Green Card - 1990 - Peter Weir
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Green Card - 1990 - Peter Weir
A New York, Georges, un français sans le sou, et Bronte, une horticole écologiste, organisent un mariage blanc : Georges veut ainsi obtenir sa Green Card pour rester aux USA, Bronte pourra louer l'appartement de ses rêves dont les propriétaires exigent qu'elle soit mariée... Mais l'inspection de l'immigration veille...
Après le gros succès critique et public du "Cercle des poètes disparus", Peter Weir met en boîte cette comédie romantique à budget modeste, projet personnel (écrit et produit par lui), offrant à Depardieu son premier rôle en anglais.
Le résultat n'est hélas pas jojo... C'est la seule vraie comédie de la filmographie de Peter Weir, et honnêtement, l'humour n'est pas un registre qui lui réussit. L'antagonisme entre Gérard l'anar bon vivant et Bronte la petite bourgeoise coincée est franchement téléphoné. Le film se traîne, manque de nerfs, Weir signe un film définitivement trop sage pour faire rire ou émouvoir. On a presque envie de dire que le personnage français n'est pas crédible alors qu'il est joué par Depardieu, il faut le faire ! On ne comprend d'ailleurs même pas trop pourquoi il veut s'installer aux USA.
Il y a une scène réussie, c'est les deux interrogatoires en parallèle à l'inspection de l'immigration, le seul moment où l'émotion passe. Pour le reste, un film gentil, mais quand même bien raté pour Peter Weir... C'est un réalisateur que j'aime bien, mais sa période américaine années 90 est vraiment faible pour moi...
Vu sur ciné + replay, copie 1.66 16/9 SD passable (saletés, poinçons...), VM anglaise stéréo stf.
Re: Green Card - 1990 - Peter Weir
En effet, un Peter Weir mineur. Ça restera sa seule tentative dans un genre aujourd’hui bien codifié, la comédie romantique. Alors c’est bien filmé, bien dirigé, le couple fonctionne bien, mais comme le souligne Manolito, l’émotion a dû mal à émerger. Et en effet on comprend pas trop ce que Georges fait ici (on comprend juste qu’il a eu un passé agité) et on ne voit jamais l’héroïne au travail. Alors que le scénario veut nous signifier le contraire, la vie semble plutôt facile dans ce New-York très bourgeois. Enfin la musique de Zimmer tâtonne sans jamais trouver son style.
Vu sur le récent bluray Studiocanal (j’ai sauté dessus car j’adore Peter Weir et je n’avais pas encore vu celui-là). Belle restauration. Image et son impeccables.
Vu sur le récent bluray Studiocanal (j’ai sauté dessus car j’adore Peter Weir et je n’avais pas encore vu celui-là). Belle restauration. Image et son impeccables.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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