Peter (tIMOTHY hUTTON) est un jeune exécutif qui est trop gentil. Sa nouvelle secrétaire temporaire Kris (Lara Flynn Boyle) ne l'est pas et des "accidents" commencent à arriver et la carrière de Peter décolle... tout comme celle de sa secrétaire.
The Temp fait partie de ces thrillers qui pullulaient des les années 90, qui se déroulaient au creux d'intrigues de bureaux (avocats, éxécutifs, etc.). Si Disclosure et L'avocat du diable ont été des succès, ce ne fut pas le cas pour The Temp qui se prit une méchante gamelle et ne sortit même pas en France.
Je me rappelle avoir acheté le LD NTSC uniquement à cause de la musique de Frederic Talgorn (que j'adore).La vision avait été assez terrible car le film se révéla plat, san grand intérêt. Echec tout à fait compréhensible. Et donc nouvel essai 25 ans après.
c'est toujours pas bon. Si l'idée d'ascension sociale par le meurtre est séduisante, le fait d'avoir placé cela dans une fabrique de biscuits (!) empêche grandement le fait d'adhérer au tout. C'en est même ridicule par instants, avec une Faye Dunaway en roue libre (et en lesbienne un peu butch au final) qui surjoue à mort - la scène du tennis est à mourir de rire de kitsch, alors que ce n'est pas le but! Le reste des seconds rôles (Oliver Platt, Dwigth Schultz..) est peine dessiné. Hormis Collen Flynn et Steven Weber...marrant de voir Lyn Shaye en secrétaire. on dirait qu'elle n'a pas changé en 25 ans!
Lara Flynn Boyle est affublée de coiffures hallucinantes mais est une fine joueuse, ambiguë à souhait et sorte de néo-héroïne de film noir. Très Lizabeth Scott avec un brin de perversité bienvenue. Le reste du casting est assez pâle en comparaison, même si le scénario tente dès le début de présenter une autre piste de Timothy Hutton avec un côté "Mr. hyde" comme son psychiatre le nomme. Elle possède enture une scène de masturbation (si, si) totalement à l'ouest, avec Hutton en voyeur. bizarre.
Holland tente de la jouer Hitchock par instants (hello Soupçons entre autres) mais même avec des moyens, le film ressemble à un téléfilm de luxe. UN climax de voiture sans frein, (gout de trop peu) et un final là aussi mal mené (et malmené), raté. La toute dernière scène est assez jouissive, par contre, et me parait une des meilleures de l'ensemble. Là où
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Que Paramount ait investi 15 millions de $ dépasse l'entendement vu le rendu étriqué global. C'est pas franchement désagréable à voir : photo, cadre sont nickels. Mais c'est juste.. médiocre.
Par contre la zique de Talgorn est impeccable. Quelques accents Hermanniens par instants, mais avec une véritable identité - accompagnant et tentant d'élever le film.
Le LD est reparti dans son rangement. Rendez-vous dans 25 ans?