J'en sors. Quel spectacle explosif ! Un régal du genre, dans la lignée du précédent, qui m'avait déjà impressionné.
Malgré cela, j'ai noté des imperfections :
Comme ces deux moments très curieux (mais peut-être ai-je loupé une justification dans les épisodes précédents ?)
Des situations qu'on n'a plus le droit de faire de nos jours :
Un poncif qu'il faudrait chasser de tout bon scénario :
Un hasard énorme (deus ex machina) que le film fait passer par l'humour :
Cela étant dit (et accepté), j'ai été tenu en haleine et j'ai pris mon pied, car l'action est lisible et physique, on sent que les cascades ont été réalisées pour de vrai (c'est d'ailleurs l'un des arguments de vente), avec Tom Cruise himself, et que les CGI ne sont là que pour soutenir les effets pratiques. Musique enlevée, paysages diversifiés et palpables (dont deux belles scènes en Italie, à Rome et Venise), montage habile, scénario souvent surprenant, non sans humour... À chaque étape, on sent que c'est fait avec amour, sans cynisme. Enfin, et ça ne gâche rien : le casting féminin est à tomber, dont Hayley Atwell, qui bouffe l'écran et nous avec.
Un poil mécanique peut-être, un poil convenu (toujours la même histoire grosso modo), et sûrement trop long (d'autant que l'histoire n'est pas finie), reste qu'il m'est difficile de faire la fine bouche malgré tout ce que j'ai pu dire ci-dessus, tant le spectacle est adulte et ambitieux. Mission Impossible nous en donne pour notre argent, clairement. C'est la « Tom Cruise touch » aussi bon producteur qu'acteur.
Il court, roule, bondit, rebondit, vole, cogne. Tout ça à 60 ans. Quel punch ! Quelle énergie ! Quelle star !