Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Revu en Blu-ray. La pilule passe un peu mieux. Est-ce que ça ne serait pas un film pour le petit écran, au fond ? Dans le making-off, Sly explique ses intentions, il est loin d'être con mais ça on le savait déjà, et il confirme tout ce qui a été dit ici. 50mn d'images de tournage sympathiques, on voit que le ranch a été construit en dur de toutes pièces, et que le réalisateur c'était surtout Sly, vu qu'il passe son temps à donner des consignes au cadreur
Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Ha t’as craqué pour le BR ?
J’attendrai de le trouver à 5€... dans quelques mois/années. Ne serait-ce que pour voir ce making of.
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Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Je l'ai revu également et pour ma part, je dirai que la pillule passe ENCORE mieux. Le truc n'est pas le problème du petit ou du grand écran je pense. Ce que je crois c'est que l'inconscient collectif s'est construit pendant 38 ans une image de ce qu'est et doit être Rambo. Une image du reste souvent biaisée parce que dans la plupart des cas, cette image est celle de RAMBO 2 et 3, pas l'image du mec qui veut vivre pénard et qui pleure à la fin de FIRST BLOOD. Là les gens voulait encore du RAMBO dans une jungle, sans attache. Et beaucoup on été déstabilisé de ne pas avoir ça. D'avoir un mec qui parle, qui a essayé de construire qqe chose pendant 10 ans, et qui le voit s'effondrer brutalement. Humainement, cette opus est le plus riche de la saga, après FIRST BLOOD. Il est aussi le plus symbolique avec le labyrinthe sous-terrain déjà évoqué, la noirceur intérieur du personnage, un Stallone beaucoup plus sensible et humain, à la limite des larmes par moment, avec les dialogues d'un père maladroit. Egalement l'arrivée au mexique avec ce plan aérien sublime qui montre la voiture avancer et dévoile que derrière les murs des maisons, ils n'y a que des ruines, qu'il y a là une guerre qui se cache, qui ne dit pas son nom. La séquence où Rambo est repéré, qu'il emprunte les petites rues et escaliers, et qu'il se fait pliéger dans cette environnement qu'il ne connait pas du tout, c'est juste superbe et hyper-anxiogène.Fatalis rex a écrit : ↑mer. févr. 12, 2020 11:19 amRevu en Blu-ray. La pilule passe un peu mieux. Est-ce que ça ne serait pas un film pour le petit écran, au fond ?
Bref, mon second visionnage me confirme non seulement que c'est un bon film, mais en plus que c'est un film qui sera ré-évalué au fil des années et des visionnages.
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Alors surtout, ce qui me gênait, c'était de voir Rambo aussi humanisé et bavard. Mais entre les deux films il y a une ellipse de dix ans, il a eu tout le temps de s'ouvrir, et finalement c'est mieux qu'on nous ai épargné la sociabilisation du personnage, les clichés du gros bourru qui a un cœur sous l'armure, tout ça. Ici, le film commence au point où il a déjà fait ce travail sur lui-même, mais ça reste très précaire, très instable, il suffit d'une étincelle pour que tout s'effondre.
Ensuite, Rambo se comporte comme un barbare taré. Ça aussi me gênait. Dans le making-of, Sly explique que Rambo n'a plus de mission. Il n'essaye pas de survivre, de sauver des prisonniers, ou de sauver son ami. C'est juste de la vengeance, de la haine pure. Il n'a plus d'alibi militaire, il ne se comporte plus en soldat méthodique, il libère la bête sauvage qui est en lui.
Après, j'ai trouvé la fin belle, poétique, alors qu'au ciné j'étais un peu blasé après la déception de ce que j'avais vu avant.et voilà, une vie absurde, toute cette souffrance, ces morts, pour rien. Il aurait pu passer sa vie tranquille au ranch s'il n'avait pas voulu jouer au héros en s'engageant à 17 ans.
Et puis il y a des petits trucs qu'on voit à la 2e vision. Le ranger, qui en vo dit de Rambo un truc du genre "A volunteer burnt by Vietnam, but a hell of tracker" ("un bénévole cramé par le Vietnam, mais un sacré pisteur"). Il y a cette notion d'enfer et de paradis qui revient souvent, entre le dédale souterrain et le paradis perdu du ranch, une lecture chrétienne alors que JOHN RAMBO était une lecture mythologique.
