, ses multiples personnages. Il sert avant tous son histoire et son personnage principale qui gagne en profondeur grâce a ceux-ci. Un polar très efficace s'est le cas de le dire.
Film produit par les Ricains (Lion Gates) mais sang pour sang british pour tout le reste. On y retrouve tout un tas d'acteur peu connu dans l'ensemble, mais qui excelle dans leurs différents rôles : Aidan Gillen (Gammes of Throne), Paddy Considine, David Morrissey (Centurion), Luke Evans (le Zeus des Immortels), Ned Denneghy dans le rôle de l'indic depuis qu'il trimballe son excellente trombine dans pas mal de film (Reign of Fire, le général, King Arthur...) il a enfin un rôle un peu plus consistant.
Vu sur le Br éditer par Metropolitan.
, d'où cette tonalité typiquement british, très crue dans son approche comme de la manière de filmer. C'est un peu les limites de l'exercice, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un téléfilm en Scope un peu plus violent que la normale. On voit ce type d'e style/ton dans des séries comme Wire in the Blood ou encore Cuffs. Ici avec plus de moyen et une caméra très mobile, très "dans ta face", tout en se préservant ce contexte social que seuls les anglais maitrisent.