Top à Jean-Jacques Annaud

[Machet]

Réalisateur globe-trotter au cinéma ambitieux. J’ai beaucoup de sympathie pour ce monsieur passionné et passionnant.

1976 : La Victoire en chantant (ressorti en 1977 sous le titre Noirs et Blancs en couleur) : pas vu
1979 : Coup de tête : franchouillard dans le bon sens du terme. Entêtante BO sifflée. (6/10)
1981 : La Guerre du feu : pas revu depuis l’enfance. Souvenirs lointains plutôt bons (ça m’avait foutu la trouille).
1986 : Le Nom de la rose : pas revu depuis longtemps mais souvenir d’un excellent polar médiéval à l’ambiance froide et brumeuse (8/10)
1988 : L'Ours : chef d’oeuvre (10/10)
1992 : L'Amant : les images et l’ambiance chaude, moite et sensuelle qui en découle sont plus intéressantes que l’histoire en elle-même (7/10).
1995 : Guillaumet, les ailes du courage (Wings of courage) (premier film de fiction utilisant le procédé IMAX) : pas vu
1997 : Sept Ans au Tibet (Seven Years in Tibet) : aventure et rédemption sur le toit du monde, confrontant nazisme et bouddhisme, j’aime beaucoup (8,5/10)
2001 : Stalingrad (Enemy at the Gates) : superbe duel au milieu de l’enfer, acteurs sublimes (9/10)
2004 : Deux Frères (Two Brothers) : pas vu
2007 : Sa Majesté Minor : pas voulu voir
2011 : Or noir (Black Gold) : pas vu
2015 : Le Dernier Loup : moyen malgré une superbe scène de nuit, l’histoire est peut-être mal racontée (5/10)
2018 : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert (TV) : pas vu
2022 : Notre-Dame brûle : pas vu

[Manolito]

1976 : La Victoire en chantant (ressorti en 1977 sous le titre Noirs et Blancs en couleur) : Oscar du meilleur film en langue étrangère pour son premier film, pas mal ! Et une belle réussite, un film bien pensé sur le colonialisme et le racisme, tourné en côte d'Ivoire, intelligent, très en avance sur son temps pour des questions qui restent aujourd'hui à vif dans la société française. 7/10

1979 : Coup de tête : encore une réussite, portée par la nonchalance de Deweare réglant son compte à la médiocrité franchouillarde. 7/10

1981 : La Guerre du feu : film ambitieux, totalement hors des normes du cinéma français, photo incroyable de crudité, maquillages extraordinaires, paysages quasi-extraterrestres. Pas revu depuis longtemps. 7/10

1986 : Le Nom de la rose : contre-emploi de génie pour Sean Connery, qui lui ouvre toute une nouvelle carrière, décors et photos incroyables, cadre très original, narration parfaite, peut-être le chef d'oeuvre d'Annaud. 8/10

1988 : L'Ours : pari assez extraodinaire, film bien fait, mais un peu gentillet. 6/10

1992 : L'Amant : j'avais détesté à sa sortie, j'avais trouvé Jane March insipide et JJ Annaud se ratait complètement à mon sens avec cette histoire d'amour qu'il abordait de manière plate et inintéressante. 2/10 pour Tony Leung. Rétrospectivement, l'enjeu de faire un film sur une histoire d'amour mixte dans un cadre colonial était quand même culotté quand on y repense...

1995 : Guillaumet, les ailes du courage (Wings of courage) (premier film de fiction utilisant le procédé IMAX) : pas vu

1997 : Sept Ans au Tibet (Seven Years in Tibet) : grand et beau film d'aventures, tirant le meilleur de Brad Pitt, un sujet fait sur mesure pour Annaud qui le réussit. 7/10

2001 : Stalingrad (Enemy at the Gates) : pari très osé pour une telle superproduction, la première partie est extraordinaire, rendant l'horreur de l'enfer de Stalingrad. Un peu moins emballé par le duel de snipers, même si c'est un film intéressant, avec un Ed Harris brillant. 6/10

2004 : Deux Frères (Two Brothers) : après l'accueil commercial tiède de "Stalingrad", retour au film d'animaux pour un métrage là-encore gentil, mais à nouveau bien fait, dans les décors des temples d'Angkor. 6/10

2007 : Sa Majesté Minor : curieux film fantastique, dans une veine insolite et bouffonne (peut-être à relier aux deux premiers films d'Annaud). Imparfait, mais original. Je n'ai jamais très bien compris la haine générale pour ce film (que bien peu de gens ont vu de toutes façon)... 6/10

2011 : Or noir (Black Gold) : après le bide de "Sa majesté Minor", Annaud tourne au mercenaire international avec ce métrage co-produit par le Qatar. Beau grand spectacle de cinéma dans le désert, révélation de Tahar Rahim. Là aussi, un film extrêmement original pour un réalisateur français, mais un brin désincarné, on ne sent pas Annaud aussi concerné que sur d'autres de ses films. 6/10

2015 : Le Dernier Loup : un beau film d'aventures à grand spectacle, chaleureux et attachant, à nouveau dans un cadre original (les tribus nomades de Mongolie et le choc de la révolution culturelle). Son meilleur film animalier à mon goût. 7/10

2022 : Notre-Dame brûle : pas vu, je vais essayer d'y aller cet aprem, tiens...

[DPG]

J'ai beaucoup de sympathie aussi pour l'homme mais finalement je m'aperçois que je n'ai pas vu grand chose !

1979 : Coup de tête : Très belle réussite, drôle, acide, porté par un Dewaere au top. 5/6
1981 : La Guerre du feu : pas revu depuis l’enfance non plus et souvenirs trop lointains pr noter...
1986 : Le Nom de la rose : Chef d'oeuvre absolu, vu plein de fois, et tout est toujours aussi parfait, de la BO aux acteurs, du traitement à l'ambiance. Immense film, sur le fond comme la forme ! 6/6
1988 : L'Ours : Souvenir sympa d'enfance, mais là aussi lointain... 4/6

Et c'est tout en fait

J'en verrais sans doute qques autres ds ma vie, mais tout ne m'attire pas... Mais une personnalité à part du ciné hexagonal c'est sur, ambitieux et populaire, un alliage si dur à tenir. Et l'entendre parler de cinéma est souvent passionnant !