Le retour du grand blond - 1974 - Yves Robert
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Le retour du grand blond - 1974 - Yves Robert
François Perrin, un musicien maladroit, a été entraîné malgré lui dans une combine d'espionnage qui a coûté la vie au colonel Milan. Un subordonné de cet officier veut laver l'honneur de celui-ci en prouvant que Perrin n'est pas un espion et que Milan a été la proie d'un complot...
Révélé en 1970 dans "Le distrait" qu'il réalise lui-même, Pierre Richard est en 1972 la vedette de "Le grand blond avec une chaussure noire" qui est un triomphe international. Deux ans après, la même équipe remet le couvert pour cette suite. Il y a plus de moyens, avec tout le début à Rio, plus d'extérieurs, plus de cascades...
Mais le scénario patine un peu au début pour parvenir à redémarrer l'histoire, et le film va vers des choses plus faciles que son prédécesseur, comme des scènes qui parodient James Bond.
Le comique de Pierre Richard est souvent physique, dans la tradition du burlesque, parfois finement chorégraphié, lorsqu'il danse la samba dans son appartement tandis qu'un sniper cherche à l'abattre. Et si le scénario est moins net et rigoureux que dans "Le grand blond avec une chaussure noire", la mise en scène d'Yves Robert reste précise, propre, servie par une direction artistique 70s qui a vieilli avec charme. Moins bon que l'original, mais un divertissement très honnête tout de même !
Vu sur le replay Ciné+.
- MadXav
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Re: Le retour du grand blond - 1974 - Yves Robert
Revu également ce film il n'y a pas si longtemps avec la nouvelle génération.
Le film a plu, sans surprise, même si comme le dit Manolito, cette suite est un peu paresseuse. On reste dans la ligne qui a été tracée par le premier volet, naïveté en moins. Ce qui faisait le comique et le charme du premier opus apparait un peu éventé ici et on ne retiendra que les deux originalités citées plus haut : La scène de danse vs sniper, et la séquence destinée à faire passer Le Grand Blond pour un véritable espion, mise en scène d'une mise en scène, à l'aboutissement très drôle.
Demi-teinte donc, mais plaisir nostalgique tout de même.
Le film a plu, sans surprise, même si comme le dit Manolito, cette suite est un peu paresseuse. On reste dans la ligne qui a été tracée par le premier volet, naïveté en moins. Ce qui faisait le comique et le charme du premier opus apparait un peu éventé ici et on ne retiendra que les deux originalités citées plus haut : La scène de danse vs sniper, et la séquence destinée à faire passer Le Grand Blond pour un véritable espion, mise en scène d'une mise en scène, à l'aboutissement très drôle.
Demi-teinte donc, mais plaisir nostalgique tout de même.