Le film a tout du drame social calibré pour Sundance, mais il a pour lui de baigner dans un contexte peu visible dans le cinéma américain. Et vu l'implication de la communauté, on est d'ailleurs plus proche du docu-fiction. D'ailleurs à un moment, une partie du casting s'est retrouvé... en prison.
En tout cas je ne sais pas comment les deux acteurs principaux ont été repérés, mais ils sont excellents surtout pour des débutants ; après, jusqu'à quel point ils ont été dirigés et/ou se sont servis de leur expérience, je ne sais pas, mais on s'attache vraiment à eux. Surtout que pour le grand, c'était pas gagné avec son personnage de couillon qui trempe dans toutes les magouilles possibles, sans assumer ses responsabilités de père après avoir mis en cloque des copines. Le petit par contre fait mal au cœur, vu ce qu'il traverse déjà à un si jeune âge (et on y croit vraiment).
La petite-fille du King ne joue pas dans le film, mais ici produit et co-réalise. Et rien à redire de ce côté-là : c'est bien filmé, il y a de belles images, mais également l'histoire n'est pas ennuyeuse en jouant sur le parcours parallèle des deux protagonistes.