The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

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Drac
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The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

Message par Drac » mer. avr. 21, 2021 1:46 pm

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Film Australien par la réalisatrice de Mister Babadook
1825, dans l’Australie sous domination anglaise. Après avoir purgé sa peine, Clare, une jeune bagnarde irlandaise, va bientôt pouvoir vivre librement auprès de son mari et de son bébé. Mais son officier de tutelle n'en a pas fini avec elle: rossée et laissée pour morte, Clare assiste impuissante au massacre de sa famille par des soldats britanniques. A son réveil, au bord de la folie, elle se lance à leur poursuite au travers des terres vierges de Tasmanie. Dans cette région sauvage et isolée, où les lois des hommes ne s'appliquent plus, elle ne reculera devant rien pour se faire justice.
Disponible en DVD, Blu-ray et en VOD.


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leWalrus
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Re: The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

Message par leWalrus » mer. avr. 21, 2021 3:17 pm

Film qui a une grosse réputation quand même, c'est chouette de le voir débarqué en France.
De mémoire, c'est le PIFFFCAST qui en a parlé (en bien) il y a quelques mois. Mais c'est assez "dur" à voir il me semble (dans le sens, c'est pas joyeux).

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Drac
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Re: The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

Message par Drac » mer. avr. 21, 2021 5:43 pm

leWalrus a écrit :
mer. avr. 21, 2021 3:17 pm
Film qui a une grosse réputation quand même, c'est chouette de le voir débarqué en France.
De mémoire, c'est le PIFFFCAST qui en a parlé (en bien) il y a quelques mois. Mais c'est assez "dur" à voir il me semble (dans le sens, c'est pas joyeux).
Effectivement, que d'excellents retours pour ce film

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Re: The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

Message par savoy1 » mer. avr. 21, 2021 8:38 pm

Cinema Teaser (oui je sais, je fais mon lourd) y avait consacré plusieurs pages dès il y a plus d'un an, sur l'air "aucun distributeur n'en veut, et c'est vraiment dommage". Le magazine y revient ce mois-ci sur quatre nouvelles pages. Entre-temps le film aura été présenté par les Hallucinations Collectives miraculées de 2020. Puis il a été diffusé il y a quelques semaines sur OCS, avec replay disponible pendant celles qui ont suivi.

Un nouveau brûlot social complètement dans l'air du temps. Une pierre supplémentaire à l'entreprise de démolition du colonialisme ; et ici, ce ne sont pas seulement les populations indigènes aborigènes que l'on éradique, mais également toute l'humanité niée des forçats irlandais(es), amené(e)s en ces lointaines contrées australiennes pour servir les besoins et les plaisirs de la royauté britannique. Glaçant.
C'est servi par un cadre 1.33 très cinématographique qui, entre deux visions de métrages en cinémascope (sur une télé, précisons-le), montre toute l'importance de la façon de photographier des paysages, fussent-ils des plus vastes.
Quant à LA scène traumatique primitive, propre à tout rape and revenge qui se respecte, chacun la supportera selon son passif en matière de cinéma choc, son humeur du moment mais également selon l'environnement sociétal de ce même moment.

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Machet
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Re: The Nightingale - Jennifer Kent - 2018

Message par Machet » sam. avr. 24, 2021 6:10 am

On en apprend sur ce pays et cette période - qui semble être filmé comme pour la première fois. C'est formellement très beau.

The Nightingale démarre très fort. La réalisatrice arrive à jongler de manière habile et tire le meilleur de son budget (qu'on devine modeste). Beaucoup de choses (décors citadins ou villageois) restent hors-champ, et notre imagination fait le reste.
Il y a un aspect théâtral compensé par un décors naturel éblouissant (quelle jungle incroyable !).

Ça démarre très fort donc. On pense au cinéma de Mel Gibson (qui reste un cinéaste australien finalement), mais aussi à "Requiem pour un massacre" dans sa vision folle du chaos - avec notamment ces regards (hallucinés) caméra.

J'aime beaucoup l'évolution du binôme qui apprend à s'apprécier au fil du récit. L'écriture est très réussie de ce côté là.

Mais... mais... le film m'a perdu au fur et à mesure de son récit, que j'ai trouvé un peu long par ailleurs. Il m'a perdu à un moment précis.
Spoiler : :
lorsque l'héroïne refuse de manière incompréhensible à tirer sur son bourreau, qu'elle tient pourtant dans son viseur depuis le haut du rocher
Dès lors, le récit piétine et tire en longueur je trouve. Il y a quelques répétitions (ses visions nocturnes entre autre), qui aurait pu être gommées à l'écriture ou condensées au montage. Enfin j'ai trouvé le méchant vraiment trop méchant. Sa frustration est bien dessinée au début et explique bien des choses, mais à un moment du film (toujours dans ce dernier tiers problématique) je ne le comprends plus.

L'aspect série B est là (quelques plans gores un peu gratuit auraient pu être évité sans retirer à l'horreur je trouve). Une série B qui tire clairement vers le haut (l'absence de musique rend la vision sèche). On sent la cinéaste aguerrie et jusqu'au boutiste. Un bon film ? Oui, assez. Un très bon film ? Pas vraiment selon moi et ce malgré toutes ses qualités.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne

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