Ensuite, Rambo se comporte comme un barbare taré. Ça aussi me gênait. Dans le making-of, Sly explique que Rambo n'a plus de mission. Il n'essaye pas de survivre, de sauver des prisonniers, ou de sauver son ami. C'est juste de la vengeance, de la haine pure. Il n'a plus d'alibi militaire, il ne se comporte plus en soldat méthodique, il libère la bête sauvage qui est en lui.
Après, j'ai trouvé la fin belle, poétique, alors qu'au ciné j'étais un peu blasé après la déception de ce que j'avais vu avant.
Spoiler : :
Et puis il y a des petits trucs qu'on voit à la 2e vision. Le ranger, qui en vo dit de Rambo un truc du genre "A volunteer burnt by Vietnam, but a hell of tracker" ("un bénévole cramé par le Vietnam, mais un sacré pisteur"). Il y a cette notion d'enfer et de paradis qui revient souvent, entre le dédale souterrain et le paradis perdu du ranch, une lecture chrétienne alors que JOHN RAMBO était une lecture mythologique.
Dernière modification par Fatalis rex le mer. févr. 12, 2020 6:35 pm, modifié 1 fois.
Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Amen les gars, merci pour vos intéressants commentaires...
Très hâte de le revoir.
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Y a une séquence post-générique qui me fait dire le contraire.Fatalis rex a écrit : ↑mer. févr. 12, 2020 6:06 pmAprès, j'ai trouvé la fin belle, poétique, alors qu'au ciné j'étais un peu blasé après la déception de ce que j'avais vu avant.
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Ce Last Blood est un film d'action divertissant au faux rythme un peu hypnotisant.
Le film de Grunberg n'est pas une franche réussite, mais il revisite le western d'une manière intéressante avec ce John Rambo perdu dans la ville mexicaine et qui tente d'ouvrir son esprit et de mettre des mots sur ce qu'il ressent.
Globalement, j'ai donc bien aimé même si je pense que le final aurait pu être plus fort émotionnellement :
J'ai noté que la scène d'intro avec la tempête dans les bois était assez bonne techniquement mais qu'ensuite ça s'effondre un peu avec la caméra qui bougeotte dans tous les sens et des zooms malheureux.
Il y avait un potentiel plus intéressant à faire retourner Rambo dans la nature. Cette mission de sauvetage changeait des autres films de la série, ils auraient du poursuivre sur cette voie pour faire un peu comme dans le premier (mais façon sauvetage).
Bref, je suis pas mécontent de l'avoir vu mais je préfère le 1 et le 4 quand même.
Le film de Grunberg n'est pas une franche réussite, mais il revisite le western d'une manière intéressante avec ce John Rambo perdu dans la ville mexicaine et qui tente d'ouvrir son esprit et de mettre des mots sur ce qu'il ressent.
Globalement, j'ai donc bien aimé même si je pense que le final aurait pu être plus fort émotionnellement :
Spoiler : :
Il y avait un potentiel plus intéressant à faire retourner Rambo dans la nature. Cette mission de sauvetage changeait des autres films de la série, ils auraient du poursuivre sur cette voie pour faire un peu comme dans le premier (mais façon sauvetage).
Bref, je suis pas mécontent de l'avoir vu mais je préfère le 1 et le 4 quand même.
- Romain
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
La torture, c'est pas tout à fait la même discipline que la mise à mort! Je vois mal Rambo se livrer à cet acte même si son claquage de clavicule pour choper des informations peut ressembler à ça.
Bon, j'ai craqué moi aussi pour le bluray mais contrairement à vous J'AVAIS ADORE EN SALLE.
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Bon je me suis refait les 5 films et même si je garde une certaine sympathie pour le 2, un film de son époque, la saga RAMBO se limite aujourd'hui à FIRST BLOOD, JOHN RAMBO et LAST BLOOD. Les trois proposent une vision assez introspective du personnage, une vraie réflexion sur le bonhomme, ses traumatismes et son combat pour redevenir humain...
