Hold the Dark / Aucun homme ni dieu - Jeremy Saulnier (2018)

[bluesoul]

After the deaths of three children suspected to be by wolves, writer Russell Core is hired by the parents of a missing six-year-old boy to track down and locate their son in the Alaskan wilderness. (source imdb.com)

Trailer


TRES tente, mais c'est sur Netflix.

[Superwonderscope]

En effet, décision du distributeur français :

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10553

[ornithorynque]

En effet, décision du distributeur français :

Où est-il indiqué que The Jokers était censé (ou n'a pas voulu) distribuer le film ? https://twitter.com/thejokersfilms/stat ... 2609684481
C'est pas du tout comme ça que je comprends le tweet...

Si Netflix a acheté les droits de diffusion mondiaux du film, le distributeur, même avec la meilleure volonté du monde, n'y peut pas grand chose...

[Superwonderscope]

La communication n’etait Pas très claire...
Vue après coup une interview de Saulnier, Netflix est en effet monté à bord dès le début. Il devait être distribué par A24 puis finalement, c’est unique diffusion cinéma au festival de Toronto et Netflix le 28/09. Très dommage. (Mais ça ne le gene pas plus que cela)i

[hitcher]

Très dommage.

Mais compréhensible.
Hold the Dark est un film loupé.

Brouillon, ennuyeux, le talent de réalisateur de Saulnier ne suffit pas à sauver une mauvaise adaptation comme celle-ci.
Grosse déception.

[comte vonkrolock]

Très dommage.

Mais compréhensible.
Hold the Dark est un film loupé.

Brouillon, ennuyeux, le talent de réalisateur de Saulnier ne suffit pas à sauver une mauvaise adaptation comme celle-ci.
Grosse déception.

Alors s'est tous le contraire de se que j'ai pu voir à l'écran, et sa confirme se que tu avais pu glaner sur le net concernant le fait que Jeremy Saulnier laisse toute latitude dans la compréhension de ces films. Chacun et juge de se qu'il verra à l'écran. A l'arrivée je comprend pourquoi.

Un film difficile à digérer mais ont peut comprendre vu le grand écart qu'il y a entre son début et la fin, à la manière d'un conte noir qui vire complétement au drame le plus glaçant qui soit. Il y a boire et manger dans se métrage.

Un film qui brasse large, il faut prendre du recul et du temps pour arriver à ne comprendre que le début de ce cheminement qui voit des gens cracher à la figure d'une société qui les a laisser de coté. Un film certes pas aussi réussit que le maitre étalon du genre et qui a été maint fois repris par le cinéma Fantastique ces dernières années. Je veux bien entendu parler du chefs-d’œuvre (n'ayons pas peur de mots) de Brad Anderson "The Machinist". Car s'est sûr se même type de référence que Saulnier tout en continuant de nous donner dans le ton et l'ambiance un western Carpenterien qu'il se base aussi. Alors bien sûr il n'est pas aussi bien rythmé monté que le film de Anderson, peut-être y a-t-il bien trop de personnage de situation qui mettent en avant les différentes cultures indienne dans se cas là, avec les conflits auquel les ricains participe ces dernières années qui fait que se n'est pas aussi fluide que sur The Machinist.

Le personnage de Jeffrey Wright étant au final un peut pour Saulnier le spectateur actif et victime qui va se arriver à l'écran. impuissant finalement à stopper ces longues monté de violence dans lesquelles les hommes se montre aussi impitoyable que les loups qu'ils traquent. D'ailleurs une phrase résume à elle seul se dont parle ce film, lorsque le personnage jouer par le froid Alexander Skarsgård sert la main de Wright en lui disant "au revoir le loup-garou". Ont est bien sur la ligne imaginaire de cette frontière qui sépare la soit disant civilisation bien pensante et un milieu naturel et hostiles.

Une grosse claque pour moi, j'ai trouvé sa très fin, un film qui marque durablement et a ne pas mettre sous tous les yeux bien entendu. On comprend facilement le pourquoi du fait qu'il ne soit pas sorti en salle, et qu'il était réservé principalement au câble (Netflix) en l'état impossible de trouvé un public pour un genre qui voit se croiser autant de type thriller-drame-fantastique-horreur.

Saulnier continu donc de nous faire découvrir toute les couleurs d'un arc-en-ciel bien sombre d'une Amérique qui broie le peut d'illusions qu'il lui reste, dommage qu'il n'est pas garder le titre original.

[Cosmodog]

Eh bien si tu peux m’eclairer sur ce que tu y a vu STP, car personnellement je n’ai rien compris à ce film...
Merci d’avance

[comte vonkrolock]

Eh bien si tu peux m’eclairer sur ce que tu y a vu STP, car personnellement je n’ai rien compris à ce film...
Merci d’avance

Spoiler : :

Pour moi ont à le mythe du Loup solitaire ou en Meute qui est remis au goût du jour, que se soit Jeffrey Wright, Riley Keough, James Badge Dale, ou bien Alexander Skarsgård. Tous sont des gens à la limite de la civilisation, il y en d'une tribu qui y crois encore (JB Dale) à cette soit disant civilisation, d'autres qui lui ont définitivement tourné le dos (Skarsgard et Keough) et Jeffrey Wright qui est l'observateur, le loup entre deux monde.

