Ces acteurs français du N&B
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- DPG
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Ces acteurs français du N&B
Voilà, un thread dont l'idée m'est venu hier soir. Je voyais pour la première fois "La grande illusion" de Renoir, et j'étais une fois de plus ébahi par la superbe prestation de Pierre Fresnay. Je vous propose donc un ptit thread pour parler de ces acteurs français que l'on a connu qu'en N&B et qui avaient tant de classe. Essayons de rester ds ceux qui ont majoritairement oeuvrés ds le N&B, même si un bref passage couleur en fin de carrière est autorisé
Mon top 3 du jour, sans ordre particulier :
Pierre Fresnay donc, un grand grand bonhomme, autant à l'aise dans le rôle d'un officier de la haute société ds "La grande illusion" que dans la peau du jeune serveur du café marseillais de la trilogie de Pagnol. Une belle carrière, et notamment ses collaborations avec Clouzot, dont sa savoureuse composition de l'inspecteur Wens ds "L'assassin habite au 21"
Louis Jouvet. Grand homme de theâtre avant tout, Jouvet a tout de même eu le temps d'imprimer quelques mètres de pellicule mémorable. Doté d'un physique impressionant et d'une diction bien à lui, on se rappelle de lui pour "Knock" bien sur, mais aussi comme l'inspecteur du "Quai des Orfèvres", l'homme sur le pont avec Arletty ds la scène mythique de "Hotel du Nord" et à titre perso, j'ai un grand faible pour "Un revenant" film qui lui colle à la peau car Jouvet y revenait lui aussi après u exil en Amerique du Sud.
Paul Meurisse. Moins connu du grand public de notre époque, on se rappelle en tout cas sur Devildead de sa prestation ds "Les Diaboliques" de Clouzot où il campe un directeur d'école qu'on aime détester. On a pu le voir ds plusieurs Melville, notamment "Le 2e souffle" où son monologue lors de la fusillade d'ouverture est un pur régal. Il a aussi notamment permis à Georges Lautner de connaitre le succès avec la série des Monocle. Un caractère trempé, un homme entier qui ne machait pas ses mots et encore une fois, un style inimitable.
Mon top 3 du jour, sans ordre particulier :
Pierre Fresnay donc, un grand grand bonhomme, autant à l'aise dans le rôle d'un officier de la haute société ds "La grande illusion" que dans la peau du jeune serveur du café marseillais de la trilogie de Pagnol. Une belle carrière, et notamment ses collaborations avec Clouzot, dont sa savoureuse composition de l'inspecteur Wens ds "L'assassin habite au 21"
Louis Jouvet. Grand homme de theâtre avant tout, Jouvet a tout de même eu le temps d'imprimer quelques mètres de pellicule mémorable. Doté d'un physique impressionant et d'une diction bien à lui, on se rappelle de lui pour "Knock" bien sur, mais aussi comme l'inspecteur du "Quai des Orfèvres", l'homme sur le pont avec Arletty ds la scène mythique de "Hotel du Nord" et à titre perso, j'ai un grand faible pour "Un revenant" film qui lui colle à la peau car Jouvet y revenait lui aussi après u exil en Amerique du Sud.
Paul Meurisse. Moins connu du grand public de notre époque, on se rappelle en tout cas sur Devildead de sa prestation ds "Les Diaboliques" de Clouzot où il campe un directeur d'école qu'on aime détester. On a pu le voir ds plusieurs Melville, notamment "Le 2e souffle" où son monologue lors de la fusillade d'ouverture est un pur régal. Il a aussi notamment permis à Georges Lautner de connaitre le succès avec la série des Monocle. Un caractère trempé, un homme entier qui ne machait pas ses mots et encore une fois, un style inimitable.
- niko13
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Jules-Auguste-César Muraire dit Raimu
Inoubliable Cesar dans la trilogie marseillaise, il est surtout connu pour ses interpretations dans les films de Pagnol (outre la trilogie, citons "La fille du puisatier" et surtout "La femme du boulanger" ou "Tartarin de Tarascon" dans le role-titre tire du roman de Alphonse Daudet), mais aussi pour son interpretation dans "Le colonel Chabert".
