Munich - Steven Spielberg (2006) avis p6 et +
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- ZombiGirl
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Vu bien après tout le monde et je ne me suis pas pris la claque prévue, sans doute parce que je m'attendais au genre de film que Spielberg ne ferait pas, càd une oeuvre cynique et brutale Le sujet s'y prête quand même mais à défaut, le réalisateur nous livre un film parfois dur, toujours réaliste, porté par des acteurs tout en justesse. Alors, bon, certaines scènes sont vraiment too much (la scène d'amour entrecoupée des otages qui meurent j'ai rarement vu un choix de montage aussi incompréhensible) et les sentiments sont souvent sirupeux mais le tout forme malgré cela un très beau film.
Ai-je rêvé ou aperçoit-on les tours jumelles dans le plan final, tout au fond ? Non, ce n'est pas un spoiler, ça ne fait pas partie de l'histoire, j'ai juste eu comme un sentiment de décrédibilisation de tout ce qui précède parce que bon, elles n'étaient plus là qd le film est sorti. Je ne sais pas si le tournage avait débuté avant (ce qui m'étonnerait), puis c'est p'tet juste moi qui chipote trop
Ai-je rêvé ou aperçoit-on les tours jumelles dans le plan final, tout au fond ? Non, ce n'est pas un spoiler, ça ne fait pas partie de l'histoire, j'ai juste eu comme un sentiment de décrédibilisation de tout ce qui précède parce que bon, elles n'étaient plus là qd le film est sorti. Je ne sais pas si le tournage avait débuté avant (ce qui m'étonnerait), puis c'est p'tet juste moi qui chipote trop
C'est peut etre parce qu'elles etaient toujours la quand l'histoire se termine, tout simplement !ZombiGirl a écrit :parce que bon, elles n'étaient plus là qd le film est sorti. Je ne sais pas si le tournage avait débuté avant (ce qui m'étonnerait), puis c'est p'tet juste moi qui chipote trop
"Fuck The World", Rambo
- Plisken
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Les tours jumelles sont là car elles étaient bien présentes en 1973 par contre je suis pas certain qu'elles étaient terminées... D'après Wikipedia elles ont été construites de 1969 à 1977.
Maintenant je ne sais pas quel message, Spielberg à t'il voulu faire passer en les montrant à l'écran... peut-être pour dire que le terrorisme ne même à rien ?
Maintenant je ne sais pas quel message, Spielberg à t'il voulu faire passer en les montrant à l'écran... peut-être pour dire que le terrorisme ne même à rien ?
- marvin
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Je peux me tromper mais le regard que jette le perso d'Eric Bana dans le dernier plan en direction des tours jumelles ne me semble pas anodin.arioch a écrit :Le fait de faire apparaitre un paysage tel qu'il existait au moment ou se deroule l'histoire, ca n'a rien de politique, c'est juste faire un plan credible. Moi, je le vois comme ca... Surtout que le film est tout en nuance dans son propos.
Spielberg veut sans doute souligner la spirale infernale du terrorisme, le sang entraînant le sang....
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Un Spielberg qui va devenir majeur à mon avis avec le temps. Un aspect documentaire (je sais qu'on utilise souvent ce terme, mais là c'est indéniable), un souci de crédibilité (pas de James Bond ici, ce qui est assez ironique vu le dernier film d'un des acteurs )...
Parmi les bémols : le groupe du Mossad ne fait vraiment pas pro (le mec qui se demande si les autres ont déjà tué, les erreurs de dosage des bombes) et la partie française, avec un pseudo Don Corleone qui ne joue pas super bien (mais bon on va pas se plaindre, pour une fois les français ne sont pas trop présentés négativement).
Parmi les bémols : le groupe du Mossad ne fait vraiment pas pro (le mec qui se demande si les autres ont déjà tué, les erreurs de dosage des bombes) et la partie française, avec un pseudo Don Corleone qui ne joue pas super bien (mais bon on va pas se plaindre, pour une fois les français ne sont pas trop présentés négativement).
- ZombiGirl
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Je n'ai pas vu de style documentaire, non plus.Fatalis rex a écrit :Parmi les bémols : le groupe du Mossad ne fait vraiment pas pro (le mec qui se demande si les autres ont déjà tué, les erreurs de dosage des bombes) .
En ce qui concerne le groupe du Mossad, je n'ai pas ressenti cela comme toi. Au contraire, les gars ne savaient pas pourquoi ils étaient engagés - comment imaginer que ce serait pour venger leur pays d'un crime innommable ? J'ai trouvé leuur amateurisme (relative) plutôt crédible voire un peu pathétique mais cela ajoute au côté humain de l'ensemble.
- Dragonball
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Documentaire, certainement pas dans la forme!
Le film renvoie sans cesse au cinéma politique des années 70 à ce niveau.
Maintenant Fatalis entendait probablement par là, documenté ! Ce qui n'est évidemment pas la même chose... LES PATRIOTES d'Eric Rochant aussi donnait cette impression.
Vu 4 fois au ciné, 3 fois en dvd... bah moi je dis Chef D'oeuvre, et je distribue le tampon avec parcimonie!
Brillantissime au-delà des espérances! Et le travail du scénariste n'y est pas étranger à mon sens.
Le film renvoie sans cesse au cinéma politique des années 70 à ce niveau.
Maintenant Fatalis entendait probablement par là, documenté ! Ce qui n'est évidemment pas la même chose... LES PATRIOTES d'Eric Rochant aussi donnait cette impression.
Vu 4 fois au ciné, 3 fois en dvd... bah moi je dis Chef D'oeuvre, et je distribue le tampon avec parcimonie!