D'ailleurs cette article sur lequel je suis tombé suit à ton post Cosmodog semble du même avis, a lire encore une fois bien après avoir vu le film.

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cine ... ie-la-fin-

[Cosmodog]

Merci pour ta réponse mais ça ne m’aide pas. Les thèmes que tu évoques sont bien sûr présents, mais ça ne permet pas de donner du sens au film.

J’oublie immédiatement les infos révélées dans l’article que tu as mis en lien, car elles s’appuient pour l’essentiel sur le livre en précisant « que ce n’est pas repris dans le film », donc inutile car le film doit avoir du sens pour ce qu’il est.

Spoiler : :

 La mère a tué son enfant, comme l’exmple de la louve avec son louveteau : ben non, la louve tue son petit par réflexe de survie, car il n’y a rien à manger et cela permet de nourrir la meute. En quoi le meurtre de son fils a un rapport avec la survie ??
Pourquoi le père (et surtout son pote) se mettent à tuer tout le monde ???
Il nous est pourtant présenté comme ayant des valeurs très humaines, puisqu’il sauve une femme du viol en Irak ! Illogique !
Qu’il veuille retrouver sa femme pour vivre avec pourquoi pas s’il l’aime au delà de tout et donc même du meurtre de leur enfant, mais cela semble excessif, et une fois de plus, sans rapport avec la bestialité. Les animaux, au contraire, défendent leurs petits jusqu’a la mort, y compris les loups...
Il tente de tuer le trappeur à la fin, le blesse seulement, pour finalement le laisser partir.. pourquoi donc ? Encore une fois en contradiction avec les actes précédents et sa supposée bestialité.
Bref, très confus pour moi.

[comte vonkrolock]

Spoiler : :

Il y la bestialité commander par l'état la guerre en Irak, il y a celle commandé par les autorités. Finalement le personnage du père prend petit à petit conscient qu'il ne fait plus parti ou n'a jamais fait parti de cette violence là. Il est plus de cette tribus originelle Indienne et non pas de se troupeaux bien pensant installé depuis des décennies voir plus d'un siècle... Après s'est la vision que j'en est, mais le problème s'est qu'a chaque fois que j'y vois une explication logique Jeremy Saulnier affirme le contraire. Il me fait curieusement penser à Fritz Lang qui tournais plus (en dehors de travailler les thématiques) pour arriver à créer une réaction, ou des débats dans son public, plutôt que de s'attaquer à un genre au travers de la violence.

Peut-être que leurs rejeton était déjà en bonne partie contaminé par cette société...

Dsl Cosmdog si j'ai pas réussit à te convaincre. Ce film me donne aussi l'impression de beaucoup jouer sur les sens comme sur ces précédents métrages. Sur cette aspect brut des choses, une approche primaire (la vengeance, le communautarisme dont souvent on nous parle dans les médias...). Un cinéma qui est bien plus encré dans se siècle. Contrairement à d'autres réalisateur qui eux œuvre plus simplement entre film de genre et le film d'auteur, afin d'amener du fantastique/horreur/épouvante dans une situation de la vie de tout les jours.

[leWalrus]

Encore une réussite de Saulnier. J'ai beaucoup aimé. Sans doute pas autant que Blue Ruin, mais plus que Green Room qui m'a semblé plus rentre de dedans et un peu moins introspectif.

Dans Hold The Dark, Jeremy Saulnier s'attache à dépeindre une galerie de personnages qui vivent dans un coin reculé de l'Alaska où la civilisation moderne semble avoir du mal à prendre.

Il est question de rites anciens et oubliés, de violence du quotidien (guerre, solitude, météo extrême) mais aussi de composer avec la nature (comment construire une famille quand un loup peu venir bouffer ton gamin qui fait un bonhomme de neige dehors ???).

Je lu le sujet et je vois qu'il y a débat sur le sens du film, donc j'y vais de mon explication terre à terre :

Spoiler : :

La femme fait venir un chasseur pour dire que son fils a été prit par un loup.
Or, la femme a un masque de loup et on se rend compte que c'est elle qui a tué son fils.
Elle est donc le loup.

Son mari rentre de la guerre.
Il est le loup mâle alpha de la meute (le village). Son ami, se sacrifie pour lui donner du temps. Il doit retrouver sa femme. Ils vont sans doute faire leur vie ailleurs, on ne sait pas.

Le vieux chasseur / pisteur de loup, explique cela lorsque l'on découvre que les loups mangent leurs louveteau lorsque les conditions de vie deviennent trop extrêmes.

Ce qui est choquant pour nous, c'est de voir que des humains arrivent à faire cela.

Nous ne sommes que des loups.
Le titre français "Aucun homme ni Dieu" me semble bien trouvé pour le coup.