Jane revient enfin d'Angleterre, en compagnie d'un groupe d'anthropologues, et retrouve Tarzan et Boy en Afriuqe. Mais Jane ignore que certains de ses accompagnateurs sont en fait des malfrats à la recherche de la cité perdue des amazones, supposée contenir un trésor inouï. Tarzan sait où se trouve cette ville cachée, mais refuse de révéler ce secret sacré.
Neuvième Tarzan avec Johnny Weissmuller, troisième produit par RKO, "Tarzan et les amazones" est marqué par le retour de Jane après deux épisodes où son absence était justifiée par sa participation à l'effort de Guerre en Grande-Bretagne. En fait, c'était surtout que Maureen O'Sullivan ne voulait plus tenir ce rôle, et Jane revient donc sous les traits de Brenda Joyce, une nouvelle Jane blonde. Certes, elle n'a pas la pêche de la précédente actrice ni son alchimie naturelle avec Weissmuller, mais la nouvelle famille Tarzan fonctionne quand même correctement.
La cité des amazones est gouvernée d'une main de fer par une grande prêtresse incarné par Maria Ouspenskaya, actrice aux traits familiers puisque interprétant une mémorable gitane dans "Le loup-Garou" Universal quelques années avant ! Cette cité donne lieu à des trucages relativement élaborés, avec matte paintings, fausses perspectives, décors construits soignés. Si les Tarzan RKO sont des séries B, ce sont néanmoins des séries B de luxe.
Ce "Tarzan et les amazones" a donc tout pour plaire. Il est pourtant un peu inférieur aux deux précédents Tarzan RKO, la faute à un rythme moins bien maîtrisé, avec en particulier un tunnel assez long et peu intéressant avant le départ de l'expédition vers la cité des amazones. Il a donc moins de tonus, se montre plus inégal. Mais sympa quand même, avec nos habituels héros, tels Tarzan, Boy (un ado qui commence à se révolter !) et, bien sûr, Cheetah, qui a ici du mal à comprendre la différence entre un cigare et un bâton de dynamite ! Heureusement que ce n'est que du cinéma !
Vu sur le dvd du coffret Warner Tarzan.
La bande annonce :