Connu aussi sus le titre "The rapist", le film était dans la box de 10 films "oubliés" sorti chez Vinegar Syndrome sous le titre the Lost Picture Show. Le film a été distribué aux USA en 1975 par une société qui fit faillite peu après. il resurgit en morceaux dans un film appelé "The Hollywood Ripper", mais ne connut aucune exploitation en video ou sur une quelconque chaine TV.
Dernier film d'un vétéran de la série B, producteur de l'Homme Qui rétrécit, Ecrit sur du vent ou encore la Soif du mal (!), Son passé de journaliste des rues déborde sur la pellicule.et sa chute depuis Universal fait suite à une dispute avec paramount fin 60's, qui refuse de sortir ses projets de films sexy. Il écrivit une lettre au napalm dans Variety, qui s'en suivit par sa mise sur liste noire dans ke business. D'où son aterrissage forcé en zone Z avec ce film.
ça donne une série C (Z?) sur le mode du viol & vengeance, un peu fond de tonneau. Mais, curieusement, même les moyens inexistants ne masquent pas un certain savoir-faire. C'est un peu joué avec les pieds, caméra fixe, décors pauvrets. les scènes d'extérieurs sur Hollywood Boulevard ont été filmées sans autorisation, il ya un côté pris sur le vif qui étonne. (sauf le jeu des acteurs qui est franchement à côté de la plaque).
Les viols sont assez violents, par contre. Je n'ai jamais aimé ce type de scène d'exploitation mais là, c'est repoussant.
certains moments font illusion, comme ce travellingvertical dans la rue (probablement réalisé depuis un ascenseur ouvert de chantier). Le cadre est net, on sent que Zugsmith n'est pas un manche côté technique;
Une fois le film en branle, c'est chaotique. mais ça devient intéressant lorsque l'une des victimes (Rene Bond, qui fut une artisane du film de fesses dans ces années 70 @ 80) décide de piéger celui qu'elle suspecte, et de lui faire avouer par touts les moyens. On a droit à la construction d'un chaise électrique pour le torturer, entre autres joyeusetés.
Elle s'associe à une autre victime (Susanne Suzan) qui elle est pour la méthode psychologique pour lui faire avouer. S'en suit un débat assez curieux sur le contenu de la Bible, qui contient son lot d'horreurs, déviances en tous genres, pur contredire le cote "oeil pour oeil" de rene Bond. Le film salace Bis ricain qui louche du côté débat sociologique, c'est une première.
La grosse surprise vient de la révélation de l'identité du tueur, c'est assez osé:
Spoiler : :
C'est bien sûr de très mauvais gout, ça fleure bon le caniveau et la bandelette pour cinémas de troisième zone. Ca se regarde distraitement, comme une capsule temporelle d'un autre age.
La copie est limité magenta par moments, mais VS fait un très beau boulot sur la netteté et le nettoyage de l'ensemble. Ce qui donne une copie relativement propre compte tenu des éléments pauvres à la base.