Le film est centré autour de l'histoire de Cheung Tin Chi un jeune prof de Wing Chun qui décide d'arrêter les arts martiaux suite à sa défaite contre Ip Man. Il décide de retourner dans l'anonymat pour devenir épicier, mais sa rencontre avec un gang de crapules locales va le ramener vers le combat.
On comprend rapidement que master Z est un film monté pour surfer sur le succès de la saga Ip Man. Yuen Woo-Ping s'intéresse cette fois à un disciple de Ip Man, William Cheung, qui est toujours vivant et dont on peut voir le personnage dans d'autres films de la saga.
Le film reprend le schéma très très classique du héro hyper doué en arts-martiaux qui se range et qui doit, un peu malgré lui, se battre pour protéger ses amis et sa famille.
On retrouve dans des seconds rôles Michele Yeoh (déjà vue sous la direction de Yuen Woo-Ping dans Taï Chi Master ou Wing Chun), Tony Jaa et Dave Bautista qui joue un bad guy tout en présence musculaire.
Le style d'action verticale et câblée de Yen Woo-Ping est incontestablement présent et fonctionne assez largement. Le film est généreux en action ce qui permet de ne pas s'ennuyer devant son intrigue grossière et éculée.
Comme avec beaucoup de films historiques chinois récents (et moins récents), le film est un véhicule de propagande politique grossier (les chinois sont tous gentils, même les méchants ont des bonnes excuses tandis que les occidentaux.... je vous laisse apprécier le film
) qui réécrit dans les largeurs l'Histoire et qu'il faudra dépasser pour en apprécier l'action et la reconstruction fantasmée et pétillante de la Chine (Hong-Kong ?) des années 40-50.