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Arf j'en étais sûr ! On me la fait pas, à moi. Il existe une extended cut. Pas bien compris si elle est dispo, je verrai ça ce soir.
https://www.journaldugeek.com/2020/07/0 ... e-le-film/
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Ouais enfin calmons nous, a priori c'est juste le montage Européen qu'on a eu en France. La version sortie en salle aux US était coupée de toute son intro dans la tempête. Très bonne intro ceci dit. Mais pour nous, français, il semble que cette version extended n'apporte rien du tout.Fatalis rex a écrit : ↑sam. juil. 04, 2020 2:13 pmArf j'en étais sûr ! On me la fait pas, à moi. Il existe une extended cut. Pas bien compris si elle est dispo, je verrai ça ce soir.
https://www.journaldugeek.com/2020/07/0 ... e-le-film/
Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Plus d'infos ici:
https://www.movie-censorship.com/report.php?ID=790718
Il est aussi question d'une 3ème version avec des flashbacks alternatifs.
Pour en revenir au film, je rejoins le ressenti de Madxav sur la série. J'irai même jusqu'à réévaluer le travail de Stallone sur le personnage après la lecture du roman où Rambo décime la totalité des flics et en devient une allégorie un peu lourde.
https://www.movie-censorship.com/report.php?ID=790718
Il est aussi question d'une 3ème version avec des flashbacks alternatifs.
Pour en revenir au film, je rejoins le ressenti de Madxav sur la série. J'irai même jusqu'à réévaluer le travail de Stallone sur le personnage après la lecture du roman où Rambo décime la totalité des flics et en devient une allégorie un peu lourde.
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Oui donc c'est ça, la version qu'on a eue était extended, et il n'y a pas seulement l'intro en plus. Encore un article bidon, d'habitude ce site est sérieux.
- Teurk le Sicaire
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Re: Rambo : Last Blood - Adrian Grunberg (2019) avis P.7 et suivant
Drame des faits-divers, un célèbre vétéran du Vietnam a été kidnappé par ses producteurs afin de le contraindre à tourner dans un gros bis sanguinolent n'ayant que peu de rapport avec ses faits d'arme cinématographiques. Les enquêteurs mexicains lancés sur sa piste ont tous trouvé la mort de manière grand-guignolesque dans des galeries souterraines aménagées par un fan de Maman j'ai raté l'avion.
Plus sérieusement, si tant est que le film nous autorise une telle approche vu son haut de degré de couillonnerie, ce 5ème opus fait vraiment tâche par rapport à son prédécesseur qui se voulait une conclusion plus réfléchie de la trajectoire de Rambo. Ici, le film n'a rien à raconter, encore moins sur son personnage principal qui aurait pu être n'importe quel ex-super barbouze à la Steven Seagal ou Liam Neeson période Taken. Reste une série B gratuitement ultra-violente qui renoue avec les aspects les plus putassiers du cinéma d'exploitation (les tortures infligées aux prostituées par leurs macs latinos), déroulant ses séquences sans trop réfléchir sur leur sens (la journaliste qui n'a qu'une fonction de facilité scénaristique ; l'enterrement dans le jardin sans prévenir personne !) et offrant un spectacle suffisamment tonique et bien filmé pour divertir le spectateur qui aura fait son deuil de Rambo et saura s'amuser que de tels délires gores soient sortis sur grand écran.
Cela dit, les avis partagés ici par les défendeurs du film sont intéressants et permettent de réinterroger un sous-texte que l'aspect actioner aurait noyé sous le sang. Mais j'avoue ne pas avoir réussi à m'y connecter durant le visionnage.
Plus sérieusement, si tant est que le film nous autorise une telle approche vu son haut de degré de couillonnerie, ce 5ème opus fait vraiment tâche par rapport à son prédécesseur qui se voulait une conclusion plus réfléchie de la trajectoire de Rambo. Ici, le film n'a rien à raconter, encore moins sur son personnage principal qui aurait pu être n'importe quel ex-super barbouze à la Steven Seagal ou Liam Neeson période Taken. Reste une série B gratuitement ultra-violente qui renoue avec les aspects les plus putassiers du cinéma d'exploitation (les tortures infligées aux prostituées par leurs macs latinos), déroulant ses séquences sans trop réfléchir sur leur sens (la journaliste qui n'a qu'une fonction de facilité scénaristique ; l'enterrement dans le jardin sans prévenir personne !) et offrant un spectacle suffisamment tonique et bien filmé pour divertir le spectateur qui aura fait son deuil de Rambo et saura s'amuser que de tels délires gores soient sortis sur grand écran.
Cela dit, les avis partagés ici par les défendeurs du film sont intéressants et permettent de réinterroger un sous-texte que l'aspect actioner aurait noyé sous le sang. Mais j'avoue ne pas avoir réussi à m'y connecter durant le visionnage.