Crazy Rich Asians - Jon Chu (2018)

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Superwonderscope
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Crazy Rich Asians - Jon Chu (2018)

Message par Superwonderscope » ven. févr. 15, 2019 6:47 pm

Un jeune américaine 'origine chinoise, prof d'économie, se laisse convaincre par son petit ami (Henry Golding) d'aller à Singapour pour le mariage de son meilleur ami et rencontrer sa famille. Elle n'est juste pas au courant qu'il est l'héritier de la famille la plus riche du coin, et que toutes les jeunes femmes vont a/la détester b/ tout faire pour lui piquer le jeune homme. aussi, elle doit faire face à la mère (Michelle Yeoh) qui la prend en grippe à son arrivée.

Phénomène assez incroyable aux usa, où le film a amassé quelques 180 millions de $. premier film de major avec un casting 100% asiatique, adapté d'un roman éponyme à succès. Coup de poker du réal (Insaisissables 2 et bientôt 3, GI Joe 2, Sexy Dance 2, Jem et les hologrammes) qui a investi de son argent et de sa réputation pour mener à bien le projet. A savoir de faire de héros non pas blancs ni noirs , mais d'origine asiatique d'un film. Une gageure, qui n'avait jamais été tenté, surtout par une major. Bien leur en a pris car le film a rencontré un succès monstrueux, prouvant qu'une major pouvait se risquer à un projet n'impliquant pas des acteurs blancs ou noirs. ce qui, aux USA, représentait beaucoup pour la communauté représentée, surtout parquée dans des seconds rôles , des comiques ou des héros de films d'arts martiaux.


Maintenant cela en fait-il un bon film?

Non. C'est malheureusement strictement sans aucun intérêt hormis l'impact culturel précité.Si on excepte une séquence prégénérique qui augure des tacles bienvenus sur le racisme ambiant dont sont victimes les personnalités asiatiques... las. il adopte une formule bien américaine de rom-com dont l'héroïne est rejetée par sa belle-famille du fait de son origine (ici : elle et d'origine chinoise mais américaine, donc un gros défaut pour la famille de Singapour). Même ressorts dramatiques que des machins avec Katherine Heigl, mêmes stéréotypes (telle la meilleure copine bruyante, le gay de service, même fascination pour la réussite via le fric, mêmes plans de boyfriend aux six packs visibles, ridicule assumé des gros et vieux riches...),
le film est clinquant, coloré, techniquement au point mais vain et prévisible. D'un conformisme désespérant.
2H, quand même.
et surtout deux suites (Rich People Problems et China Rich Girfriend) qui devraient surfer sur le même modele.
A noter que le film a été un échec sur le contient sud-est asiatique, pas du tout sensible ou confronté aux enjeux exposés.
La France non pus, avec moins de 100 000 entrées au compteur pour Warner, qui optera pour du DTV pour les deux autres films
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?

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