The Fake (2013) de Yeon Sang-Ho

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comte vonkrolock
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The Fake (2013) de Yeon Sang-Ho

Message par comte vonkrolock » sam. juin 02, 2018 3:23 pm

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Les habitants d'un village voué à disparaître en raison de la construction d'un barrage, s'apprêtent à partir avec une compensation offerte pour leur délocalisation. Se faisant passer pour un prophète, Choi, un homme d'affaires charismatique et Sung le nouveau pasteur, parviennent à convaincre les villageois de verser leurs indemnités de relogement à la construction d'une chapelle. De retour, Min-chul, un bon à rien violent et agressif vole les économies de sa fille et part s'offrir une soirée de vices qui le mène rapidement à une confrontation avec Choi, puis au poste de police. Sur une affiche illustrant des individus recherchés pour fraudes, il croit reconnaître l'homme d'affaires...

Réalisateur du Dernier Train pour Busan, Yeon Sang-Ho est avant tous le représentante du cinéma d'animation indépendant en Corée du Sud. Avec se deuxième long-métrage animé, réalisé pratiquement dans la foulé du précédent (The King of Pigs). Il bouscule les codes de la production du dessin animé dans son pays, qui était souvent cantonné dans la sous-traitance (USA, Japon...).
J'avais eu la chance de découvrir son dernier long-métrage Station Seoul, a tord je pensais être un prologue du film live. Il n'en était rien, celui au contraire était bien l'originale, le film le Dernier Train pour Busan en étant un remake remanier, est pour beaucoup une version édulcoré de Station Seoul.

Dans The Fake éditer chez nous tardivement, n'a pas bénéficier tous comme Station Seoul des même intentions que son blockbuster live qui a cartonné un peut partout dans le monde. la faute sans doute à son sujet, un drame social sous fond de corruption et de manipulation religieuse. L'un des protagonistes principaux étant un marginal, grande gueule alcoolique et violent, qui va tenter de réveiller les habitants de son village de l'escroquerie qu'il voit sous ces yeux. L'autre étant un prêcheur bon sous tous rapport et engagé pour sauver l'âmes de ces pauvres gens qui vont être expulsé de leurs terre. Malheureusement se dernier travail pour un homme d'affaire corrompu qui lui ne cherche qu'a leurs volé leurs derniers économies.

Encore une fois on a là un classique du cinéma Coréen avec ces thèmes d'actualité, d'ailleurs le film est un pamphlet envers le président Coréen de l'époque, (scénario écris en 2008) qui avait un projet pharaonesque de construction de barrage sur 4 grands influant fluviaux du pays.
On découvre surtout avec cette animé a quel point Yeon San-Ho maitrise son sujet alors que le budget devait-être certainement très réduit.
Pourtant a aucun moment cela ne se ressent, les nombreux décors qui illustres ce drame sont assez fabuleux et l'ont retrouve beaucoup de se que l'ont avait pu voir a travers le cinéma Coréen ces 2 dernières décennies. Des couleurs a tombé sur ces toiles d'automne, début d'hiver. La photo si on peut parler ainsi est presque palpable. Les personnages quand à eux sont fantastiquement bien croqué, pour une œuvre d'un cynisme à tuer. Une fin assez incroyable, comme sur Station Seoul, le cinéma de Yeon Sang-Ho m'avait déjà en bonne parti conquis. Et j'ai eu l'explication du pourquoi le Dernier Train de Busan étais moins bon dans les bonus du BR.

Le BR éditer par Spectrum Film mérite largement sont appellation d'édition collector. On y trouve bien sûr une bande annonce qui vous présente se que vous allez voir. Il y a une brève et excellente critique par les Cousins Font leurs cinéma (chaine Youtube). Il y a aussi:
- Deux courts-métrages de Yeon Sang-Ho : The Hell et Love is Protein
Mais s'est surtout du coté des 2 premiers intervenant de ces bonus que se situe le gros de cette édition, avec une présentation du film et de son réalisateur par une journaliste du cinemacoreen.fr, ont a une interview de 30mn qui reviens sur la naissance du Studio Dada Show, sur la façon de travailler de produire des films d'animation. Ont a aussi un historique sur l'histoire de la Corée, sur son influence dans le monde économique. Bref s'est concis clair et riche en information. la deuxième est plus une critique des films de Yeon San-Ho et de la place qu'il occupe aujourd'hui et de (peut-être) son revirement vers le cinéma d'exploitation (Dernier Train Busan, Psychokinesis...), sur une vingtaine de minutes Antoine Coppola explique la qualité d'un grand réalisateur Coréen du cinéma d'animation.

Specturm film réussit après The King of Pigs une fantastique édition qui méritais largement une sortie dans nos contrées :-D
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
Snake Plisken Escape from NY

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