ça commençait moyen.. mais vu qu'il y avait woody je me suis dit.. allez laissons couler, et petit à petit, aspect caméra embarquée sur l'action, ce roadmovie de rédemption m'a assez pris par ses couleurs, sa poussière, ses déserts, montagnes, même si le jeune délinquant est qd même limite gonflant pour un bon moment avec ses menaces et la fin un peu couac
et notamment il y a ce parallèle mystique et mythique entre l'adn et le chamanisme et la double hélice hélicoidale du serpent qui serait à la base de l'adn (blueberry en reparle pour les sfx finaux), (mais j'ai essayé de lire plusieurs reviews et pas lu une seule trace du lien !)
mais surtout.. madre dio porco.. il y a une femme dedans, Linda M. Duenas, son unique prestation d'actrice, j'ai rien de rien trouvé sur elle (fichu internet tiens ) , qui joue une serveuse dans un bar, et elle est MAGNIFIQUE, bronzée à bloc ou noire métissée ? des yeux ouhlà, une poitrine ouhlaaaaa, une dégaine ouhlaaaaaaaaaaaa, bref méga grave coup de coeur pour elle
Sunchaser - 1996 - Michael Cimino
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Sunchaser - 1996 - Michael Cimino
Titre US : The Sunchaser
Blue, un métis amérindien, est un adolescent emprisonné pour meurtre, et rongé par un cancer mortel. Il kidnappe son médecin afin que celui-ci le conduise jusqu'à un lieu mystique qui se trouverait dans la réserve Navajo d'Arizona...
Si "L'année du dragon" et "Le sicilien" sont de gros échecs aux USA, ces films de Michael Cimino ont au moins le mérite de connaître encore une certaine notoriété et des scores honorables par exemple en France. Néanmoins, ces deux films suivants, et derniers, "La maison des otages" et "Sunchaser" sortent dans une indifférence presque totale, achevant définitivement sa carrière.
Et il faut bien le dire, "Sunchaser" n'est pas une grande réussite. Il arrive dans la foulée d'autres métrages mettant en scène des amérindiens dans un contexte contemporain, comme l'inégal "Le vent sombre" ou le très bon "Coeur de tonnerre".
S'il commence comme un thriller, "Sunchaser" finit par prendre un tour de buddy movie mélo assez attendu, prévisible. Le film a des qualités, dont une très belle photo, un sens de l'image et du cadrage, et un très bon tandem d'acteurs principaux - Woody Harrelson et Jon Seda.
Mais il a aussi des problèmes de rythme, avec un début lent en particulier, des scènes qui font remplissage (comme la rencontre avec Ann Bancroft en hippie), des répétitions (le flashback en noir et blanc repassé un nombre incalculable de fois !). Et malgré toutes les bonnes dispositions du spectateur, il est difficile d'avaler un final nunuche, d'une naïveté et d'une légèreté inhabituels pour Cimino. Si on ajoute à ça une musique de Maurice Jarre presque systématiquement hors sujet, un bizarre générique de fin happy end... N'en jetez plus, malgré un sympathique discours mystico-baba-cool, "Sunchaser" est un film très moyen.
On retient quand même deux superbes apparitions féminines pour les amateurs de beautés latina : Talisa Soto en baroudeuse Navajo looké 100% denim ; et l'hallucinante Linda M. Duenas en serveuse mexicaine, dont ce sera la seule apparition - mais quelle apparition !- au cinéma !
Vu sur le replay de ciné +.
Blue, un métis amérindien, est un adolescent emprisonné pour meurtre, et rongé par un cancer mortel. Il kidnappe son médecin afin que celui-ci le conduise jusqu'à un lieu mystique qui se trouverait dans la réserve Navajo d'Arizona...
Si "L'année du dragon" et "Le sicilien" sont de gros échecs aux USA, ces films de Michael Cimino ont au moins le mérite de connaître encore une certaine notoriété et des scores honorables par exemple en France. Néanmoins, ces deux films suivants, et derniers, "La maison des otages" et "Sunchaser" sortent dans une indifférence presque totale, achevant définitivement sa carrière.
Et il faut bien le dire, "Sunchaser" n'est pas une grande réussite. Il arrive dans la foulée d'autres métrages mettant en scène des amérindiens dans un contexte contemporain, comme l'inégal "Le vent sombre" ou le très bon "Coeur de tonnerre".
S'il commence comme un thriller, "Sunchaser" finit par prendre un tour de buddy movie mélo assez attendu, prévisible. Le film a des qualités, dont une très belle photo, un sens de l'image et du cadrage, et un très bon tandem d'acteurs principaux - Woody Harrelson et Jon Seda.
Mais il a aussi des problèmes de rythme, avec un début lent en particulier, des scènes qui font remplissage (comme la rencontre avec Ann Bancroft en hippie), des répétitions (le flashback en noir et blanc repassé un nombre incalculable de fois !). Et malgré toutes les bonnes dispositions du spectateur, il est difficile d'avaler un final nunuche, d'une naïveté et d'une légèreté inhabituels pour Cimino. Si on ajoute à ça une musique de Maurice Jarre presque systématiquement hors sujet, un bizarre générique de fin happy end... N'en jetez plus, malgré un sympathique discours mystico-baba-cool, "Sunchaser" est un film très moyen.
On retient quand même deux superbes apparitions féminines pour les amateurs de beautés latina : Talisa Soto en baroudeuse Navajo looké 100% denim ; et l'hallucinante Linda M. Duenas en serveuse mexicaine, dont ce sera la seule apparition - mais quelle apparition !- au cinéma !
Vu sur le replay de ciné +.
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Re: Sunchaser - 1996 - Michael Cimino
J'en garde un lointain mais bon souvenir de vhs, même si les avis récents dont le tien que j'ai lus/entendus sur le film me font un peu beaucoup appréhender de le redécouvrir...
Re: Sunchaser - 1996 - Michael Cimino
ça fait super plaisir de lire ce détail, car j'y repense parfois !! rarement vu plus bandante au cinéma que cette serveuse avec un décolleté de folie, un regard et un déhanché d'enfer !!! mais oui c'était sa seule apparition cinéma et c'était vraiment son métier.
- hitcher
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Re: Sunchaser - 1996 - Michael Cimino
C'est marrant, lors de sa découverte en salle, c'est à peu près ce que je m'étais dit: film un peu trop pétri de bons sentiments.
Et finalement, en le revoyant quelques années plus tard, c'est justement ce côté humain et positif qui m'a fait réévaluer et aimer ce film.
Loin de démériter, je trouve que c'est un très beau dernier film.
Quel dommage qu'il n'en ait fait aucun pendant ses 20 dernières années
Ah ça, elle brule l'écran
Quel dommage également qu'elle n'ait plus fait de films, c'est gâcher
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
Et pourtant...