Acteur grande gueule (le seul avec qui il ne se soit pas engueule c'etait Fernandel, autre grande gueule bien connue), avec un (trop ?) fort caractere, c'est surtout une veritable presence a l'ecran comme sur la scene (il y a joue Moliere a la Comedie Francaise).
Une vraie trogne de cine, une voix reconnaissable, un immense comedien.
Inoubliable Cesar dans la trilogie marseillaise, il est surtout connu pour ses interpretations dans les films de Pagnol (outre la trilogie, citons "La fille du puisatier" et surtout "La femme du boulanger" ou "Tartarin de Tarascon" dans le role-titre tire du roman de Alphonse Daudet), mais aussi pour son interpretation dans "Le colonel Chabert".
Acteur grande gueule (le seul avec qui il ne se soit pas engueule c'etait Fernandel, autre grande gueule bien connue), avec un (trop ?) fort caractere, c'est surtout une veritable presence a l'ecran comme sur la scene (il y a joue Moliere a la Comedie Francaise).
Une vraie trogne de cine, une voix reconnaissable, un immense comedien.
Dernière modification par niko13 le mer. mai 05, 2004 3:40 pm, modifié 1 fois.
- Harry Baur (1880-1943) : L'un des plus grands acteurs français d'avant guerre et trop méconnu de nos jours. Il a été un fantastique Volpone, dans le film homonyme de Michel Tourneur, et probablement le meilleur interpète de Jean Valjean dans les Misérables de 1934. Il a également interprété les personnages de Raspoutine, Taras Boulba, Shylock, Beethoven, Hérode et le comissaire Maigret. Il est mort torturé par la gestapo en 43 ...
- Jules Berry (1883-1951) : Excellent dans le rôle du salopard pernicieux qu'on a envie d'exploser. Il a joué, entre autre, dans Le jour se lève, le crime de M.Lange et Les visiteurs du soir dans lequel il interpète le Diable en personne.
- Jules Berry (1883-1951) : Excellent dans le rôle du salopard pernicieux qu'on a envie d'exploser. Il a joué, entre autre, dans Le jour se lève, le crime de M.Lange et Les visiteurs du soir dans lequel il interpète le Diable en personne.
- Marcel Dalio (1900-1983) : Second rôle trés prolifique de l'avant guerre, il s'exile aux USA en 1940 où il continuera a tourné (dont un petit rôle dans Casablanca). Son rôle le plus connu restera sans doute Rosenthal, le soldat d'origine juive et ami de Gabin dans la Grande illusion. On a pu le voir également dans Pépé le Mocko, La règle du jeu, Sabrina ou Dédée D'Anvers et c'est lui qui joue Rabbi Jacob dans le film du même nom.
Carette et Dalio
- Julien Carette (1897-1966) : Un autre grand second rôle français. Il joue le soldat saltimbanque de La grande illusion et est également présent dans la règle du jeu de Renoir. On a pu le voir dans La bête humaine et l'auberge rouge.
Carette et Dalio
- Julien Carette (1897-1966) : Un autre grand second rôle français. Il joue le soldat saltimbanque de La grande illusion et est également présent dans la règle du jeu de Renoir. On a pu le voir dans La bête humaine et l'auberge rouge.
- DPG
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Autant j'aime beaucoup Dalio (que j'ai vu aussi ds "Le port de l'angoisse" de Hawks récemment) toujours très classe et sobre, autant j'ai du mal avec Carrette. Dans un film comme "La règle du jeu" son jeu s'accorde plutôt bien avec son personnage mais ds "La grande illusion" il m'a un peu saoulé, j'ai trouvé qu'il en faisait trop. Je n'aime pas vraiment sa voix je crois aussi pour être honnête.
