Le gouverneur anglais du Zambèze veut envoyer des commerçants et des enseignants dans une province voisine inexplorée. Il compte apporter les bienfaits de la civilisation. Une secte d'indigènes assassins, nommé les hommes léopards, ne l'entendent pas de cette oreille et attaque ces convois...
Dixième Tarzan avec Johnny Weissmuller, "Tarzan et la femme léopard" met donc en scène des assassins, adorateurs d'une prêtresse officiant dans une caverne mystérieuse, et se déguisant en léopards pour commettre leurs forfaits. Cela s'inspire bien entendu des Aniotas, sectes de tueurs congolais réputés anticolonialistes, dont le représentant le plus célèbre officie dans "Tintin au Congo" ! On retrouve aussi le sujet de la secte anticoloniale vue dans d'autres films d'aventures comme "Gunga Din" et ses adorateurs de Kali, repris presque à l'identique dans "Indiana Jones et le temple maudit"...
La femme léopard, qui dirige cette congrégation, est jouée par Acquanetta, starlette lancée dans des séries B exotiques Universal quelques années avant (comme "Captive Wild Woman" ou "Jungle Woman"). Ce personnage est secondé par son neveu, un adolescent psychopathe, qui semble particulièrement en avoir après Jane !
La nouvelle famille Tarzan, avec la nouvelle Jane, commence à trouver ses marques, e, si la relation entre Jane et Tarzan est bien moins sexualisée que dans les deux premiers films du cycle, ce couple se heurte maintenant à la difficulté d'être parents : Boy, adolescent, conteste l'autorité de Tarzan, son père adoptif.
"Tarzan et la femme léopard" est un épisode assez sombre et violent, en particulier à cause de la présence menaçante des hommes léopards et de leur cruauté ombrageuse. Certes, la lassitude se fait un peu sentir au bout de dix films, mais nous restons devant une série B soignée, aux décors variés, au rythme bien tenu. Cheetah, jamais en retard d'une bêtise, se met en tête de devenir musicienne et plus précisément charmeuse de serpents !
Vus sur le dvd du coffret "Tarzan" de warner, sans souci.