Brillantissime au-delà des espérances! Et le travail du scénariste n'y est pas étranger à mon sens.
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J'avais loupé cette belle phrase à l'époque... J'aime bien Spielberg pour sa subtilité et sa nuance moi aussi... Surtout dans Jurassic Park 2 quand la petite fille fait de la gym pour tanner des vélociraptores Ou comme dans La Guerre des Mondes, quand Tom Cruise voit son chef de chantier qui lui dit : "Tom, tu es le meilleur grutier du monde !" Pathétique ! Quel génie ce Steven !arioch a écrit :Surtout que le film est tout en nuance dans son propos.
Si un film n'est vraiment pas subtil, c'est bien Munich ! Notre tonton barbu s'est dit : je vais faire un film bien consensuel avec un vengeur du Mossad qui est mal dans ses baskets parce que tuer c'est pas bien. Bravo !
Munich, à mes yeux, c'est toute l'efficacité de Spielberg bien connue, mais désormais si classique, avec un fonds toujours digne de lui : inexistant. Reste un chouette polar qui ne sort pas du lot, sinon qu'il est bien fait.
Quant au débat sur les Twin Towers, si une chose est certaine, c'est qu'elle ne sont pas là pour rien. Bien au contraire, c'est le côté pro-américain du réalisateur qui ressort : il nous sert "avec subtilité" cette image pour satisfaire les appétits émotionnels patriotiques d'un pays au traumatisme entretenu par la télévision (et aussi par le cinéma). C'est sur ce genre de détail qu'on le considère comme un auteur brillant. Pfff...
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Re: Munich - Steven Spielberg (2006) avis p6 et +
J'arrive très largement après la bataille et après les joutes verbales... je suis pas un fan de Stevie à la base donc j'y suis largement allé à reculons.
Du côté positif : je ne me suis pas vraiment ennuyé durant le film, même si 2H37 c'est long. Des acteurs très justes (Geoffrey Rush et Michael Lonsdale en tête), une très belle photographie, des plans admirablement bien cadré (la scène du bar de l'hôtel avec marie-Josée Croze). Le scénario essaye une multitude d'ambiguïtés et soulève pas mal de zone d'ombres.
Di côté moins positif : le film possède la légèreté d'un bulldozer pour décrire les parties en jeu. Très démonstratif, le film n'échappe à une certaine sclérose de ce qu'il prétend décrire. Le blabla entre Avner et Ali fait très "conflit israélo-palestinien pour les nuls".
la scène où Croze termine à poil n'est vraiment pas nécessaire à mon gout. et Spielby ne sait pas terminer son film qui n'en finit plus.
Un film en fin de compte assez classique dans sa forme, juste ce qu'il faut pour passer les années. pas trop de risque narratif pris, hormis le mélange final entre scène de cul et massacre munichois. Le plan final avec les Twins, à l'image du discours du film : mi-politique, mi prêchi-pêcha.
Je venais de revoir Matalo! juste avant, j'aurais du en rester là pur rester sur une bonne note!
Vu sur le DVD belge au mixage 5.1 anglais très efficace.
Du côté positif : je ne me suis pas vraiment ennuyé durant le film, même si 2H37 c'est long. Des acteurs très justes (Geoffrey Rush et Michael Lonsdale en tête), une très belle photographie, des plans admirablement bien cadré (la scène du bar de l'hôtel avec marie-Josée Croze). Le scénario essaye une multitude d'ambiguïtés et soulève pas mal de zone d'ombres.
Di côté moins positif : le film possède la légèreté d'un bulldozer pour décrire les parties en jeu. Très démonstratif, le film n'échappe à une certaine sclérose de ce qu'il prétend décrire. Le blabla entre Avner et Ali fait très "conflit israélo-palestinien pour les nuls".
la scène où Croze termine à poil n'est vraiment pas nécessaire à mon gout. et Spielby ne sait pas terminer son film qui n'en finit plus.
Un film en fin de compte assez classique dans sa forme, juste ce qu'il faut pour passer les années. pas trop de risque narratif pris, hormis le mélange final entre scène de cul et massacre munichois. Le plan final avec les Twins, à l'image du discours du film : mi-politique, mi prêchi-pêcha.
Je venais de revoir Matalo! juste avant, j'aurais du en rester là pur rester sur une bonne note!
Vu sur le DVD belge au mixage 5.1 anglais très efficace.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Munich - Steven Spielberg (2006) avis p6 et +
Je découvre Munich 19 ans après sa sortie !
D’abord séduit, par la mise en scène et la photographie, par l’approche adulte et plus simplement par l’intrigue géo-politique… qui assez vite se transforme en petit Mission Impossible, en histoire de vengeance, bien trop répétitive. 2h40 ! La vache, c’est long… Au bout d’un moment on a compris. La mécanique finit par lasser malheureusement.
Reste les comédiens et la maestria visuelle habituelle de Spielberg pour rester éveillé.
La scène que j’ai préférée est celle du téléphone. Hitchcockien en diable.
D’abord séduit, par la mise en scène et la photographie, par l’approche adulte et plus simplement par l’intrigue géo-politique… qui assez vite se transforme en petit Mission Impossible, en histoire de vengeance, bien trop répétitive. 2h40 ! La vache, c’est long… Au bout d’un moment on a compris. La mécanique finit par lasser malheureusement.
Reste les comédiens et la maestria visuelle habituelle de Spielberg pour rester éveillé.
La scène que j’ai préférée est celle du téléphone. Hitchcockien en diable.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne