The Last of Sheila - Herbert Ross (1973)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Avatar de l’utilisateur
romain2
Messages : 484
Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:33 pm
Contact :

The Last of Sheila - Herbert Ross (1973)

Message par romain2 » ven. août 06, 2004 2:36 pm

C’est un excellent whodonit, dans le même genre il y a aussi les grands classiques d’aghata christie comme « mort sur le nil », « les dix petits nègres », « le crime de l’orient express », plus souvent programmés à la télé.
Pour preuve de cette ressemblance, l’idée du film « des personnes ayant été à une soirée ou Sheila fut tuée se retrouvent sur un bateau, invitées par le mari (ou amant je ne sais plus) de Sheila, ».

Mais sur cette idée simple, le scénario (par Anthony Perkins et Stephen Sondheim) est véritablement parfais. J’ais été tout simplement mystifié, je ne raconte rien, par peur de spoiler. A noter tout de même qu’en dehors du bateau, le film se déroule sur la french riviera, décor idéal des années bardot.

Le film est servis par un bon casting dont notamment James Manson, Raquel Welch, James Coburn, comme vous avez pu le deviner à cette liste, c’est un film qui fleure bon les 70, 1973 pour être plus précis, avec le décor qui va avec, éloigné de « drôle de dame », puisque l’histoire se passe dans un milieu aisé. De même la photographie est réellement typique de ces années, la musique pourtant peu exceptionnelle itou.

L’intérêt principal de ce film reste l’histoire particulièrement bien construite, sans coupure de rythme, sans moment inutile ni remplissage, notre esprit est toujours mis en alerte à essayer de résoudre l’énigme qui ne s’arrête jamais.

Le seul défaut serait peu être le caractère « marqué » des personnages, un film comme « mort sur le Nil » peut se revoir tous les deux ans facile, puisqu'en effet on oublis entre deux vision qui est qui, qui a tué untel et pourquoi. L’histoire des protagonistes de « the last of Sheila » elle s’oublie pas aussi facilement, ce qui empêche une vision renouvelée de ce film.

Bref une très agréable surprise pour un dvd acheté à la couverture (reprenant la belle affiche du film), à reccommender pour fan de ce type de film.

Le dvd warner est bien sur quasiment sans reproche sur pas mal du tout, sans vf je crois mais avec st, belle image, commentaire audio par certains des acteurs.

romain2

Avatar de l’utilisateur
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 20839
Inscription : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Re: The Last of Sheila - Herbert Ross (1973)

Message par Superwonderscope » mer. août 26, 2009 9:06 am

Image

NB : quelques spoilers sont révélés dans les bornes mises à cet effet... donc attention à ne pas les lire si vous ne souhaitez pas gacher le plaisir du qui a fait quoi!

Les deux scénaristes 'Anthony Perkins & Stephen Sondheim' étant deux fans de puzzle et de fetes sur la base de murder-mystery, ils se sont amusés à écrire un puzzle géant en forme de whodunit... Si le suspense fonctionne très bien jusqu'à la dernière image, de l'identité du (des?) meurtrier(s) jusqu'au mobile(s)/motif(s), pour qui connait un peu le réalisateur, il est relativement facile d'en connaitre le pourquoi du comment. En effet, Herbert Ross étant
Spoiler : :
assez connu à Hollywood pour ses relents homophobes
de ce fait il fut assez facile de suspecter que
Spoiler : :
le gay du film fut lnon pas e meurtrier de Sheila, mais le vrai méchant de l'histoire
. Et bingo.

Il s'agit quand même de la dernière partie qui est la plus passionnante, culminant avec le dialogue entre James Mason et Richard Benjamin sur le modus operandi.

James Coburn joue le role de Clinton Green, est un producteur connu dont la compagne, Sheila Green (Yvonne Romain, dont ce fut le dernier rôle et accessoirement épouse de Leslie Briscusse) - une journaliste-editorialiste acerbe et cordialement détestée- meurt percutée par une voiture. Fan de Cluedo et autres Risk, il invite un an après certains de ses amis à un séjour sur son yacht, agrémenté d'un jeu où chacun se voit affublé d'un secret qui devra être découvert jour après jour par chacun des protagonistes. Sauf que la réalité rejoint le jeu, chacun des secrets correspondant en fait à l'une des personnes sur le bateau... dont le meurtrier de Sheila.

La première partie est virtuellement incompréhensible, le jeu étant certes fun mais ne menant pas à grand chose, hormis la présentation des personnages et leurs éventuels liens. Ce qui permet quelques coups de griffes (rien de méchant, on ne va pas cracher dans la soupe) sur le petit monde du cinéma hollywoodien. Dyan Cannon est une agent artistique agressive et sexuellement active, Richard Benjamin un scénariste sur la brèche vivant aux crochet s de sa femme (Joan Hackett), James Mason un réalisateur tombé dans les affres des pubs pourn vivre, Raquel Welch un mannequin en ascension pour devenir actrice et son mari court après un poste de producteur associé... Coburn est parfaitement ignoble, et joue à la fois dans ce qu'il a mis (ou non) en scène et sur le mépris général qu'il affiche envers ses "amis". Même si l'on se rend compte que
Spoiler : :
le murtrier de Sheila
est en fait un mcguffin, fonctionnant sur un modèle Hitchockien (une influence sur Perkins, peut etre?)

Un concentré de menus secrets "honteux" vient donc parfumer l'ambiance, puisqu'une alcoolique, un pédophile, un assassin, une balance, un ex-taulard, une voleuse à la tire et un homosexuel font partie du tableau. Il est assez amusant de voir que (à l'époque) Sondheim et Perkins, dans le placard hollywoodien, se sont amusés à la fois parler de leur passion du puzzle et en faire un film à l'intrigue (trop) tordue et à régler leurs comptes avec Hollywood. Il y a donc pas mal de leur vécu dans chacun des protagonistes.

Ceci dit, la première heure, en dehors du fait de trainer en longueur et de sur-compliquer les choses, n'apporte pas grand chose. C'est dès la première tentative de meurtre sur Dyan Cannon que les choses se mettent en route et qu'on échappe à une théatralisation à l'extrême. Herbert Ross n'étant pas un cinéaste hors du commun, loin s'en faut, le film repose surtout sur l'abattage des comédiens et sur le scénario qui maintient la pression. A contrario, la scène du monastère est superbement photographiée, mise en scène et manipulatrice. C'est bien la seule qui sort du lot de par sa mise en image, le reste étant assez banal.

Mazis en tous cas un très bon suspense doté d'humour noir, si l'on passe des caractères unilatéraux et manquant d'épaisseur et son scénario trop complexe pour ce qu'il est. Mais le final et la résolution sont assez jouissifs et finalement, bien phase avec Hollywood et son monde... et puis assez attendu, quand même, et moralisateur
Spoiler : :
bien mal acquis ne profite jamais
Le dvd Warner m'a paru quand même relativement médiocre, avec une piste sonore métallique (des effets sonores sont bien plaqués et on sent le travail des bruitistes!).
1H59 1.77:1 et 16/9e.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

Avatar de l’utilisateur
milton arbogast
Messages : 1564
Inscription : ven. août 20, 2004 7:37 pm
Localisation : le coffre d'une bagnole au fond d'un etang pres d'un motel glauque

Re: The Last of Sheila - Herbert Ross (1973)

Message par milton arbogast » jeu. août 27, 2009 9:02 pm

Vu il y a des plombes sur une vieille vhs toute pourave! :-D
Etant fan et de Perkins et de Steven -SWEENEY TODD- Sondheim j'etaits aux anges of-courses.
Scenario incroyablemnt tarabiscoté mais completmeent prenant, avec une fin un peu fatigante a force de retournements de situation ...(enfin, c'est vrai que c'est loin)
Le titre français était "les invitations dangereuses" si je me rappelle bien(?)
Quelle zone le Dévédé?
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns

"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm

Avatar de l’utilisateur
romain2
Messages : 484
Inscription : ven. avr. 30, 2004 12:33 pm
Contact :

Re: The Last of Sheila - Herbert Ross (1973)

Message par romain2 » ven. août 28, 2009 10:10 am

zone 1

Répondre