Allez je rajoute :
Charles Vanel (1892-1989). On le connait tous, ne serait-ce que pour son interpretation ds "Le salaire de la peur" qui lui vaudra le prix d'interpretation à Cannes mais il a tout de même joué ds plus de 150 films. Parmi eux : Javert ds "Les Miserables" avec Harry Baur justement , "La belle équipe" de Duvivier, "La vérité" de Clouzot, pour finir sa carrière avec Mocky et ses "Saisons du plaisir" après notamment un passage hitchockien ds "La main au collet".
Allez je rajoute :
Charles Vanel (1892-1989). On le connait tous, ne serait-ce que pour son interpretation ds "Le salaire de la peur" qui lui vaudra le prix d'interpretation à Cannes mais il a tout de même joué ds plus de 150 films. Parmi eux : Javert ds "Les Miserables" avec Harry Baur justement , "La belle équipe" de Duvivier, "La vérité" de Clouzot, pour finir sa carrière avec Mocky et ses "Saisons du plaisir" après notamment un passage hitchockien ds "La main au collet".
je trouve que Carette représente bien le titi parisien moyen des années 30 avec son côté gouailleur mais c'est sûr que sa voix peut énervée.DPG a écrit :Autant j'aime beaucoup Dalio (que j'ai vu aussi ds "Le port de l'angoisse" de Hawks récemment) toujours très classe et sobre, autant j'ai du mal avec Carrette. Dans un film comme "La règle du jeu" son jeu s'accorde plutôt bien avec son personnage mais ds "La grande illusion" il m'a un peu saoulé, j'ai trouvé qu'il en faisait trop. Je n'aime pas vraiment sa voix je crois aussi pour être honnête.
aprés Vanel je vais citer l'un des plus grands monstres sacrés du cinoche français :
- Michel Simon (1895-1975) : Simon et sa gueule pas possible, sa voix à la fois mieleuse et inquiètante, ce mec pouvait tout jouer, que se soit le brave type ou l'immonde crapule. On se souviendra bien sûr de ses rôles dans L'Atalante, Boudu sauvé des eaux, Drôle de drame, les disparus de Saint-Agil, Quai des brumes, Fric-Frac, Panique, la beauté du diable, la poison ...
- F-des-Bois
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Pierre Larquey, excellent second rôle de l'époque en effet. C'est d'ailleurs amusant de voir le nombre d'acteurs de l'époque qui étaient strictement cantonnés aux seconds rôles. Un autre qui me vient à l'esprit : Noël Roquevert (1892-1973).
On peut le voir pensionnaire des Mimosas ds "L'assassin habite au 21" encore et tjrs Clouzot décidement, ds "Les diaboliques" aussi, vendeur sosie de Landru ds "Un singe en hiver", présent aussi ds le "Fanfan la tulipe" de C.Jacque ou encore commissaire ds "Les inconnus ds la maison". Lui aussi plus de 150 films au final
On peut le voir pensionnaire des Mimosas ds "L'assassin habite au 21" encore et tjrs Clouzot décidement, ds "Les diaboliques" aussi, vendeur sosie de Landru ds "Un singe en hiver", présent aussi ds le "Fanfan la tulipe" de C.Jacque ou encore commissaire ds "Les inconnus ds la maison". Lui aussi plus de 150 films au final
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Fernand Charpin
Inoubliable maitre Panisse dans la trilogie, ce marseillais a toujours incarne avec la perfection le "bon gars sympathique" a l'ecran (excepte dans "Pepe le moko" avec Gabin).
Fidele a Pagnol (qui avait ecrit le role de Cesar pour lui a la base), on peut le voir dans "Le Schpountz", "La fille du puisatier", "La femme du boulanger", ...
Encore une fois, une gouaille inimitable a fort accent provencal.
Inoubliable maitre Panisse dans la trilogie, ce marseillais a toujours incarne avec la perfection le "bon gars sympathique" a l'ecran (excepte dans "Pepe le moko" avec Gabin).
Fidele a Pagnol (qui avait ecrit le role de Cesar pour lui a la base), on peut le voir dans "Le Schpountz", "La fille du puisatier", "La femme du boulanger", ...
Encore une fois, une gouaille inimitable a fort accent provencal.